Le calvaire de Sophie-Emmanuelle s’est terminé à Penmarc

Written By Sara Rosso

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« Si elle continue à se déshydrater, nous ne prenons aucun risque, ce sera les urgences et une intraveineuse. » L’histoire de Sophie-Emmanuelle, atteinte de trisomie 21, qui souffre d’un mal de dents depuis un mois et qui ne trouve pas de dentiste capable de pratiquer une anesthésie générale pour la soulager, a été résolue ce mercredi. 1er juin, après une journée éprouvante.

Colette*, sa mère, a dû prendre le train en catastrophe ce mercredi matin et laisser de côté son travail à Rennes pour rentrer précipitamment à Penmarc’h, avec sa fille de 33 ans dont l’état de santé s’était brutalement dégradé. .

Jointe au téléphone, peu après midi, elle explique : « Je vais aller chercher Sophie dans sa famille d’accueil pour l’accompagner tout de suite chez le médecin car nous rencontrons un nouveau problème : elle ne peut plus du tout prendre les médicaments. Faute de dentiste, on lui a mis des antibiotiques et des anti-inflammatoires. Mais maintenant, elle vomit à chaque repas. Son corps n’en peut plus. C’est très inquiétant.

Une intervention

Une intervention

de toute urgence

de toute urgence

Sophie-Emmanuelle souffre des effets secondaires des médicaments. « Elle mange déjà très, très peu, alors elle a des vertiges. Et surtout, maintenant, elle rejette tout ce qu’elle mange. A voir aussi : En bonne santé et Montaigne : la philosophie avec l’aide du psychiatre. Ça ne va pas durer longtemps… Ce n’est pas possible », a chuchoté sa mère depuis le train qui l’emmenait chez sa fille. « Maintenant, nous ne pouvons plus attendre, nous avons besoin d’une intervention urgente », a poursuivi la mère désemparée.

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Depuis plusieurs jours, Colette avait lancé un appel aux dentistes de la région mais essuyait refus sur refus. « J’avoue que je n’y crois plus. La situation est quand même incroyable. Ce ne sont que des démentis… Mais je ne peux pas laisser ma fille comme ça, c’est sûr. »

Ce mercredi après-midi, après avoir vu le médecin de sa fille, Colette expliquait vers 18 heures : « Les choses n’ont pas beaucoup avancé. Mes appels téléphoniques ont tous été négatifs. Le médecin a essayé d’appeler une clinique dentaire à Concarneau. Sans succès. essayer de plaider auprès des nouveaux dentistes à Concarneau. » Sans autre piste, une solution a été envisagée : « Le médecin a peur qu’elle se déshydrate, si elle continue à vomir, on ne prend pas le risque, on l’hospitalise et on lui perfuse car elle n’a presque plus mangé depuis dimanche » .

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Un énorme élan de solidarité

Un énorme élan de solidarité

Eclaircie ce mercredi peu avant 19h. En toute fin de journée, un cabinet dentaire de Concarneau rappelle Colette pour lui dire qu’il accepte de prendre la jeune femme. Ceci pourrez vous intéresser : Tourista (diarrhée du voyageur) : durée, traitement, trajet. « Ils m’ont proposé un rendez-vous mardi prochain », annonce Colette avec un grand sourire de soulagement et de gratitude.

Suite à la publication d’un premier article dans les colonnes du Télégramme, un véritable élan de solidarité s’était fait jour. De nombreux courriels et conseils étaient parvenus à Colette. « Ça a été vraiment, vraiment sympa. Je voudrais remercier votre journal d’abord, mais aussi toutes ces personnes qui m’ont donné des pistes, des conseils, des adresses ».

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* Afin de préserver son anonymat, Colette n’a pas souhaité révéler son nom de famille

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