Dans une étude menée par l’Hôtel-Dieu, en France, 40% des Parisiens citent le bruit comme première cause de troubles du sommeil.
Les solutions
On peut miser sur des bouchons qui atténuent le bruit d’une vingtaine de décibels, à condition de bien les brancher avant de les enfoncer dans le conduit auditif. Lire aussi : Les « déserts médicaux », une urgence politique. Mais les techniques de relaxation aident aussi à dormir.
« Plus on combat le bruit, plus on s’améliore. Il faut réussir à l’accepter et la respiration aide beaucoup », explique l’anthropologue Isabelle Fontaine-Gaspar. A chaque inspiration, laissons le bruit entrer simultanément avec le souffle dans notre nez et nos poumons. Sur le souffle, voyons le bruit qui recommence, ça repart. Prenez le temps de prendre 3 à 5 respirations profondes. « Laissez passer le bruit et réduisez son impact : le cerveau s’adapte à ces images et le bruit s’en va vraiment », explique le Dr Vertallier, ORL.
Essayons d’imaginer que le bruit de l’appareil qui nous dérange provient des vagues sur la plage ou des insectes dans la nature. Si on est face au bruit des avions ou de la circulation, voyons où vont les passagers… défocaliser le bruit », a-t-elle assuré Isabelle Fontaine-Gaspar.
Allongé dans son lit, passons en revue les sensations de chaque partie du corps, en partant du crâne pour atteindre les pieds. En respirant calmement, disons lentement : « je détends mon front », « je détends mes joues », « je détends ma mâchoire », etc. « En revenant à ce qui se passe dans le corps, on arrête de se focaliser sur l’extérieur. Particulièrement intéressant quand on dort avec un ronfleur », précise Sophie Menuet, sophrologue. A faire une fois, quand vérifier tout le corps.