Êtes-vous d’accord avec ceux qui pensent que les femmes entrepreneures sont souvent impliquées dans les principales motivations de leur projet, et si oui, lesquelles ?
Lorsqu’une femme commence à créer une entreprise, c’est généralement pour réparer quelque chose dans la communauté. Les femmes sont souvent impliquées dans des projets environnementaux ou sociaux. Par exemple, ces entreprises peuvent créer un espace de travail dans le village ou ouvrir un espace conçu pour la permaculture. Ils s’appuient sur des pratiques éthiques fortes. C’est pourquoi, souvent, les femmes se retrouvent responsables des questions de responsabilité sociale des entreprises (RSE).
Bien qu’il y ait une période de réflexion plus longue, les femmes prennent et sont capables de développer leur entreprise mieux que les hommes. De plus, les modèles économiques sélectionnés ne représentent pas l’objectif de croissance. C’est la raison pour laquelle ils doivent s’appuyer sur une infrastructure qui les aide à surmonter l’isolement de l’entreprise.
Font-ils face à de nombreux obstacles pour obtenir des financements pour leurs projets ?
Money est une excellente marque, en particulier pour les start-up fondées par des femmes. Mais c’est dans les TPE que l’on trouve le plus d’entreprises. Ils peuvent économiser leur argent, qui n’est pas commandé, ou un contrat de prêt pour payer leur box, entre autres. Le plus difficile est de surmonter le parti pris des hommes ou des investisseurs qui prennent leurs décisions d’investissement.
Notez que de nombreuses entreprises n’ont jamais fait de collecte de fonds auparavant. Mais, même devant des banques ou des institutions, les femmes font face à des obstacles : indifférence, dossier non ouvert, peu d’imagination, ou peu de crédibilité accordée au dossier. Ce sont des tâches subtiles qu’il ne faut pas négliger.
Et, à part l’argent, que manque-t-il encore pour que davantage de femmes deviennent entrepreneures ?
Les futurs entrepreneurs ont du mal à trouver des modèles en raison de l’invisibilité de leurs pairs. Même certains sortent du lot, comme les dirigeants de start-up aux levées de fonds extraordinaires, ou les patrons du CAC40. Si vous êtes entrepreneur dans l’économie réelle, il est difficile de trouver un modèle qui vous convienne. Ajoutez à cela que toutes les femmes n’ont pas les codes des affaires. Elles réseautent moins que les hommes, par exemple, lorsqu’il s’agit d’acquérir de nouvelles compétences et d’élaborer un plan d’affaires.
Il est temps d’avoir une autre conversation, car il faut être effronté pour se lancer en affaires. C’est un vrai danger. Il faut valoriser le business des femmes, leur donner des modèles dont s’inspirer et sortir de cet effet Golem qui les ramène toujours à leurs marques à faire.