Les entreprises nivernaises travaillent davantage pour maîtriser leur empreinte carbone

Written By Sara Rosso

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Entre volontariat et application des directives européennes, les industriels notamment sont de plus en plus soucieux de la protection de l’environnement. Cela inclut, entre autres, la performance vis-à-vis de son empreinte carbone. Si les professionnels soulignent qu’il est difficile de calculer ce critère unique, il participe néanmoins au processus global de réduction de l’impact environnemental de leurs productions. C’est le cas de la conception d’un produit pour lequel la réflexion va de sa conception et concept jusqu’à sa réalisation finale et sa livraison au client. Matériaux, durabilité, recyclage, tout est passé au crible.

Une démarche volontaire

Une démarche volontaire

Un exemple chez Eurosit, spécialiste du fauteuil de bureau. « Nous travaillons sur ce sujet des enjeux environnementaux depuis le début des années 2000 », précise Thierry Lorron, directeur de la recherche et du développement. Sur le même sujet : Vous pouvez réduire vos versements hypothécaires mensuels! Vous savez acheter à nouveau du crédit ou. « La norme environnementale française comporte, en ce qui nous concerne, une vingtaine de critères sur les bonnes pratiques de conception et de fabrication de nos produits. Leur application a été une première étape dans notre démarche volontaire ». de ceux-ci ces fauteuils, le Citizen, « fabriqué avec de nombreux éléments recyclés, qui privilégie l’économie circulaire, et travaille sur sa durabilité. »

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Mais cette approche ne suffisait pas concernant le réchauffement climatique, la question des ressources naturelles, mais aussi la qualité de l’eau et de l’air. « Considérant cela, nous avons dû modifier notre modèle de production, notamment compte tenu des différentes directives européennes ». Et il y en a une à partir de 2020, baptisée Agec, qui met l’accent sur l’économie circulaire et la lutte contre le gaspillage. « Il est composé de cent trente articles, mais il y en a cinq qui concernent directement notre secteur d’activité », souligne Thierry Lorron. « Elles portent notamment sur l’emballage, l’identification des produits avec des fiches articles et l’information du consommateur sur ce qui se passe dans la fabrication de nos articles. »

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Augmenter la durée de vie du produit

Augmenter la durée de vie du produit

En faisant cela, comment réduire l’empreinte carbone de manière simple et pragmatique. Cela signifie, par exemple, utiliser moins de matériau sans compromettre la qualité du produit. Voir l’article : L’attribution gratuite d’un bien immobilier ne doit pas être signalée à la succession. C’est aussi augmenter son espérance de vie, « même si ça coûte un peu plus cher à l’achat ». Encore faut-il penser le produit en fonction de son emballage pour le transport. Schématiquement, si le client a besoin de vingt exemplaires d’un produit et que sa conception permet de tous les placer dans un seul camion, l’empreinte carbone est logiquement réduite.

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« Ce sera l’une des fonctions d’Eurosit de voir comment mettre à jour une partie de la flotte de nos clients qui a dû aller au centre de recyclage »

La loi Agec, dans son article 58, oblige également les acheteurs professionnels à se procurer 20% des produits issus de la récupération, c’est-à-dire utilisés. Bref, d’une seconde main passée par les ateliers d’une entreprise pour subir un lifting. « Ce sera l’une des fonctions d’Eurosit de voir comment mettre à jour une partie de la flotte de nos clients qui devait aller au centre de recyclage. Nous l’avons mis en place cette année et cela devient une nouvelle partie de notre activité. Ce principe signifie que l’impact environnemental et l’empreinte carbone peuvent être réduits d’un tiers ou d’un quart et c’est un véritable levier de développement. »

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Réduire l’impact environnemental

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Au-delà de cela, l’entreprise regarde de près l’impact de chacun de ses produits. Sur le même sujet : Comment acheter un bien immobilier dans le Metaverse ? | L’immobilier par SeLoger.

Cela concerne principalement le gaz carbonique, l’acidité de l’air par échauffement ou l’émission de particules des véhicules et le phénomène d’eutrophisation dû à l’azote et au phosphore. Pour ce faire, Eurosit s’appuie sur un logiciel conçu par Ecodesign Studio. « Grâce à cela, nous prenons un produit que nous étudions matière par matière, composant par composant. Au fur et à mesure de l’étude, nous saisissons des données pour voir si nous nous améliorons en termes de design, mais aussi, entre autres, d’empreinte carbone », explique Thierry Lorron. Les principaux critères pris en compte pour l’affichage environnemental sont les matières premières, l’approvisionnement, la fabrication, la distribution, l’utilisation et la fin de vie. Par rapport à tout cela, le logiciel permet de calculer, en kilogrammes de CO2, l’impact sur le changement climatique. A cela s’ajoute l’acidification de l’air et l’eutrophisation de l’eau. Sur la base de ces données, des modifications peuvent être apportées à un produit particulier pour réduire son impact environnemental. « Enfin, plusieurs critères sont retenus, selon le produit et selon le design. Et cela nous permet de tout optimiser, y compris les effets environnementaux de chaque matériau sur l’environnement », souligne Thierry Lorron.

Les entreprises peuvent également s’adresser à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), qui peut les accompagner, les conseiller ou encore les orienter pour un soutien financier à leur démarche.

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Komap : courts-circuits, objectif zéro déchet, panneaux photovoltaïques…

Hydronic Flow Control, l’une des filiales du groupe Aalberts, auquel appartient la société Comap, dans la zone industrielle Nevers/Saint-Éloi, pilote les travaux sur l’empreinte carbone et, plus généralement, sur l’impact environnemental du groupe. productions Comap est spécialisé dans le tuyau en polyéthylène réticulé. Elle les fabrique notamment pour les professionnels de la plomberie et du chauffage. Ses clients sont la grande distribution, les entreprises spécialisées et les plateformes logistiques. 95% de sa production est commercialisée sur le marché français.

« Il y a une volonté de réduire notre empreinte carbone », souligne François Riniker, directeur du site nivernais. « Nous calculons notre consommation d’énergie et nous veillons à acheter nos matières premières au plus près de nos sites de production. Nous travaillons également sur des emballages moins énergivores et nous utilisons des produits recyclés que nous mélangeons à nos matières premières. Beaucoup de travail est fait sur nos déchets de produits qui passent par des filières de recyclage. L’objectif est de passer au zéro déchet. »

Réduction de la consommation électrique

Réduction de la consommation électrique

Une autre mesure a été faite sur l’eau il y a une dizaine d’années. L’entreprise consomme beaucoup. Le précieux liquide est désormais en circuit fermé. « Grâce à cela, nous ne pompons pas dans l’eau souterraine et ne la rejetons pas dans le milieu naturel. Enfin, il y a la réduction de la consommation d’électricité. « Nous réfléchissons, avec les bureaux d’études, aux meilleures options. On passe aux panneaux photovoltaïques au sol, car on a des surfaces inoccupées. L’électricité sera utilisée pour notre production. C’est l’un de nos projets pour 2023. »

Accompagnement et conseil Les actions de l’Ademe. « Nous accompagnons les entreprises depuis plusieurs années à travers des dispositifs nationaux et des événements régionaux », explique Céline Colson, coordinatrice des acteurs économiques et du plan France Relance 2030 au sein de l’Ademe Bourgogne Franche-Comté. « Nous organisons notamment des événements avec le soutien du Réseau Transition Ecologique et Economique. Nous disposons également d’un réseau de conseillers en transition écologique et sommes également présents dans les agences économiques et les chambres consulaires de chaque département. » La proximité avec les producteurs permet à l’Ademe de personnaliser son accompagnement dans la durée et d’orienter les entreprises vers des structures et dispositifs ad hoc. Elle propose également des diagnostics sur les consommations d’énergie et a édité des guides de bonnes pratiques « avec des conseils simples et des gestes peu coûteux ». Bilan. L’ADEME et Bpifrance (Banque Publique d’Investissement), ont lancé la « Diag Décarbon’Action », en collaboration avec l’Association Bilan Carbone, pour accompagner la transition énergétique et écologique des entreprises françaises. Decarb Flash. Dans le cadre de ses mesures ponctuelles, l’Ademe a lancé Decarb Flash, ou déploiement rapide de la décarbonation dans l’industrie. Il s’agit d’un appel à projets qui vise à mettre l’accent sur la réduction de la consommation d’énergies fossiles et aussi des émissions de gaz à effet de serre des sites industriels, par exemple en accélérant la conversion aux énergies renouvelables, en améliorant les équipements performants, mais aussi en encourageant la l’isolation des bâtiments. . Destiné aux PME et ETI, le PAA, il a été ouvert le 1er juillet et se terminera le 3 novembre cette année.