Parmi les 60 000 écoles, universités et lycées, de nombreux bâtiments sont à moderniser. Le pays s’est fixé un objectif ambitieux de réduction de 40 % des émissions énergétiques finales des bâtiments publics d’ici 2030 par rapport à 2010.
Les images ont circulé sur les réseaux sociaux : à quelques jours des vacances de Noël, des enseignants du lycée Voillaume d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) se sont plaints d’enseigner dans le noir, lorsque les élèves étaient emmitouflés dans des manteaux. , faute de chauffage et d’électricité. Le lendemain, le ministre de l’Education nationale, Pap Ndiaye, s’y est rendu, accompagné de la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse (Les Républicains). Lorsque le ministre a rappelé devant la caméra qu’il n’était pas responsable de « l’immeuble », Mme Pécresse a tenté de mettre en avant ses efforts pour promouvoir le projet pharaonique de rénovation du lycée.
Au coeur de l’hiver marqué par la tension autour des prix de l’énergie, la scène illustre l’éternel transfert de responsabilité entre l’Etat et la collectivité dans la question des « murs », qui, dans le texte, relève des collectivités territoriales : la commune de l’entretien scolaire, au département des universités, au domaine des lycées . Dans le même temps, l’État s’est fixé un objectif ambitieux de réduction de 40 % de la consommation énergétique finale des bâtiments publics d’ici 2030 par rapport à 2010, un projet évalué à 40 milliards d’euros sur dix ans. Cet objectif s’applique aux bâtiments de plus de 1 000 mètres carrés et exclut la plupart des écoles, qui sont souvent plus petites.
Pourquoi 60 000 écoles, collèges et lycées autant de passoires thermiques ? C’est difficile à dire, car la responsabilité est tellement brisée. « Il n’y a pas de diagnostic général conjoint de l’état du bâtiment », reconnaît l’éducation nationale, qui s’est dotée, en 2019, de la cellule « bâtiment scolaire ». Ce dernier estime que « la part des écoles et des établissements d’enseignement fortement vétustes » sera d’environ 10%. Il est également difficile d’évaluer combien de bâtiments ont été améliorés, même si le ministère estime que 20 % du parc scolaire a bénéficié d’une rénovation énergétique.
« Contradiction des normes »
La situation devient urgente, car la période de canicule menace de prolonger de plus en plus le temps scolaire. En 2019, l’épreuve du diplôme national du brevet a été reportée de deux jours en raison d’une vague de chaleur. Sur le même sujet : Pourquoi l’entreprise Maisons du Midi à Solliès-Ville est incontournable…. De nombreuses collectivités ont adopté des mesures pour améliorer leurs bâtiments, notamment pour lutter contre la chaleur, en installant, par exemple, des îlots de refroidissement dans les aires de jeux et des écrans solaires aux fenêtres.
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