Des matchs de foot aux courses équestres, tout est propice au jeu… mais avec ses conséquences. On en parle avec Robin Bernaud, Corentine Feltz, Fabien Emo et Willy Rovelli.
500 millions d’euros auraient été versés lors des matches de Coupe du monde. Sur le même sujet : Garmin Epix Gen 2, test et avis : qui pourrait faire mieux… à part Garmin ?.
Les militants ont pour la plupart entre 18 et 25 ans, le monde des paris sportifs ne s’en cache pas : ce sont les jeunes qui sont visés. Hervé Martini, secrétaire général de l’Association française des addictions, l’a confirmé : « Si vous regardez les publicités, on est vraiment dans un univers de jeu vidéo ou de manga ». Les jeunes qui sortent du travail : « Oui, on a cette idée qu’on peut vivre avec et c’est de l’argent facile et il n’y a pas de problèmes. Pourtant on parle d’addiction, qui est dangereuse et de maladie avec ce problème de jeu » .
L’addiction au jeu ne se limite pas aux seuls jeux en ligne : « Le bon jeu qui rend accro c’est le jeu où il y a un délai entre le pari et le résultat, la vitesse du jeu. Nous ne sommes pas complètement intéressés par les jeux. Un pari par semaine. Et le virtuel joue beaucoup ». Une addiction qui peut arriver sans le savoir, souvent vos proches commenceront à comprendre : « On passe beaucoup de temps à jouer, on est enfermés dans une bulle, tout est focalisé sur le jeu. Il y a un sentiment de souffrance . mais c’est compensé par le désir de « finir ». Ensuite, il y a l’anxiété ou l’insomnie ».
Hervé Martini revient sur les premiers signes qui devraient alerter ceux qui sont proches des enfants notamment dans notre podcast et propose quelques astuces pour éviter les familiarités avec les enfants et les moneymakers.