Par Ronan Chérel – r.cherel@sudouest.frPublié le 11/07/2022 à 20:33
Le directeur de l’office de tourisme communal, Élie de Foucault, appelle les élus du Pays Royannais à prendre conscience de l’enjeu proposé par l’agrément de Maine Gaudin comme « centre de préparation »
L’ombre du doute traverse le front d’Élie de Foucault. Le comité d’organisation des JO de Paris 2024 vient de donner son accord au centre équestre de Royan pour éventuellement accueillir une délégation étrangère en amont de l’événement. « Ici, c’est Royan dans la cour des grands ! C’est important de le dire, car le territoire doit maintenant, collectivement, en prendre conscience. C’est une opportunité unique qu’il faut saisir, presse la directrice de l’office de tourisme de la collectivité, inquiète cela. ..
L’ombre du doute traverse le front d’Élie de Foucault. Le comité d’organisation des JO de Paris 2024 vient de donner son accord au centre équestre de Royan pour éventuellement accueillir une délégation étrangère en amont de l’événement. « Ici, c’est Royan dans la cour des grands ! C’est important de le dire, car le territoire doit maintenant, collectivement, en prendre conscience. C’est une opportunité unique qu’il faut saisir », exhorte le directeur de l’office de tourisme de la collectivité, inquiet, que cette opportunité n’est pas encore pleinement perçue par les décideurs locaux.
Aux côtés du gestionnaire privé de Maine Gaudin – situé dans la ville de Saint-Palais-sur-Mer -, Jacques Couderc, avec l’agrément, bien sûr, de la Ville de Royan, l’OTC a apporté ses compétences techniques au développement de l’application . dossier et sa promotion. Un grand pas reste encore à franchir. A écouter Jacques Couderc, des travaux, absolument urgents, seront nécessaires pour rendre le centre équestre attractif aux yeux d’une équipe qualifiée pour les concours de saut d’obstacles des Jeux de Paris 2024. accueillir une délégation de 15 à 30 personnes, pour une à trois mois », précise l’exploitant du centre équestre de Royan depuis 2015.
« Une véritable filière »
L’office de tourisme municipal n’a eu aucun mal à vanter les atouts de la Côte de Beauté. « La mer, toute proche de Maine Gaudin, avec la possibilité pour les cavaliers d’offrir des bains à leurs chevaux, une carrière de sable que les cavaliers professionnels applaudissent… » Élie de Foucault avance un autre atout, « l’existence d’un véritable secteur autour de la cheval en Pays Royannais, que l’on commence à considérer comme tel. Ceci pourrez vous intéresser : Montre connectée LIDL au prix réduit de 59,99 €. Avec, prochainement, la construction de la plus grande clinique vétérinaire équine d’Europe, à Grézac, un projet porté par la société belge Équitom.
Le directeur de l’OTC assure que « la première tranche de travaux sera achevée d’ici 2024 », consolidant l’attractivité de Maine Gaudin auprès des cavaliers internationaux, dont les chevaux valent plusieurs centaines de milliers d’euros. Une structure de soins au niveau de la clinique Equitom les rassurerait certainement.
Des écuries à refaire
Président depuis fin 2021 du comité équestre régional, Sébastien Carralot témoigne, s’il en était encore besoin, de l’image d’excellence dont jouit le centre équestre de Royan. Sur le même sujet : Quelles compagnies aériennes sont disponibles à l’aéroport de Lann-Bihoué ?. « Grâce à Jacques Couderc, de nombreuses compétitions de haut niveau y sont organisées et, en plus, parce que l’ancienne carrière naissante a été reconstruite en sable, des cavaliers de haut niveau viennent ou reviennent y concourir. »
Là où Élie de Foucault ne cache pas une certaine inquiétude, c’est qu’en l’état, le centre hippique du Maine Gaudin ne serait pas immédiatement adapté aux attentes d’une équipe nationale de saut en hauteur en préparation olympique. « En effet, nous devrions en profiter pour démolir les anciennes écuries et construire un nouveau bâtiment où la délégation pourrait s’isoler. Ces nouvelles écuries finiraient par améliorer le site. Ce serait une structure permanente qui nous permettrait ensuite, peut-être, d’accueillir cours fédéraux », précise Jacques Couderc.
Quid du financement
Qui financerait l’investissement ? L’affaire est épineuse, les délais de décision et d’exécution extrêmement serrés. Idéalement, une telle infrastructure devrait être opérationnelle d’ici « fin 2023 ». Propriétaire du site, la Ville de Royan rappelle par la voix de son maire, Patrick Marengo, qu’elle a déjà consenti à la dépense ces dernières années et qu’elle le fait encore aujourd’hui. Sur le même sujet : Moins chère que le Black Friday, la Huawei Watch GT Runner est la montre parfaite pour les sportifs. Patrick Marengo se veut donc un « facilitateur » dans l’arrivée d’une délégation olympique, mais « sans mettre un euro de plus ».
Des pistes financières existent pourtant, estime Jacques Couderc, « avec le fonds Éperon », qui participe à la modernisation des infrastructures équestres, « avec le Conseil régional », veut se faire l’écho de Sébastien Carralot, le président du comité régional. Tout sera une question de volonté, du « prix de conscience » de la matière, aime à répéter Élie de Foucault. Si les conditions techniques sont remplies, le directeur de l’OTC ne doute pas que, « à travers un réseau, à travers des relations », les spécialistes expérimentés locaux sauront convaincre une fédération étrangère de préparer une éventuelle future médaille olympique à la lisière du ‘estuaire.