Le score IBET, un outil de mesure du bien-être au travail

Written By Sara Rosso

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Comment est né le « IBET Score », cet indice de mesure du bien-être au travail utilisant le dessin du célèbre Nutri Score, visible sur une multitude de produits alimentaires ? « Quand Didier Lombard, feu l’ancien dirigeant de France Télécom, avec qui j’ai pu collaborer au milieu des années 1980, a évoqué ‘la mode du suicide’ le 22 septembre 2008, cela m’a fait un grand choc », se souvient Victor. Waknine. Dirigeant accompli qui a occupé des fonctions opérationnelles dans divers grands groupes comme Lagardère ou Lehman Brothers – lors de la crise de 2008 -, celui qui était en charge des décisions de Mozart Consulting a donc porté les fonts baptismaux de son IBET Score, acronyme « d’indice bien – travailler ».

Trois ans plus tard, l’indice voit officiellement le jour. « Je me suis dit, à ce moment-là, qu’il y avait un problème avec la culture de la performance. « Trou dans la raquette » si j’ose dire, car la comptabilité ne prend pas en compte la performance du capital humain », détaille le dirigeant.

Grâce aux données de la Dares et de la CNAMTS (Caisse d’assurance maladie des travailleurs salariés, ndlr), l’IBET Score est filtré à travers les données de près de 20 millions de salariés du secteur privé. Et ainsi mesurer leur taux d’engagement. De « soutien » (A) à « appauvri » (E), l’indice est donc destiné à permettre aux entreprises du secteur privé d’ajuster leur politique de ressources humaines (RH).

Les services aux entreprises dans le vert, les médias mauvais élèves

Dans le détail, si le score IBET est supérieur à 0,90 point, l’accompagnement de l’employé est complet (A). Si, en revanche, il descend en dessous de 0,75, il bascule dans le rouge, l’engagement du salarié qui se concentre davantage sur l’épuisement (E). Les étapes intermédiaires sont : B, au lieu de « bien-être », C au lieu de « restrictions » et D au lieu de « déconnexion ». Ceci pourrez vous intéresser : Pourquoi l’Université est-elle un environnement d’insécurité financière pour les étudiants? – Rotonde.

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Avec un taux moyen, tous secteurs confondus, de l’ordre de 0,81, le taux moyen d’engagement des salariés est qualifié de « restreint » (C). Un taux qui correspond à un coût, pour l’entreprise, de 10 070 euros par salarié et par an. Avec des fortunes « très différentes » selon les domaines d’activité.

Ainsi, les services aux entreprises se rapprochent des sommets avec un score IBET de 0,90 alors que la communication et les médias grimpent difficilement à 0,79, en tranche D, cela représente le désaccord évoqué plus haut. Un métier loin d’être surprenant aux yeux d’Hakim, journaliste, ayant travaillé dans certaines des rédactions les plus réputées de Paris.

« La réalité du travail et le fonctionnement des rédactions sont loin du métier passionné dont je rêvais à l’école de journalisme. Plus les années passeront, plus cette profession sera minée par des politiques internes parfois incompréhensibles et des ordres contradictoires des managers. »

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La communication interne en question

Delphine, reporter d’image (JRI) dans le secteur de la communication institutionnelle a senti que j’étais hésitante au sein de la direction : « Il n’est pas rare qu’on me donne de nouvelles choses sans formation préalable et sans quelqu’un sur qui m’appuyer. De plus, au sein de ma structure, il n’y a même pas de service des ressources humaines. Sur le même sujet : Bien-être : 15 compléments alimentaires pour chouchouter vos intestins. » Des difficultés de communication interne, et pas seulement liées au secteur spécifique des médias, également évoquées dans une récente enquête de la société Steeple basée à Rennes, une solution qui permet aux entreprises de présenter leur personnel et de créer du lien entre collaborateurs.

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Ainsi, selon les conclusions de Steeple, 77% des salariés interrogés estiment que l’amélioration de la communication interne est une priorité. Pour cela, il existe des solutions comme la plateforme SaaS, Supermood, fondée par Kevin Bourgeois. « Notre travail consiste à créer des boucles de rétroaction conversationnelles au sein de l’entreprise afin que les idées et les synergies entre la direction, les RH et les employés circulent le plus harmonieusement possible. »

Supermood compte parmi ses 250 clients « un tiers du CAC 40 » et des entreprises comme le Crédit Agricole et TotalEnergies. Mais aux yeux de Delphine, le « mal » dont souffrent les médias en général est plus profond. « Je pense beaucoup à un changement complet de l’environnement professionnel. J’aime ce que je fais mais ne serait-il pas préférable d’évoluer dans un environnement plus sain ? « La question doit être posée.

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