Pour faire face à la hausse des prix, le conseil d’administration de l’Unédica a voté jeudi une augmentation des allocations chômage. Cette augmentation, qui reste bien inférieure à l’inflation, s’appliquera à partir du 1er juillet et touchera 2 millions de bénéficiaires.
Le mois de juillet sera marqué par la revalorisation des prestations sociales. Les aides versées par la CAF, les retraites du Régime général des retraites, le Revenu de solidarité active (RSA) ou l’Allocation aux adultes handicapés (AAH) viennent de bénéficier d’une augmentation de 4 %. Et ce jeudi 30 juin, l’Unédic a annoncé une hausse de 2,9 % de l’assurance chômage, s’inscrivant dans la même dynamique de lutte contre l’inflation. Sur les cinq dernières années, « cette revalorisation a été en moyenne de 0,5% », a rappelé l’administrateur de l’assurance-chômage. Dans ce contexte, cette revalorisation de l’allocation chômage peut sembler satisfaisante. Mais là encore, il n’y a pas de calcul : à moins de trois pour cent, il reste bien en deçà de l’inflation. Selon les données de l’INSEE, il s’élevait à 5,8 % sur un an en juin.
30,4 euros par jour

Concrètement, la revalorisation des 95% de demandeurs d’emploi touchés qui perçoivent des allocations chômage, soit 2,1 millions de bénéficiaires. Les administrateurs de l’Unédic et les partenaires sociaux qui gèrent le régime ont décidé différentes évolutions. L’indemnité minimale, qui était de 29,56 euros par jour, passera à 30,42 euros à compter du 1er juillet. Lire aussi : A quoi sert la responsabilité civile en assurance habitation ? | Propriétés par SeLoger. L’indemnité de retour à l’emploi, qui représente la partie fixe des indemnités, s’élèvera à 12,47 euros par jour contre 12,12 %. A cette partie fixe s’ajoute une part proportionnelle s’élevant à 40,4 % du salaire antérieur. Ces améliorations sont…