Au lendemain de la découverte d’un couple tué d’un coup de fusil de chasse, ce mardi à Morre, le procureur de Besançon confirme que l’hypothèse retenue est celle d’un assassinat commis par le conjoint, suivi d’un suicide. Inconnu de la justice, le quadragénaire avait laissé un mot pour annoncer son crime, commis sur fond de séparation.

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L’inquiétude croissante en fin d’après-midi
07 sept. 2022 à 16:14

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Assis côte à côte dans le canapé
| mis à jour le 08 septembre 2022 à 09h09 Voir l’article : Archipel de Santorin, le plus beau paysage de Grèce.
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« Récupère le camping-car, les fusils, les bouteilles, toutes mes affaires »

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La solidarité « exemplaire » du voisinage
La paisible rue des Bouvreuils vit un cauchemar éveillé. À Morre, personne ne pouvait imaginer la tragédie dévastatrice qui a coûté la vie à deux personnes ce mardi après-midi, tout en brisant de nombreuses autres vies comme effet collatéral. Les yeux embués de certains habitants étaient sans voix. « Tout le monde est sous le choc », résume le maire de la commune.
Comme le révèle L’Est Républicain, deux corps ont été découverts le 6 septembre vers 17h30, dans l’intimité d’un pavillon où résidait une famille nombreuse et sans histoire. Marion Jacquet avait 43 ans, Renaud Maillery 48. Le procureur de la République de Besançon, Étienne Manteaux, a détaillé ce mercredi lors d’une conférence de presse les dessous de l’enquête confiée aux gendarmes de la section de recherche. Tout converge vers le scénario d’un féminicide doublé d’un suicide, à l’initiative d’un homme qui n’accepte pas le projet de séparation d’avec son autre moitié.
Alors que l’après-midi touchait à sa fin, deux motifs d’inquiétude ont éveillé les premiers soupçons. La mère, pourtant ponctuelle, n’avait pas récupéré ses jumeaux de 10 ans à l’école. Au même moment, leur sœur de 12 ans a trouvé porte fermée à son retour du collège, une situation inhabituelle qu’elle s’est empressée de signaler aux voisins.
Ce sont les pompiers qui ont découvert « la scène du crime », comme le détaille le procureur : « Monsieur et Madame étaient morts, assis l’un à côté de l’autre sur le canapé du salon. Madame avait une blessure au bras droit, avec un coup de feu qui avait aussi légèrement ouvert la paroi abdominale.Un second coup, immédiatement mortel selon le pathologiste, a été retrouvé au niveau de sa tempe.
Son compagnon était à sa gauche. Un fusil de chasse se trouvait à proximité, ainsi que trois caisses de munitions de calibre 12. sa tête », ajoute Étienne Manteaux. Ne pas se donner de chance.
Les gendarmes avaient bouclé la rue afin de procéder aux constatations habituelles sur les lieux du crime. Photo ER /FRANCK LALLEMAND
Le conjoint « décrit comme apaisé, pondéré, pas le profil d’un meurtrier »
Les gendarmes avaient bouclé la rue afin de procéder aux constatations habituelles sur les lieux du crime. Photo ER /FRANCK LALLEMAND
Les gendarmes avaient bouclé la rue afin de procéder aux constatations habituelles sur les lieux du crime. Photo ER /FRANCK LALLEMAND
Série noire dans le Doubs
Les gendarmes avaient bouclé la rue afin de procéder aux constatations habituelles sur les lieux du crime. Photo ER /FRANCK LALLEMAND