La Cour administrative suprême s’est mise d’accord mardi avec la coalition des partis de gauche sur les attributions dans la présentation du résultat des élections législatives.
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CONTEXTE
Le Conseil d’Etat demande au ministère de l’intérieur de considérer la Nupes « comme une nuance politique unique »

Le Gouvernement a tranché en faveur de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale à sa demande en lien avec la nuance politique des élections législatives des 12 et 19 juin. Ceci pourrez vous intéresser : Le patron de Volkswagen n’est pas sûr qu’Apple veuille produire une voiture.
« Le juge des référés au Conseil d’Etat ordonne aujourd’hui au ministre de l’Intérieur de prendre en compte le Nupes comme une nuance politique en soi dans la présentation des résultats qui seront rendus par les élections législatives des 12 et 19 juin. 2022, peut-on lire dans le communiqué publié ce mardi. « Il estime que compter séparément les partis politiques de cette coalition peut porter atteinte à la sincérité de la présentation des résultats électoraux », est-il encore indiqué dans le même communiqué.
« Le juge en cabinet observe que le Nupes rassemble les principaux partis et formations politiques de gauche autour d’un programme commun et de candidats individuels dans toutes les circonscriptions, et qu’il constitue un courant politique qui participe à sa structuration. le débat sur les élections législatives en 2022 », poursuit l’instance.
« Le juge note que les résultats des candidats de la majorité présidentielle seront comptés sous une teinte « Ensemble ! » et que ceux des candidats écologistes appartenant au Nupes seront comptés sous une autre teinte (« ECO ») avec d’autres mouvements écologistes n’appartenant pas à Nupes », peut-on également lire. Le communiqué conclut :
[Le juge] estime donc que l’absence de comptage sous une seule nuance des suffrages exprimés pour les candidats du Nupes est de nature à porter atteinte à la sincérité de la présentation des résultats électoraux. Pour ces motifs, les arrêts d’application en référé du Premier ministre ordonnent au ministre de l’Intérieur d’inclure Nupes dans le réseau nuance pour les candidats aux élections législatives avant le 10 juin 2022, afin d’assurer une présentation sincère des résultats du scrutin des 12 et 19 juin. .
« VICTOIRE ! Le Premier ministre charge le ministre de l’Intérieur de considérer le Nupes comme une nuance politique à part entière pour les élections législatives. Les manœuvres de Darmanin sont rejetées ! », Manuel Bompard, négociateur en chef du Nupes et désormais candidat aux législatives de Marseille, a répondu sur Twitter.
Tout le live
C’est la fin de ce direct, merci de nous avoir suivis !
Il est temps de clôturer ce live et merci de votre fidélité. Nous nous retrouverons demain à 07h30 pour lancer une nouvelle politique directe, où nous continuerons à suivre et à interpréter ensemble cette campagne des élections législatives, puisque le premier tour a lieu le dimanche 12 juin. Voir l’article : Suzuki passe à la vente de motos en ligne.
Dans l’Isère, une campagne paisible pour Olivier Véran, l’« enfant du pays »
L’ancienne ministre de la Santé, toujours dans le nouveau gouvernement d’Emmanuel Macron, avait failli être élue dès le premier tour des élections législatives en 2017 dans la 1ère circonscription du département, écrit notre envoyé spécial Olivier Faye. Lire aussi : Comment vendre une voiture en toute sécurité ?.
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Comment des députés trafiquent leur propre fiche Wikipédia
Tout au long de leur mandat, et plus encore avant les législatives, les élus tentent de changer la page qui les concerne, quitte à enfreindre les règles du lexique communautaire en ligne, écrivent nos journalistes Luc Martinon et Jérémie Baruch.
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Climat : Emmanuel Macron ou Jean-Luc Mélenchon, quelle planification ?
Dans ce cinquième épisode de notre podcast « Human Heat », Aurélie Trouvé (LFI) et Pascal Canfin (Renew) évoquent leurs méthodes pour atteindre la neutralité carbone en 2050.
« Quand Jean-Luc Mélenchon dit qu’un refus d’obtempérer n’est pas passible d’une balle dans la tête, il a raison », estime Julien Bayou
Pour le secrétaire national Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Jean-Luc Mélenchon a « raison » dans sa critique des forces de l’ordre. « Quand Jean-Luc Mélenchon dit que refuser de la suivre est passible de 15.000 euros d’amende et non d’une balle dans la tête, oui, il a raison », a déclaré mardi l’écologiste Julien Bayou. Il a été interrogé au micro de BFM-TV sur les propos – « la police tue » – de l’artisan de la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale, dont fait partie EELV, après la mort du passager d’un véhicule accidenté par la fusillade. d’un policier après un prétendu refus d’obtempérer.
– Nous sommes favorables à la révision du schéma policier et nous voulons augmenter le nombre de policiers, pour qu’il soit bleu là où il le faut, s’est défendu Julien Bayou.
« Je pense qu’on peut en parler sereinement, sans être stigmatisé ‘anti-puce' », a également insisté le candidat à la loi dans le Ve arrondissement de Paris, mettant en avant « l’enjeu de la restauration de la confiance entre la population et sa police ».
« Ce que joue Macron est sa trace dans l’histoire et celle-ci ne peut plus tourner exclusivement autour de sa personne », estime notre éditorialiste Françoise Fressoz
Tout à l’orée de cette seconde période est construit pour que le macronisme survive au chef de l’Etat. De « je », le président est contraint de passer à « nous » sans garantie de succès, écrit notre chroniqueuse Françoise Fressoz dans sa chronique.
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Emmanuel Macron se rendra demain en Seine-Saint-Denis pour aborder les thèmes du sport et de la jeunesse
Le président de la République, Emmanuel Macron, se rendra demain mercredi à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) pour aborder le sujet des pratiques sportives, notamment des jeunes, a annoncé l’Elysée en fin de journée. A quatre jours du premier tour des élections législatives, le chef de l’Etat effectuera ainsi une troisième visite sur le social, après l’hôpital de Cherbourg et l’école de Marseille la semaine dernière.
Emmanuel Macron doit inaugurer un « dojo solidaire », a précisé l’Elysée, l’occasion de « faire le point sur le déploiement des infrastructures sportives de proximité qui se dessine dans les quartiers grâce au « Plan 5000 parcelles ». Il doit également assister à des démonstrations de breakdance.
Ce plan, annoncé en octobre 2021, prévoit la construction, avec l’aide de l’État, de 1000 « city stades » (terrains multisports), 1000 dojos et salles d’arts martiaux, 500 terrains de basket 3X3 pour augmenter l’entraînement, 500 terrains de paddle-tennis, 500 skate parks, 200 sites sportifs mobiles comme des piscines et des équipements « innovants » utilisant le numérique.
Le chef de l’Etat doit aussi revenir sur le déploiement du Pass Sport, une mesure annoncée en mai 2021 pour accompagner la reprise des licences dans les clubs sportifs après la crise sanitaire. Sport Pass permet aux jeunes de 6 à 18 ans, sur critères sociaux, de réduire le coût de l’inscription de 50 euros.
La CGT fait campagne pour une allocation d’autonomie pour les jeunes
La CGT a présenté aujourd’hui son plan jeunesse, qui comporte dix objectifs principaux, dont la mise en place d’une allocation d’autonomie équivalente à 80 % du SMIC, à cinq jours du premier tour des élections législatives.
« Depuis plusieurs quinquennats, et l’actuel président ne déroge pas à la règle, les gouvernements ont délaissé la jeunesse et renoncé à mettre en place un plan politique global pour la jeunesse (…). Le dernier gouvernement (… ) excellait en étant le seul à avoir réduit les aides directes aux étudiants », a déclaré la secrétaire fédérale Céline Verzeletti lors d’une conférence de presse au siège de la CGT à Montreuil (Seine-Saint-Denis).
Alors qu’une « rupture radicale s’impose », le plan promeut dix objectifs, dont la mise en place d’une « allocation d’autonomie pouvant aller jusqu’à 80% du SMIC ». Celui-ci est monté depuis le 1er mai à 1.645,58 euros bruts, mais la CGT rappelle sa revendication d’un Smic à 2.000 euros bruts. Cette prestation devrait s’adresser à tous les jeunes, et pouvoir être « modulée en fonction de la situation et de l’évolution du jeune jusqu’à son autonomie ». Elle sera indépendante des ressources du foyer fiscal pour être rattachée au seul bénéficiaire. Autres propositions : « un vrai statut de stagiaire », la mise en place d’allocations pour les jeunes demandeurs d’emploi, ou encore « une garantie d’accès à un logement digne, durable et abordable ».
La CGT profite de « cette campagne électorale pour interpeller les candidats progressistes afin qu’ils abordent les questions liées à la jeunesse », a expliqué Mme. Verzeletti. La Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) prévoit dans son programme de « créer une allocation d’autonomie pour les jeunes au-delà du seuil de pauvreté (1.063 euros pour une personne seule) ».
Au-delà du contexte électoral, il s’agit aussi pour la CGT d’essayer de toucher un public plus jeune, alors que « nous sommes une petite organisation vieillissante », a reconnu le secrétaire fédéral. « On ne fédère pas assez les jeunes », ils vont « beaucoup plus tard dans une situation professionnelle » et sont souvent dans des situations précaires qui ne favorisent pas cet engagement, a-t-elle souligné.
Jean-Luc Mélenchon et le gouvernement s’affrontent sur la question du maintien de l’ordre après une suite de faits divers
Plusieurs membres de l’exécutif ont pris ces dernières heures des mesures pour condamner les déclarations du chef de file de La France insoumise, qui a affirmé que « la police tue », après qu’une femme a été tuée par balle après un contrôle à Paris.
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Pour le ministre de la justice, Jean-Luc Mélenchon « va trop loin » après ses propos sur « la police qui tue »
Pour Eric Dupond-Moretti, « Jean-Luc Mélenchon va trop loin » dans sa critique des forces de l’ordre. Selon le garde des sceaux, c’est un « dérapage contrôlé » qui est un « scandale ».
« C’est insupportable de la part d’un haut responsable politique, surtout en cette période électorale », a déclaré Garde des Sceaux sur BFM-TV, lançant : « C’est le bureau politique de LFI qui distribue la justice dans ce pays ? ».
Mort d’une femme lors d’un contrôle de police à Paris : Elisabeth Borne fustige les propos « outranciers » de Jean-Luc Mélenchon, qui dénonce une première ministre « technocrate sans cœur »
A cinq jours du premier tour des élections législatives, la mort d’une femme dans une voiture à Paris dimanche 5 juin, après un contrôle de police qui a eu lieu la veille, sonne la fin de la campagne. Dans deux messages postés lundi sur Twitter, Jean-Luc Mélenchon a d’abord dénoncé « la peine de mort pour refus d’obtempérer » et « un abus de pouvoir inacceptable », puis a confirmé que « la police tue » s’il s’en prend aussi à l’alliance syndicat. , qui prend la défense des officiels, qu’il décrit comme un «vrai groupe».
Invité de France Inter mardi matin, le député « insoumis » s’est expliqué sur ses propos, critiqués dans les dernières heures par la majorité d’extrême droite. « Il y a au moins un responsable dans ce pays qui n’accepte pas le développement de l’usage de la force policière telle qu’elle est désormais définie par le pouvoir politique qui commande », a-t-il déclaré. martelé et a refusé d’être qualifié d' »anti-puce » en général. , mais favorable à une réforme de la doctrine de l’usage de la force et de l’organisation de la sécurité publique en France.
Sur France Bleu, mardi midi, la Première ministre Elisabeth Borne a jugé « très choquants » les propos du leader de LFI. « Je trouve très choquant que Jean-Luc Mélenchon attaque systématiquement la police avec des propos outrageants », a-t-elle déclaré. La police accomplit une mission difficile au service des Français. « Pour Mme Borne, « une enquête médico-légale est en cours, il y a aussi une enquête de l’IGPN, on ne peut pas avoir, comme Mélenchon, une présomption de culpabilité par rapport à la police ».
Dans la foulée, le sous-préfet LFI des Bouches-du-Rhône a répondu sur son compte Twitter : « Pour elle, moi seul je suis un problème. Borne, premier ministre technocratique sans cœur, sans compassion humaine, sans principe républicain de puissance publique », a-t-il déploré.
Lire aussi : Mort d’une femme lors d’un contrôle de police à Paris : Elisabeth Borne fustige les propos « outranciers » de Jean-Luc Mélenchon, qui dénonce une première ministre « technocrate sans cœur »
« Vous pouvez nous faire confiance » sur l’économie, a assuré Jean-Luc Mélenchon lors d’une conférence de presse pour défendre le programme de la Nupes
« Oui, vous pouvez nous faire confiance » pour contrôler l’économie et le budget de l’Etat, a assuré cet après-midi Jean-Luc Mélenchon à cinq jours du premier tour des législatives, et s’est entouré d’économistes pour présenter le programme économique « régulé » de la Gauche unie.
Durant sa campagne présidentielle, quiconque souhaitait être nommé Premier ministre avait consacré trois heures à diffuser le coût de son programme. Jean-Luc Mélenchon a remarqué que les opposants prédisaient toujours « l’hiver nucléaire et l’invasion des criquets » s’il arrivait au pouvoir, et a tenu à confirmer les idées de son programme économique.
Il était accompagné des économistes Eric Berr, maître de conférences à l’université de Bordeaux, Cédric Durand, maître de conférences à l’université Paris-XIII, Aurélie Trouvou, présidente du Parlement de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), et Manon Aubry, Député européen spécialisé dans l’évasion fiscale.
M. Mélenchon a rappelé les surcoûts qu’il prédit et estime qu’ils induiront un effet de levier : « 250 milliards seront injectés, et quand ils en auront fini avec leur circuit – utilisé en investissements, distribué en salaires, utilisé en équipement -, à A l’autre bout, 267 milliards iront aux impôts et cotisations sociales.» Parmi les dépenses, l’investissement de 50 milliards d’euros par an dans la « bifurcation écologique » et les services publics, 75 milliards dans la création d’un million d’emplois publics et revalorisation des fonctionnaires, et 125 milliards d’aides, subventions et redistributions de richesses.
Jean-Luc Mélenchon a chanté : « Il est temps de vivre avec son temps : la mondialisation heureuse est finie, le libéralisme et le marché ont montré leur incapacité absolue à résoudre les grandes crises qui surgissent, crise climatique, crise du carburant, des céréales, des migrations. Selon lui, « il faut inventer autre chose, une économie qui part des besoins, régulée, contrôlée, négociée ». « Oui, vous pouvez nous faire confiance », avons-nous dit aux Français. Nous avons organisé, planifié, réfléchi à ce qu’il fallait faire, dit-il.
Aurélie Trouvou, elle-même académicien en économie, a déclaré : « Ce que nous faisons est soutenu par une grande partie de la profession » par des économistes, par opposition aux « données erronées, caricatures et idées reçues » véhiculées par elle des « think tanks qui soutiennent Macron ». Elle a fait référence spécifiquement à l’Institut Montaigne et à Terra Nova.
Eric Berr a appelé à une hausse des salaires, « qui permettrait de lutter contre la stagflation qui nous menace », mélange de stagnation économique et d’inflation. Et Cédric Durand a estimé que « la situation de la dette publique est très favorable » pour investir, à des taux d’intérêt très bas.
Le Conseil d’Etat donne raison à la Nupes sur l’attribution des nuances politiques
Une première victoire… au niveau juridique de la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale (Nupes). Dans une décision de mardi, le Premier ministre a chargé le ministère de l’Intérieur de « reconnaître Nupes comme une nuance politique unique dans la présentation des résultats qui seront faits » lors des deux tours des élections législatives, conformément à ce qui a été réclamé par, pour depuis plusieurs semaines, l’alliance des partis de gauche.
Lire aussi : Elections législatives 2022 : le Conseil d’Etat donne raison à la Nupes sur l’attribution des nuances politiques
Comment « Le Monde » attribue les nuances politiques aux candidats pour les législatives
Etant donné que le réseau routier du ministère de l’Intérieur ne reflétait pas les équilibres et les coalitions politiques de la campagne électorale, nous avons choisi de le délimiter.
Lire aussi : Comment « Le Monde » attribue les nuances politiques aux candidats pour les législatives 2022
Jean-Luc Mélenchon célèbre la « victoire » de la Nupes face au ministère de l’intérieur quant à la nuance politique en vue des élections législatives
Jean-Luc Mélenchon se réjouit de la décision du Premier ministre, qui charge le ministère de l’Intérieur de prendre en compte la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) comme « une nuance politique en soi » lors des élections législatives des 12 et 19 juin. .
« Victoire. Le Premier ministre confirme le devoir de Darmanin de nous nommer et de nous compter comme Nupes pour les législatives », a tweeté mardi après-midi l’artisan Nupes. « Darmanin et Macron doivent arrêter leurs hacks et caprices », a-t-il déclaré.
« Les arguments de la majorité étaient très superficiels. Nous étions assez confiants, mais dans ce contexte c’est quand même une bouffée d’air frais. C’était clairement une petite manœuvre, sanctionnée par le Premier ministre, a déclaré M. Mélenchon, qui a répondu au Monde.
« Victoire ! », s’est également exclamé le patron d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Julien Bayou, qui y voit un « gros claquement de doigts pour le ministre de l’Intérieur, qui avait osé cette manœuvre et reconnu la bannière habituelle de son mouvement, mais pas le nôtre. . « .
Le communiste Ian Brossat s’est également félicité du fait que « les grossières manipulations du ministre de l’Intérieur viennent de faire des ravages sur le Premier ministre ».
Pourquoi le Conseil d’Etat a-t-il été contraint de se pencher sur la question des nuances attribuées aux candidats ?
La Cour administrative suprême avait en effet saisi une suspension provisoire prononcée par La France insoumise (LFI), Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Génération. s, Génération Écologie, NPD, Parti communiste français (PCF), Parti socialiste (PS) et Nupes. Tous ces partis ont condamné une circulaire du ministère de l’Intérieur en date du 13 mai adressée aux préfets relative à l’attribution de nuances aux candidats aux élections législatives, expliquait récemment notre journaliste Patrick Roger.
Les candidats contestaient la « différence de traitement » entre les candidats de Nupes et les candidats d' »Ensemble ! » La majorité du président ». Les premiers ont été nuancés selon qu’ils sont investis par LFI, PCF ou PS, les autres sont mêlés dans une nuance globale « écologiste », qui réunit à la fois les candidats liés au Nupes et d’autres candidats écologistes sans lien de parenté, comme le Parti Animal. Quand il s’agissait des candidats de « l’Ensemble ! » Majorité présidentielle », quelle que soit leur formation – La République en marche, MoDem, Horizons ou autres -, ils étaient tous regroupés ensemble dans la même nuance. Pour Nupes, cette décision, qualifiée de « manœuvre », peut « changer la sincérité du bulletin de vote ».
Lire aussi : Le Conseil d’Etat se penche sur la question des nuances attribuées aux candidats
Le ministère de l’intérieur annonce la « modification de la grille des nuances afin de créer la nuance Nupes » pour les élections législatives
Mardi, le Premier ministre a ordonné au ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin de prendre en compte la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale (Nupes) comme « une nuance politique en soi » lors des élections législatives des 12 et 19 juin, donnant raison aux partis politiques qui formé Nupes, qui l’avait poursuivi en référé.
Le ministre a estimé que « compter séparément les partis politiques de cette coalition pourrait porter atteinte à la sincérité de la présentation des résultats électoraux », a-t-il expliqué dans un communiqué.
Le ministère de l’Intérieur « prend acte de la décision du ministre sur la nuance des candidats aux élections législatives ». « Il veut modifier la grille d’ombre pour créer l’ombre Nupes », explique Place Beauvau.
Le Conseil d’Etat demande au ministère de l’intérieur de considérer la Nupes « comme une nuance politique unique »
Le Gouvernement a tranché en faveur de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale à sa demande en lien avec la nuance politique des élections législatives des 12 et 19 juin.
« Le juge des référés au Conseil d’Etat ordonne aujourd’hui au ministre de l’Intérieur de prendre en compte le Nupes comme une nuance politique en soi dans la présentation des résultats qui seront rendus par les élections législatives des 12 et 19 juin. 2022, peut-on lire dans le communiqué publié ce mardi. « Il estime que compter séparément les partis politiques de cette coalition peut porter atteinte à la sincérité de la présentation des résultats électoraux », est-il encore indiqué dans le même communiqué.
« Le juge en chambre du Premier ministre observe que le Nupes rassemble les principaux partis et formations politiques de gauche autour d’un programme divisé et de candidats individuels dans toutes les circonscriptions, et qu’il constitue un courant politique participant à la structuration de l’instance. .
« Le juge note que les résultats des candidats de la majorité présidentielle seront comptés sous une teinte « Ensemble ! » et que ceux des candidats écologistes appartenant au Nupes seront comptés sous une autre teinte (« ECO ») avec d’autres mouvements écologistes n’appartenant pas à Nupes », peut-on également lire. Le communiqué conclut :
[Le juge] estime donc que l’absence de comptage sous une seule nuance des suffrages exprimés pour les candidats du Nupes est de nature à porter atteinte à la sincérité de la présentation des résultats électoraux. Pour ces motifs, les arrêts d’application en référé du Premier ministre ordonnent au ministre de l’Intérieur d’inclure Nupes dans le réseau nuance pour les candidats aux élections législatives avant le 10 juin 2022, afin d’assurer une présentation sincère des résultats du scrutin des 12 et 19 juin. .
« VICTOIRE ! Le Premier ministre charge le ministre de l’Intérieur de considérer le Nupes comme une nuance politique à part entière pour les élections législatives. Les manœuvres de Darmanin sont rejetées ! », Manuel Bompard, négociateur en chef du Nupes et désormais candidat aux législatives de Marseille, a répondu sur Twitter.
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