Le manque de sommeil peut favoriser le développement de la maladie d’Alzheimer

Rédactrice passionnée depuis plus de de 15 ans. Sara vous trouve les dernières infos

L’étude a révélé que les personnes souffrant de manque de sommeil augmentent le risque de développer une démence.

La maladie d’Alzheimer, encore mal connue, fait régulièrement l’objet de nouvelles recherches. Ils visent à la fois à trouver un traitement et à diagnostiquer les facteurs de risque potentiels. Récemment, plusieurs études ont montré un risque accru de contact prolongé avec les smartphones ou de se cueillir le nez.

Mais d’autres facteurs, comme nos habitudes de sommeil, joueraient également un rôle dans le développement de la maladie. C’est en tout cas ce que confirme une récente étude publiée dans Brain Communications.

Une confirmation valable notamment pour les plus de 50 ans

Ce n’est pas la première fois qu’une étude établit un lien entre la mauvaise qualité du sommeil et la maladie d’Alzheimer est publiée. Néanmoins, c’est un tournant. Sur le même sujet : Mois de l’éclipse du 8 novembre 2022 : remède pour bien dormir. En effet, pour la première fois, il implique un large panel de bénévoles.

Pour cette étude, les chercheurs ont utilisé plus de 1 100 personnes de plus de 50 ans. Une autre particularité importante est qu’au début de l’étude, ils ne présentaient aucun signe de déficience cognitive. Puis, pendant plusieurs mois, les scientifiques ont analysé plusieurs éléments en détail.

Parmi les plus importantes on retrouve notamment les performances cognitives, mais aussi la qualité du sommeil des participants. Cependant, les chercheurs ont remarqué des résultats inquiétants chez les personnes qui dormaient moins de 7 heures par nuit.

Chez ces volontaires, la privation de sommeil a entraîné des niveaux plus élevés de protéines p-tau et t-tau. Cependant, ces protéines permettent de mesurer le risque de développer la maladie au stade préclinique.

À Lire  Nonagénaires du bon pied : "J'ai choisi de vivre le plus longtemps et le mieux possible"

Lire aussi :
NeuronWriter est en promotion pour le Black Friday ! Illustration : Neuron…

Ne pas négliger la qualité et la durée de sommeil et ce tout au long de sa vie

Cependant, le manque de sommeil n’est pas le seul facteur affectant le risque de développer la maladie d’Alzheimer. En effet, les chercheurs ont également noté un risque accru d’insomnie ou d’apnée du sommeil. A voir aussi : Porte-bébé : les bonnes précautions. Le ronflement peut aussi être un facteur aggravant.

C’est pourquoi il est important d’avoir une bonne nuit de sommeil tout au long de votre vie pour limiter vos risques. Même si l’étude ne porte que sur des volontaires de plus de 50 ans, un mauvais sommeil a des conséquences dès le plus jeune âge. Chez les enfants, cela peut affecter la capacité d’apprentissage. Chez les femmes, il peut augmenter le risque de cancer du sein.

Mais si le sommeil influence le risque d’Alzheimer, les chercheurs sont conscients de la nécessité de recherches supplémentaires. Selon eux, « des recherches futures sont nécessaires pour tester l’efficacité des pratiques préventives pour améliorer le sommeil dans les stades pré-symptomatiques de la maladie. »

Thaïlande : les pros du cannabis célèbrent la dépénalisation de la culture et de la vente
Ceci pourrez vous intéresser :
Boire, mâcher, fumer : des milliers de jeunes ont célébré ce week-end…