La première entreprise en France qui a besoin de salariés

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Dans le cadre de la Semaine Nationale de la Création d’Entreprise, les élus de la Chambre des Métiers ont rendu visite à deux artisans du Haut Adour.

Ces visites de sites sont très importantes pour le président de la Chambre des métiers des Hautes-Pyrénées, Daniel Pugès. « Notre mission est de servir au plus près les intérêts des entreprises, de les accompagner, de nouer des liens avec le niveau supérieur, régional et national. Pour cela, il est indispensable de se mettre en pratique, de les écouter », a-t-il déclaré lors de son déplacement en Haute Bigorre.

Les problématiques de l’artisanat

Après un premier arrêt à Beaudéan chez Robin Salette, serrurier de grand-père en petit-fils, la visite s’est poursuivie à Bagnères-de-Bigorre chez l’entreprise « ClimAdour », spécialisée dans l’installation et l’entretien de climatisation, de cuisines professionnelles et de réfrigérateurs. Voir l’article : Questions à | Témoin. Michelle Guerrin : « Le Sénégal a sauvé l’entreprise à ses débuts ».

L’occasion pour les élus de la chambre consulaire de mieux connaître les membres et d’aborder les enjeux qui pèsent sur le métier. A commencer par le manque d’ouvriers, alors que « l’artisanat est le premier business de France, avec plus de 5.600 entreprises et 7.000 emplois dans les Hautes-Pyrénées », comme l’a rappelé Daniel Puges.

« Nous avons beaucoup de travail, mais nous avons besoin de travailleurs. Nous recherchons des compétences et des personnes qui ont envie de travailler », invite le patron de ClimAdour, Emmanuel Boneu.

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Quid de la reprise ?

Une réalité dont la CMA est pleinement consciente et dont le président est déterminé à trouver des solutions, en travaillant notamment avec tous les acteurs du territoire, y compris les municipalités et les municipalités. « Nous devons mettre toutes nos compétences au service de l’économie du territoire. Ceci pourrez vous intéresser : Devenir SEO indépendant : les conseils de ceux qui réussissent. Si nous ne nous asseyons pas autour de la même table, nous ne résoudrons pas les problèmes des entreprises », a martelé Daniel Pugès. A noter que la communauté de communes de la Haute Bigorre a déjà engagé des actions en faveur du développement économique, comme l’a souligné son Président Jacques Brune, non sans inviter artisans et entrepreneurs à prendre contact avec la Chargée de Développement du CCHB, Isabelle Laborde Lalanne.

Mais qu’en est-il du reste? Alors que Robin Salette commence tout juste à succéder à son grand-père, l’inquiétude chez ClimAdour est palpable. « Nous sommes installés à Bagnères-de-Bigorre depuis plus de trente ans et les affaires vont bien, mais qui veut reprendre l’affaire ? C’est beaucoup de travail pour tout gérer, les coûts sont énormes et les jeunes générations ne sont plus . » envie de travailler dans ces conditions. Par exemple, on a envisagé de se lancer dans le photovoltaïque, mais avec la surprime d’assurance associée ça n’en vaut pas la peine », regrette Emmanuel Boneu.

« En raison de l’âge avancé des artisans et de la difficulté à trouver des repreneurs, si nous ne faisons rien, nous perdrons 35 % des entreprises artisanales dans les années à venir. Il est maintenant temps de se tourner vers la relève, et sachant que 80% des étudiants en activité ont un emploi à la fin de leur formation, je ne peux qu’inciter petits et grands à choisir la voie artisanale.

Cette année, un millier de personnes seront formées à 35 métiers différents au sein de notre école professionnelle », invite Daniel Pugès.

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