La Banque centrale européenne a exhorté les banques à être mieux préparées à faire face aux risques météorologiques.
Les banques de la zone euro doivent encourager « de toute urgence » la prise en compte du changement climatique dans leur stratégie, sur la base des résultats du premier test de résistance mené par la Banque centrale européenne qui a montré que « les deux tiers des revenus » des établissements sont associés à la pollution de l’environnement. Activités.
En janvier, la BCE a lancé ce test massif de résistance aux tremblements de terre avec les principales banques de la zone euro, une initiative sans précédent pour le centre. Il vise à mesurer la capacité des banques à surmonter les effets d’autres risques liés au réchauffement climatique, qu’ils soient physiques (inondation, sécheresse) ou monétaires (changement climatique, inflation carbone). L’exercice, impliquant 104 banques euro, a montré que « 60% des banques n’ont pas une gestion adéquate des risques liés au climat », selon la BCE.
70 milliards d’euros

Seuls 20% des établissements « considèrent la situation comme volatile tout en prêtant », précise le centre. Cependant, « près des deux tiers des revenus des banques provenant des entreprises non financières proviennent de l’industrie consommatrice de gaz », selon le rapport. Sur le même sujet : Quand arrêter d’acheter des Bitcoins ? | Ardoise.com. Dans un scénario à court terme, combinant le risque de sécheresse et d’inondation, avec une hausse des prix du carbone, les 41 banques évaluées pourraient perdre au total « 70 milliards d’euros ».
« Il est important que les banques redoublent d’efforts sur la gestion des risques liés au climat », a conclu Frank Elderson, vice-président de la BCE, lors d’une conférence de presse. Ces résultats n’entraîneront pas directement de nouvelles demandes de capitaux, a déjà averti la BCE. Mais ils se nourriront du niveau « qualitatif » du soi-disant « système d’examen et d’évaluation » (SREP) qui mesure le risque que mesure chaque banque.
La présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, considère le changement climatique comme l’une des plus grandes menaces pour l’économie et le secteur bancaire dans les années à venir.