Quelle que soit la situation dans laquelle ils évoluent, les assureurs mettent tout en œuvre pour maintenir le pouvoir d’achat des Français. Leur organisation représentative vient de présenter le détail des engagements qu’ils ont pris à cet effet. L’une consiste à limiter l’augmentation moyenne des primes en dessous de l’inflation.
L’environnement dans lequel évoluent les compagnies d’assurance automobile s’est beaucoup détérioré ces derniers temps. Ils sont notamment confrontés à l’augmentation du coût de la réparation des voitures, explique la présidente de France Assureurs, Florence Lustman. Elle a comparé le coût d’une pièce détachée en France et dans les pays européens voisins. Elle est alors arrivée à la conclusion que la différence de coût sur un article identique peut atteindre la moitié.
Un groupe de travail sera formé dans les prochains mois pour connaître les raisons de la baisse de prix et comment y parvenir. Par exemple, selon Florence Lustman, l’utilisation de pièces d’occasion contribuerait à une réduction de 40% des coûts pour les assureurs.
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Les assureurs ont malgré tout créé un bouclier contre l’inflation
Le président de la Fédération française de l’assurance a également souligné l’exceptionnalité de l’année en matière de sinistres climatiques. Conséquence des différentes catastrophes qui ont frappé la France ces derniers mois : sécheresse, grêle, tempêtes, inondations, etc. L’organisation représentative des assureurs a récemment présenté les chiffres des dépenses de ses adhérents pour répondre à ces catastrophes. Entre janvier et août 2022, quelque 5,2 milliards d’euros ont été redistribués, révèle-t-elle. A titre de comparaison : depuis 2017, la moyenne annuelle est calculée à 3,5 milliards d’euros.
Florence Lustman a rappelé ces différentes situations pour conforter la valeur du paquet anti-inflation édicté par les assureurs. Un dispositif dévoilé lors d’un discours conjoint le 20 septembre par Bercy et le président de France Assureurs. Ceci pourrez vous intéresser : Le contrôle technique des véhicules à deux roues est immédiatement obligatoire. Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a déclaré en prélude :
Florence Lustman a poursuivi en disant que les primes d’assurance moyennes seront maintenues en dessous de l’inflation en 2022-23. Cette mesure concerne les contrats soins, habitation et voiture. Cela se voit sur les prix des offres affichées sur les comparateurs d’assurances.
Les cotisations de certains ménages pourraient croître notablement
Le ministère de l’Économie se référera à l’indice de référence des assurances INSEE pour contrôler le respect de ces engagements. Voir l’article : Quelle assurance auto choisir selon votre type de véhicule ? | rezulteo. Le président de la Fédération française des assurances a répondu :
Certes, la prime moyenne d’assurance reste inférieure à l’inflation. Cependant, certains clients peuvent encore connaître une augmentation plus importante de leurs factures. Bercy a précisé que tout sera déterminé par le comportement individuel de chacun. En revanche, a ajouté le ministre de l’Economie, certains assureurs pourraient faire preuve de plus de générosité en appliquant un gel.
Le bouclier contre l’inflation comprendra également deux autres mesures exclusivement destinées aux jeunes demandeurs d’emploi :
Cependant, l’âge maximum pour en bénéficier n’est pas précisé. Florence Lustman a annoncé que d’autres mesures prises individuellement par les compagnies d’assurance apparaîtront dans les prochaines semaines. Ils peuvent prendre la forme d’un soutien financier ou d’un gel des prix sur certains contrats d’entrée de gamme.
Ce bouclier assurantiel complète les boucliers bancaires et tarifaires déjà existants pour sauvegarder le pouvoir d’achat des Français.