L’augmentation de 42% des ventes entre 2020 et 2021 montre que ce mode de transport ne peut plus être escompté pour le libre-service.
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Un matin de septembre, devant la gare du Havre (Seine-Maritime). Les pistes cyclables placées de part et d’autre du Cours de la République, la circulation ne s’arrête pas : vélos, mais aussi de nombreuses trottinettes électriques – une pour deux vélos, selon la puissance. Le vendredi suivant, en fin de journée, en gare de Valognes (Manche), plusieurs voyageurs descendent du train en provenance de Paris et de Caen avec un scooter sous le bras. Enfin, quelques semaines plus tard, à Mâcon, des jeunes hommes passent la soirée dans les rues du centre-ville au guidon de leurs motos noires.
Quatre ans après l’apparition des premiers exemplaires dans la ville, on ne peut plus résumer le sort de la trottinette électrique aux mécanismes en libre-service, ces objets colorés posés au bord des rues de Paris sont des entrepreneurs indépendants œuvrant pour un démarrage réussi -en haut. .
Le scooter à batterie est devenu un moyen de transport personnel. En France, en 2021, 900 000 ont été vendues, selon les données compilées par la Fédération des professionnels de la micromobilité (FPMM), qui regroupe 52 entreprises liées à ce secteur. Les ventes ont augmenté de 42% par rapport à 2020, « et cette tendance devrait se poursuivre, tant que les industriels ne manqueront pas de ressources », a estimé Jocelyn Loumeto, délégué général de la FPMM.
L’assemblage du scooter nécessite des pièces mécaniques simples, ainsi que le moteur et la batterie qui sont produits par des sous-traitants. Or, les producteurs « ont souffert des problèmes d’accès aux matières premières, des effets de la politique du zéro Covid en Chine et de l’augmentation du coût du transport des conteneurs », explique Rudy Godoy, le directeur commercial français de Ninebot, le constructeur chinois qui est disposé. 10% du marché français d’ici 2022. En attendant, le scooter reprend la route.
« Premier marché européen »
La FPMM estime le nombre d’utilisateurs réguliers en France à 2,5 millions. Jocelyn Loumeto dit : « Gagner sa vie cache la forêt. » Selon lui, le revenu annuel des opérateurs comme Lime, Bird, Dott ou Voi ne dépasse pas 40 millions d’euros, contre 310 millions pour les ventes aux utilisateurs. Voir l’article : Frais excessifs pour certains contrats d’assurance-vie. Ils ont adopté leurs propres méthodes. Ils sont principalement proposés dans les hypermarchés et les grandes surfaces spécialisées. La grande distribution concentrerait, selon la FPMM, 50 % des ventes, contre 30 % pour les détaillants et 20 % pour Internet.
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