Les bonnes décisions alimentaires : distinguer le vrai du faux !

Written By Sara Rosso

Rédactrice passionnée depuis plus de de 15 ans. Sara vous trouve les dernières infos

• Le jeûne intermittent, c’est la panacée

Très populaire, le jeûne intermittent consiste en une alternance de périodes de régime et de phases d’alimentation normale. Par exemple, un ou deux jours de jeûne strict par semaine (à 400-500 kcal par jour) peuvent être pratiqués, et le reste des jours peut être consommé sans restriction. « D’après les études, ce régime semble produire les mêmes résultats en termes de perte de poids qu’une restriction constante à 1 500 kcal par jour. Ceci pourrez vous intéresser : Manger des aliments avec un score Food Compass élevé est associé à une meilleure santé à long terme. – Libération palestinienne. Certaines personnes trouveront ce système d’alternance plus confortable car il permet de gagner des moments de détente. risque de sauter des repas les jours où tout est permis et donc de provoquer des troubles du comportement alimentaire », souligne Jean-Michel Lecerf, nutritionniste.

Autre schéma possible : jeûner pendant seize heures et ne manger que les huit heures restantes. Par exemple, en arrêtant toute nourriture tous les soirs à 18h00 et en ne mangeant plus avant 22h00. « Ce système conduit inévitablement à moins manger, et donc à perdre du poids, car on dîne rarement copieusement à 18h, et on va sans doute faciliter le petit-déjeuner. Mais cela ne remet pas en cause ses habitudes alimentaires car pendant la tétée, on peut mangez ce que vous voulez », note le médecin. Un mauvais point pour maintenir un poids santé sur le long terme.

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• Je ne mets que des produits allégés dans mon Caddie

Les produits légers ne doivent pas être surestimés ou interdits. « Ils ne résolvent pas les problèmes de poids eux-mêmes car ils entraînent inévitablement le phénomène de compensation : on puise du sucre et des graisses ailleurs que l’on ne trouvait pas dans les aliments allégés. Cependant, ces compensations semblent être un peu inférieures au déficit créé par des produits allégés. Donc, au final, il y a peu de bénéfice », observe Jean-Michel Lecerf. Ceci pourrez vous intéresser : Le « pouvoir » de la vitamine D dans l’expérience de la douleur. Alors oui, pourquoi ne pas manger des saucisses maigres de temps en temps pour réduire un peu les calories et les graisses saturées ? Mais lorsqu’il s’agit de produits laitiers, choisir une faible teneur en matières grasses est une erreur de calcul. Nous obtenons quelques calories, mais nous perdons d’énormes avantages, car les graisses contenues dans les produits laitiers sont très utiles pour la prévention du cancer du côlon, ajoute-t-il. Quant à l’aspartame, prudence : on soupçonne qu’il déséquilibre le microbiote et favorise ainsi le développement du diabète de type 2.

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• Avec les box livrables à domicile, je vais maigrir

Des « repas minceur » livrés tous les jours tout prêts à domicile : c’est la proposition de certaines enseignes. Puisque l’investissement est important – une centaine d’euros par semaine – sommes-nous sûrs d’avoir notre argent et de perdre du poids durablement ? « Cette approche peut aider certaines personnes qui n’ont pas la motivation pour se débarrasser de leur excès de poids par elles-mêmes. Tant que vous ne grignotez pas à côté, les portions sont adéquates, les repas sont équilibrés et respectent les normes nutritionnelles. Lire aussi : « Intelligence nutritionnelle » : mangez-vous sans le savoir ce dont vous avez besoin ?. . Alors pourquoi pas ? », avoue le Dr Lecerf. Mais sans oublier de souligner la limite fondamentale de la formule : elle n’éduque pas. « Un jour ou l’autre, il faudra se passer de cartons ! Et ce jour-là, on risque de se retrouver bien démunis : on n’apprendra pas à cuisiner, ni à choisir les bons aliments, on ne pensera pas à son rapport à la nourriture » , prévient-il, tous les kilos perdus, et probablement plus.

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• La monodiète: un régime simple à suivre et efficace?

Manger uniquement des bananes, uniquement du riz ou uniquement des raisins pendant un certain temps, le temps de perdre du poids : c’est le principe de la monodiète. « C’est complètement con ! Le docteur Lecerf est en colère. Bien sûr que ça marchera dans un premier temps : malgré toute sa bonne volonté, on ne pourra pas manger plus de 1 500 ou 1 800 kcal par jour d’un aliment. C’est trop monotone et malade Mais dès qu’on reviendra à une alimentation normale, on reprendra du poids. Le poids n’est pas facilement manipulable : si on se livre à de telles bidouillages, on aura tendance à maigrir. « Emballage en réaction », insiste-t-il. Il faut rester à l’écart de ce genre de promesse aux accents de « pensée magique » : la mono-régime va détoxifier votre organisme, le purifier. » Ces affirmations sous-entendent que la nourriture est vénéneuse. Non, ça nous maintient en vie ! », lance-t-il. Au lieu de s’enfermer dans une relation de méfiance vis-à-vis de la nourriture, mieux vaut essayer d’approfondir ses connaissances sur ce qui constitue une alimentation saine, équilibrée et variée.

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• Les « brûle-graisse » sont la solution à mes kilos

Le concept est alléchant : avaler des gélules qui limitent l’absorption des graisses que nous entrons dans le système intestinal. Cette promesse n’est pas tout à fait étrange. « Il existe un médicament appelé Xenical, qui est prescrit exclusivement aux personnes obèses, dont la molécule, l’orlistat, bloque l’action de l’enzyme qui permet la digestion des graisses. Les graisses non digérées restent dans le tube digestif et sont éliminées dans les selles. Un petit un gain de poids a pu être observé, mais il diminue avec le temps », explique le Dr Jean-Michel Lecerf. Une version à la moitié de la dose était proposée en vente libre sous le nom d’Alli, mais n’est plus commercialisée en France. en ligne, mais il vaut mieux ne pas courir le risque de contrefaçon. Et que dire des produits labellisés « brûleurs de graisse » ou « pièges à graisse » à base de complexes à base de plantes qui sont vendus librement dans les pharmacies ou les magasins d’alimentation diététique ? « Certains ont pu montrer certains effets in vitro ou dans des modèles animaux, mais jamais dans des essais humains. Leurs fabricants leur attribuent divers mérites – réduire l’assimilation des graisses, augmenter le métabolisme cellulaire, agir sur l’oxydation des graisses – rien de tout cela n’a été établi par des études à haut niveau de preuve », insiste Jean-Michel Lecerf.

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Notre expert : Dr Jean-Michel Lecerf, nutritionniste, directeur du service nutrition à l’Institut Pasteur de Lille, auteur du livre Le surpoids est-il dans la tête ou dans l’assiette ?, éditeur. Quae