Vie 30/10/2022 06:00 Mis à jour le 30/10/2022 08:55
Hommage – « Plus que sa relative convenance désormais, le changement d’heure n’est pas anodin pour nos organisations. Pire, il les abuse ! « , raconte ce spécialiste du sommeil.
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Beaucoup d’entre nous seront heureux le dimanche matin « d’avoir une heure de sommeil ». Mais notre cycle circadien ne s’en réjouira pas.
Dormir – Tic-tac, tic-tac, tic-tac… C’est l’heure ! Pour la 50ème année consécutive, la France changera d’heure ce week-end !
Ainsi, dans la nuit de samedi à dimanche, les aiguilles reculeront d’une heure. Concrètement, à 3 heures du matin, il sera en réalité 2 heures du matin. Il n’y a pas beaucoup de raisons pour que cette mesure, qui a été introduite en France en 1973 pour réaliser des économies d’énergie après la crise pétrolière – et qui a été standardisée en 1998 dans tous les États membres de l’UE – aujourd’hui.
C’est aussi pourquoi l’Union européenne a décidé, en 2019, de mettre fin au changement d’heure biennal, après une consultation massive en ligne auprès des ressortissants du « Vieux Monde ». Une pandémie mondiale et des retards administratifs plus tard, c’est désormais le statu quo. Et on parle désormais de 2024, au plus tôt, pour enfin mettre fin à cette mesure.
Pourquoi finalement ? Car plus que ses utilisations relatives actuellement, le changement d’heure n’est pas anodin pour notre corps. Pire, il les abuse !
Sommeil perturbé malgré « l’heure gagnée »
Pourtant, beaucoup d’entre nous seront heureux dimanche matin d’avoir « dormi une heure ». Mais notre cycle circadien ne s’en réjouira pas. Lire aussi : Rencontre avec le médecin qui veut qu’on pose nos écrans une heure par jour pour « bouger plus, manger mieux et bien dormir ». Ce processus biologique qui contrôle le cycle veille-sommeil chez la plupart des êtres vivants – y compris les plantes – ne rend pas moins absolu ce gain de temps dans les bras de Morphée.
En revanche, l’impact psychologique du passage à l’heure d’hiver ne doit pas être négligé. En fait, la saison arrive quand le froid, le temps maussade, le retour des virus se conjuguent.
Les heures de repas sont modifiées, les heures de réveil et de coucher sont modifiées, et notre horloge biologique est un peu détraquée. Beaucoup d’entre nous connaissent alors ce qu’on pourrait appeler le « blues de l’hiver ». Ce phénomène est plus présent chez les personnes âgées, dont les horaires et les modes de vie sont souvent figés, et chez les personnes souffrant de dépression, susceptibles de rechuter. On voit donc des troubles du sommeil, des troubles de l’humeur, de l’appétit… 4 à 6% des Français sont touchés chaque année !
5 petits gestes pour passer le cap en douceur
La bonne nouvelle, c’est qu’il n’y a pas de mort pour autant, et de nombreux petits gestes nous permettent de surmonter facilement ce passage à l’hiver ! En voici 5 que je recommande : A voir aussi : Pays basque : l’économie prometteuse de la filière chanvre.
1. Le jour J, violer l’autorisation parentale et se coucher plus tard que d’habitude
La veille du changement d’heure, préparez le terrain : couchez-vous une heure plus tard pour vous réveiller vers l’heure habituelle et dormir le même nombre d’heures après le sommeil.
2. Le matin, place à la lumière !
Avec le passage à l’heure d’hiver et la nuit qui tombe bientôt, profitons des premières heures de la journée pour nous exposer à la lumière naturelle dès le matin.
L’activité physique libère des endorphines et de la dopamine qui vous gardent énergique et motivé tout au long de la journée. De plus, il facilite l’endormissement.
En plus de la vitamine D, que l’on peut augmenter à l’aide de compléments alimentaires ou simplement en s’exposant au soleil dès qu’il se lève (même en hiver, oui !), les fruits et le chocolat noir sont autant d’alliés et de vitamines pour vous aider. . Télécharger Vivaldi saison 4.
Quoi de mieux pour bien dormir que d’être détendu ? Un bon bain chaud, une douce lumière, un roman, une musique douce… Autant de petits plaisirs pour de meilleures nuits.
Bonne heure d’été à tous ! Et réjouissez-vous : il nous reste encore deux mois de vendanges…
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