Par Aubin EymardPublié le 04/08/2022 à 18h16.
Parti du Jura fin mai, il a déjà parcouru plus de 1 000 km à la force des armes vers la côte atlantique. Il s’est arrêté lundi soir à Langon
Détendu mais un peu fatigué, Lucien Hartmann, 30 ans, s’apprête à entamer ce mardi 2 août son 71e jour de mer. Une grosse tendinite qui va du coude au bout des doigts le fait souffrir, mais sa…
Détendu mais un peu fatigué, Lucien Hartmann, 30 ans, s’apprête à entamer mardi 2 août son 71e jour de mer. Une grosse tendinite qui va du coude au bout des doigts le fait souffrir, mais sa motivation reste intacte. Cet Alsacien s’est lancé le défi de rejoindre l’océan en kayak gonflable en mai dernier. « J’ai toujours eu envie de construire un radeau et d’aller dans une rivière », explique-t-il, ce qui est pourtant totalement nouveau dans la discipline.
Si ce type d’aventure ne lui fait pas peur, c’est qu’il n’en est pas à son coup d’essai. Depuis dix ans, il travaille comme saisonnier en Suisse et voyage le reste du temps. Cette fois, le sommelier diplômé a décidé de partager son parcours avec tous ceux qui souhaitent l’accompagner.
Sur le réseau social Instagram (@lulusebarre), il publie les moments forts ou plus détendus de son aventure et réalise chaque jour un défi proposé par un abonné. 24h sans quitter son kayak, une journée complètement nu, à cueillir trois plantes comestibles ou encore à manger une prune avec un Bruno à Agen. Lucien Hartmann les a tous faits.
Canadairs contre kayak
Il a aussi eu quelques frayeurs, comme lorsqu’il a été poursuivi par des taureaux camarguais alors qu’il traversait un champ. Ceci pourrez vous intéresser : Tom Cruise a remercié les fans de « Top Gun » dans les airs pendant le saut…. Plus récemment, une poignée de Canadairs a failli l’avaler en faisant le plein à quelques mètres de son kayak.
Ce long voyage a déjà un peu plus rempli sa bibliothèque d’anecdotes, mais Lucien Hartmann a également commencé à rechercher l’isolement et le calme en naviguant. « J’adore ce lien avec la nature, ces deux mois m’ont beaucoup appris sur la résilience et la patience », confie-t-il.
Avec 8 heures par jour de rame sur son bateau, le trentenaire espère parcourir 25 à 35 kilomètres quotidiennement et bientôt boucler ce parcours. Sa destination finale n’est pas encore connue car le vagabond préfère laisser les portes ouvertes à de nouvelles rencontres. Une chose est sûre cependant, vos abonnés seront au courant dès son arrivée.
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