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Mardi 9 août 2022 à 16h55
Juillet 2022 a été l’un des trois mois de juillet les plus chauds jamais enregistrés, prévient l’Organisation météorologique mondiale. L’agence appelle à la sensibilisation. Autre mauvaise nouvelle : la banquise antarctique a fondu à un niveau record au cours du même mois.
Juillet 2022 est l’un des mois de juillet les plus chauds jamais enregistrés par l’Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence spécialisée des Nations Unies basée à Genève.
« El mundo acaba de tener uno de los tres meses de julio más calurosos registrados. Y obviamente, como todos sabemos, una ola de calor muy prolongada e intensa afectó partes de Europa », dijo la portavoz de la OMM, Clare Nullis, en una conférence de presse.
Dans un communiqué de presse, l’OMM, citant des données du Copernicus Climate Change Service, explique que le mois dernier aura été légèrement plus froid que juillet 2019 mais légèrement plus chaud que juillet 2016.
La banquise de l’Antarctique n’a jamais autant fondu en juillet
« Mais la différence entre ces trois mois est vraiment très petite », a déclaré Mme Nullis. « L’écart est inférieur à la marge d’erreur. Voir l’article : Crédit immobilier : vers des rendements des prêts à taux variable plafonnés ?. » En général, la température enregistrée le mois dernier a dépassé la température enregistrée en juillet de 0,4°C au cours de la période de référence 1991-2020.
Dans le même temps, un triste record tombe. Le mois dernier, la banquise antarctique a atteint sa plus petite zone de juillet jamais enregistrée en 44 ans d’enregistrements par satellite, selon le service européen du changement climatique Copernicus.
Le cycle normal de la glace de mer, à la fois dans l’Arctique et dans l’Antarctique, est qu’elle fond en été et se reforme en hiver. A long terme, la fonte est rapide au Groenland et dans l’Arctique, mais en revanche, en Antarctique, la tendance était à la hausse modeste, malgré des variations annuelles et régionales importantes, sans que l’on comprenne le phénomène exact.
La banquise antarctique ne s’était reformée qu’en juillet, qui est l’hiver dans l’hémisphère sud, sur une moyenne de 15,3 millions de kilomètres carrés, soit 1,1 million de km2 de moins (-7%) que la moyenne de ce mois entre 1991 et 2020, Copernicus (C3S) les scientifiques ont trouvé.
À la fin de l’été austral, en février, la banquise avait atteint son plus bas record, provoquant la panique chez les scientifiques. Il était inférieur de 30 % à la moyenne sur trois décennies entre 1981 et 2010. Depuis février, il est resté inférieur aux moyennes saisonnières, selon le C3S. Et déjà en juin, il avait atteint son minimum historique du mois.
Dans l’Arctique, la superficie de la banquise était inférieure de 4 % à la moyenne en juillet, selon Copernicus, la 12e étendue la plus basse jamais enregistrée pour juillet.Illustrant la compréhension imparfaite du phénomène de réchauffement en Antarctique, Copernicus rappelle que la mer la glace était au contraire supérieure à la moyenne il y a un an, en juillet 2021.
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