La réhydratation intestinale, une pratique de plus en plus populaire et…

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C’est la rencontre. Samedi 7 janvier, le groupe « Gilets jaunes » a organisé une nouvelle campagne, notamment sur l’inflation et la réforme des retraites à venir. Parmi les manifestants, une femme s’est manifestée. Il s’agit de Florence Heshmati, une ancienne infirmière de l’APHP qui a été suspendue après avoir refusé de se faire vacciner contre le Covid-19.

Dans une vidéo prise lors de la manifestation, elle a blâmé les « médias de propagande » et a spécifiquement mentionné son rôle de « régénérée ». Histoire de la publicité, Florence Heshmati a ajouté : « Ici, j’ai mon nouveau travail. Si vous voulez me voir, renseignez-vous sur l’imperméabilisation. Nous avons donc suivi ses conseils et nous sommes penchés sur cette médecine alternative qui peut parfois avoir des effets secondaires indésirables. 20 minutes expliqué pourquoi.

FAKE OFF

Dans une vidéo tournée devant le sapin de Noël, Florence Hesmathi apparaît cette fois dans une robe beige. « La saison des fêtes semble souvent exagérée. Sur le même sujet : Ces sept habitudes gâchent votre sommeil. Pour s’en débarrasser, une seule solution : le cancer du côlon. Au premier regard, on a une première image de ce que pourrait être le projet…

Autrement connue sous le nom de réhydratation colique ou d’irrigation colique, la thérapie colique est une technique qui nettoie le côlon « en se baignant avec de l’eau tiède et propre, sans produits chimiques ni médicaments ajoutés », précise le site de l’Institut Themacorps, spécialisé. en médecine intégrative [combinaison de médecine traditionnelle et de pratiques alternatives]. Fruit d’une pratique autrefois utilisée par les Égyptiens pour éliminer les toxines de l’organisme, la réhydratation consiste désormais à injecter de l’eau dans le côlon par l’anus à l’aide d’un tuyau.

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Bien dans son ventre, bien dans sa tête

Pour en savoir plus, nous avons rencontré l’hydrologue Karima Rahioui, dans le 17e arrondissement de Paris. Depuis dix ans, le naturopathe a fait de l’hydrothérapie intestinale son expertise. Avec ses clients, elle entame le processus de diagnostic : connaître leur alimentation, les différents problèmes rencontrés. Puis elle leur expliqua les différentes étapes de la digestion. Ceci pourrez vous intéresser : « Du jour au lendemain, ça a été brutal » : Francis Perrin (Régis) réagit à son départ inattendu de Demain nous appartient. « Après cela, la personne est allongée sur la table, reliée à la canule – placée sur l’anus – à deux tuyaux. Le tuyau amène l’eau dans un sens avec de l’eau filtrée à température corporelle. L’autre tuyau sert à éliminer les déchets, les toxines, l’acidité du corps, etc. »

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Outre ses bienfaits pour le corps, ses partisans insistent également sur les bienfaits du confort. « Actuellement, la médecine commence à montrer la relation étroite entre les nerfs de notre estomac, les organes internes et le contrôle de nos émotions. Puisque 95 % de la sérotonine est sécrétée dans nos intestins, ce bon état, si notre flore intestinale est bonne, peut favoriser notre équilibre émotionnel », précise le site Themacorps Institute et recommande l’hydrothérapie lors d’une psychothérapie par exemple.

Sur son site internet, le centre Gaya estime même que le thermalisme permet de « prendre conscience de l’état émotionnel et symbolique des intestins quand on a besoin de se nettoyer ». Après avoir lu ces mots, nous n’avons pas bien compris leur signification, nous avons donc interviewé Karima Rahioui. « Tout est connecté. Si nous ne prenons pas soin de notre intestin, avec les produits hautement transformés que nous avons aujourd’hui dans notre alimentation, il nourrit les mauvaises bactéries. On ne peut pas bien dormir, on ne peut pas bien penser », explique l’hydrologue. Pour Karima Rahioui, il n’y a pas que le lait maternel. Le travail doit s’accompagner d’une alimentation saine et d’activités sportives. « Cela relève de ce qu’on appelle l’hygiène. . »

Bien sûr, l’hydrothérapie a un coût. Selon le Cabinet, il faudra compter entre 120 et 150 euros la séance. Soins non rémunérés de la sécurité sociale.

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Un enseignement douteux

Mais pour le groupe No Fake Medicines, la pratique est bien plus dangereuse que ce qu’affirme le centre thermal. Sur le même sujet : Infections respiratoires : comment se protéger des virus hivernaux. Sur sa page, le groupe de professionnels de la santé qui met en garde contre les dangers des médicaments contrefaits considère le manque de formation des médecins qui effectuent ce travail comme un danger.

« Alors que les lavements sont enseignés à l’université (comme l’irrigation du côlon) pour traiter la constipation sévère et l’agitation chronique chez les personnes âgées, ou avant un examen ou une intervention chirurgicale, il n’existe pas de formation spécifique pour le cancer du côlon. ». De son côté, Karima Rahioui a affirmé avoir reçu deux formations différentes pour ce travail, en plus de sa formation initiale en naturopathie.

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Aucune validité scientifique

Pour le professeur Christophe Cellier, chef du service d’hépato-gastro-entérologie et d’endoscopie digestive à l’hôpital Georges Pompidou en Europe, les bijoux ne sont pas non plus un luxe. « Les bénéfices de cette stratégie n’ont jamais été prouvés scientifiquement », a-t-il déclaré en 20 minutes.

Selon le site commun No-fake med, la pratique ne sera pas non plus raisonnable. « Le corps humain a la capacité d’éliminer les déchets produits par l’organisme grâce à divers mécanismes physiologiques, qui sont contrôlés par certains organes. Il n’existe aucune preuve clinique fiable que l’hydrothérapie du côlon apporte un quelconque bénéfice.

Des risques de perforation du côlon

Malgré ses inconvénients, la pratique est-elle réellement dangereuse pour la santé ? Selon le professeur Christophe Cellier, les effets secondaires seront modérés, « avec le risque théorique de perforation intestinale s’il y a trop de pression et plus de risque si les produits utilisés ne sont pas contrôlés ». D’autres études menées en 2010 par le médecin allemand Edzard Ernst ont fait état de cas de nausées, de diarrhées, de constipation, mais aussi de maladies. Il existe aussi un risque de chute, que le professeur Christophe Cellier a déjà souligné.

Pour l’hydrologue Karima Rahioui, ces effets de nausées ou de diarrhées sont tout à fait logiques. « En naturopathie, on appelle cela des troubles de guérison. »

De plus, le thermalisme peut être proche de la destruction du groupe. Dans son dernier rapport d’activité, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre la corruption (Miviludes) relève « l’écart entre le jeûne et le travail » et montre « l’incompétence des encadrants ». Selon la Miviludes, « la pratique du jeûne est souvent associée à la pratique de l’hydratation coloniale. Une mauvaise prise en charge, peut entraîner des conséquences graves, telles que perforation, infection, modification biologique de la flore intestinale. »