En France, depuis le 14 mars, il n’est plus obligatoire de porter un masque à l’intérieur, sauf dans les transports en commun, les hôpitaux et les maisons de retraite. Une mesure agréable pour certains, mais bien pire pour d’autres. Interrogée par le quotidien espagnol El Periódico, Georgina del Valle, psychologue à l’hôpital universitaire Dexeus de Barcelone, est revenue sur ce phénomène, et l’a surnommé le « syndrome du visage vide ».
« Syndrome du visage blanc » : qui est concerné ?
« Syndrome du visage vide » : qui est concerné ?
« Le syndrome du visage blanc fait référence à la série de symptômes anxieux, qui peuvent apparaître après le retrait du masque anti-covid-19, et même à la simple idée qu’une personne est autorisée à le retirer », explique le spécialiste. Lire aussi : En Mayenne. Mise en place d’une réglementation dans les soins dentaires pour répondre aux urgences.
Selon elle, cela toucherait particulièrement les adolescents et certaines personnes seraient aux prises avec :
Peur d’être corrompu et de dévoiler son visage
La peur d’être contaminé et de dévoiler son visage
Chirurgicaux, FFP2, cousus à domicile… Les masques ont caché le bas de notre visage pendant près de deux ans. A voir aussi : Conseils santé – Comment prévenir la réapparition des infections urinaires ?. Il est donc normal de s’inquiéter de leur départ, ou de la perspective qu’ils soient relevés dans les derniers lieux liés à l’obligation du port du masque.
Georgina del Valle, deux principales explications à ce phénomène :
C’est à l’adolescence qu’on accorde la plus grande importance à l’apparence physique, avec une apparence complexe, c’est pourquoi il est difficile d’enlever le masque, explique la psychologue, après une si longue période.
Quelles sont les solutions pour réussir la sortie du masque ?
Quelles solutions pour réussir à faire tomber le masque ?
Le syndrome du visage vide n’est pas la mort. Heureusement, il existe des solutions pour aider les personnes qui hésitent à franchir le pas. A voir aussi : Cyclisme : Colbrelli met fin à sa carrière après son infarctus. Pour Georgina del Valle, « il faut traiter ce phénomène comme une phobie, car les sentiments sont les mêmes : peur et incertitude ».
La première solution consiste donc à vous exposer progressivement à la situation effrayante. Elle conseille aux personnes concernées de continuer à porter le masque si elles le jugent nécessaire et de le retirer progressivement, en commençant par le faire dans des situations moins préoccupantes, comme à l’extérieur en plein air.
Remarque : ce syndrome n’est pas mentionné dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5). Ce n’est pas un trouble reconnu, mais pas seulement une expression destinée à décrire ce phénomène social.