Directeur du centre ULM Volpy pendant deux ans, dans la ville de Vielleségure, le pilote obtient son brevet de pilote ULM en 1994, ainsi qu’une longue carrière militaire en tant que mécanicien navigant. « Je faisais de l’entretien…
Directeur du centre ULM Volpy pendant deux ans, dans la ville de Vielleségure, le pilote obtient son brevet de pilote ULM en 1994, ainsi qu’une longue carrière militaire en tant que mécanicien navigant. Il raconte : « Je m’occupais de la maintenance technique des hélicoptères de combat avant, pendant et après les vols. Avec vingt ans d’expérience auprès des militaires et des pilotes de l’armée, il « n’a jamais cessé de voler ».
Comme ce frais matin d’août. La canicule insupportable a eu une bonne idée de faire une (courte) pause. Entouré de champs de maïs, le site du centre ULM Volpy forme un îlot isolé en pleine nature. Le terrain de jeu parfait pour tous ceux qui veulent apprivoiser les nuages, pilotes ou geeks.
De 15 minutes à une heure et de 35 à 200 euros selon le vol, il existe plusieurs plateformes pour vivre sa première expérience dans les airs en ULM ou pour apprendre les rudiments de la conduite des avions.
30 minutes de vol
Avouons-le, 30 minutes de vol feront déjà l’affaire pour quelqu’un qui est facilement dépassé. « Rassurez-vous, quand vous êtes dans les airs, quand vous n’êtes plus en contact avec le sol, la sensation de vertige disparaît complètement », tente-t-il d’assurer Olivier Larrieu, convaincu de sa vérité. Soit. Sur le même sujet : Sauter de 4 000 m pour mes 85 ans.
Il reste à choisir le type d’ULM parmi les trois disponibles au centre : multi-axes, un type de petit avion pouvant atteindre 200 km/h, autogire, un hybride entre un hélicoptère et un stabilisateur pour les avions au passage des montagnes, et le pendule, un instrument sans cabine qui est tiré par une voile semblable à un parapente. « Pour le baptême nez en l’air, c’est une pendule qui donne plein d’idées », conseille le réalisateur. Il a été vendu.
Vous êtes assis comme si vous grimpiez à l’arrière d’un deux roues, en marchant sur le siège. Vous vous y tenez comme si vous montiez dans une voiture, en portant une ceinture de sécurité. Casque sur la tête et micro attaché à la bouche, nous sommes prêts à plonger dans la nouvelle ambiance. Une bulle haute, presque silencieuse en hauteur.
« 1, 2, 1, 2, vous m’entendez ? En effet, le micro fonctionne et permet une communication continue avec le pilote. Olivier Larrieu est désormais connecté au 123.5, la fréquence radio utilisée par tous les pilotes de loisir pour prévenir de sa présence imminente. dans l’air.
Océan de verdure
Une fois l’examen technique terminé, il est temps de partir. « D’accord ? Le pendule tourne à grande vitesse sur la route en herbe. Et après seulement 200 mètres, l’avion quitte la terre ferme. Ceci pourrez vous intéresser : Après avoir été emprisonnés dans une abbaye, les écrivains rejoignent l’armée… en douceur. En une trentaine de secondes, nous sommes conduits du sol aux sommets qui se stabilisent autour de 800 mètres au-dessus du niveau de la mer. Nous n’avons pas besoin de monter tout en haut pour admirer la beauté du paysage qui s’offre à nos yeux.
En survolant cette mer de verdure, une grande partie des collines se dégage. Pyrénées et Pic d’Anie en face, Navarrenx à gauche, Saint-Palais à droite. La surface est perdue sur des dizaines de kilomètres, et, bien sûr, le vertige est absent. Si un coup d’œil au sol peut parfois faire frissonner, la position assise fait que le confort de l’avion prend le dessus.
La tête dans les nuages et les pieds dans le vide, c’est une sensation de confort qui contrôle une vitesse stabilisée de 70-80 km/h. Seul danger en cette journée ensoleillée sans trop de vent : la présence éventuelle d’oiseaux volants, comme des vautours, « ils n’ont plus peur de nous ».
Tour du Béarn et de la Soule
La stabilité du pendule est telle que l’avion se déplace, dans les airs, sans grande difficulté : en gardant les deux barres latérales avec les mains, seuls quelques faibles mouvements du bassin suffisent pour déplacer le centre de gravité d’un outil. Lire aussi : Samsung Galaxy Watch 5 et Watch 5 Pro : démarrage. D’où son nom de « pendule », car il fonctionne comme un pendule, avec le centre de gravité placé sous l’aile en forme de triangle.