L’avenir appartient à ceux qui dorment beaucoup !

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Le congrès du sommeil a débuté hier à Lille, où il se tiendra jusqu’à vendredi. Il est spécifiquement organisé par la Société française de recherche et de médecine du sommeil. Ceci pourrez vous intéresser : « Les 12 coups de midi » : le petit garçon pleure à l’invitation de Jean-Luc Reichmann. Dans une tribune publiée hier dans Le Monde, des spécialistes du sommeil alertent sur l’état de sommeil des Français.

On dort de moins en moins bien dans notre pays. Les Français sont parmi les plus gros dormeurs de la planète, mais le temps de sommeil diminue. En 2019, selon Santé publique France, elle était en moyenne de 6 heures et 42 minutes par nuit. C’est la première fois que cette durée passe sous les 7 heures, durée minimale recommandée pour une bonne récupération.

Et les experts s’inquiètent. Car la qualité du sommeil se dégrade également. Celle-ci montre le suivi des Français, réalisé depuis mars 2020, pour observer les effets de la crise du Covid sur leur santé mentale. 71% des troubles du sommeil sont enregistrés dans la population générale. Insomnie, mais pas que, tous types de troubles du sommeil, saccadé, agité, non réparateur, etc. C’est 10% de plus en deux ans, ce qui est un signal d’alarme important.

Ces plaintes de sommeil continuent d’augmenter, elles sont trois fois plus élevées que les plaintes d’anxiété et/ou de dépression, qui diminuent avec le retour à la vie normale après le Covid.

Nous ne savons pas vraiment pourquoi. Au début de la crise du Covid, les troubles du sommeil étaient analysés comme des conséquences de l’épidémie et des perturbations de nos rythmes de sommeil et d’éveil liés au confinement.

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Les experts estiment que la situation est en train de changer. On dit que le sommeil est à la fois la conséquence et la cause de l’état de santé des Français, ébranlés par le Covid. Nous sommes malades, affaiblis, nous dormons mal, ce qui vous affaiblit, vous rend vulnérable aux infections, à la dépression, qui perturbe encore plus le sommeil, etc. Cela mérite une étude plus approfondie. Mais vous devez briser les cycles de mauvais sommeil.

Que faut-il faire, selon les signataires de cette tribune ? Prévenir. Bien dormir ça s’apprend. L’éducation au sommeil doit être prise en compte au plus tôt dans la politique de santé publique. Dormir beaucoup, et surtout bien, ce n’est pas seulement être paresseux. Les spécialistes rappellent que bien dormir, c’est bien vivre et être plus fort pour affronter les crises. Il existe donc de nombreux outils disponibles pour ceux qui dorment mal, des outils numériques, des dispositifs d’évaluation. Mais ça peut passer par ces messages simples, peut-être infantilisants, éprouvés : Après « 5 fruits et légumes » et « 10 000 pas par jour », 7 heures de sommeil et 7 heures par nuit – insistons : par nuit. Une bonne excuse pour faire la grasse matinée : ne dites pas, j’ai la flemme de me lever… Dis plutôt, je vais me rendormir, pour réduire le déficit de la sécurité sociale.

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