Les Galeries Lafayette ont accueilli jeudi 7 juillet un grand centre de santé à Paris. Métal rose, lumière vive du sauna, maillots de bain chauds, confort tranquille régnaient dans l’espace chaussures de l’année dernière. « Pourtant, nous sommes aux Galeries Lafayette ! de Carla Haddou. La fondation Belleyme a installé quatre cabines de sauna au pied du fleuron des Galeries Lafayette, boulevard Haussmann, après avoir ouvert une première boutique dans le quartier parisien du Marais. Massages, cabines de cryothérapie, cours de gym et de sport, soins, soins esthétiques : le nouvel espace santé de cet ancien magasin s’étend sur 3 000 m2, « apportant 50% de produit et 50% de service » aux consommateurs et aux biens. « C’était un signe fort du nouveau souffle que nous voulions stimuler après le Covid-19 », a déclaré à l’AFP le directeur du magasin Alexandre Liot. Ce changement est un pari : le rez-de-chaussée, ou « étage inférieur » selon les enseignes, est l’un des endroits les plus visités. Car dans un grand magasin, plus on monte haut, moins il y a de visiteurs. Le groupe dit croire au « fort potentiel » de ce marché performant, qui « occupe une zone de croissance dans les attentes des consommateurs ». Environ 5 000 milliards de dollars seront perdus en 2019 dans le monde selon le « Global Wellness Institute », un organisme qui protège le secteur aux États-Unis, qui devrait atteindre jusqu’à 7 000 milliards de dollars en 2025. L’enjeu est aussi de « renforcer l’attractivité du grand magasin, notamment pour les consommateurs locaux », a déclaré Yohann Petiot, PDG de l’Alliance du commerce (commerces, vêtements, chaussures). Aux Galeries Lafayette, les travaux de la « Wellness Galerie » sont inachevés. Le prix est destiné à stimuler l’énergie dès le début de l’année scolaire. Alexandre Liot espère « rattraper un nouveau membre, probablement un peu plus âgé que ce que nous voyons comme un ajout à notre merveilleux département existant », a-t-il dit, achetant sur les meilleurs professionnels dans chaque catégorie d’offres. Selvane Mohandas du Ménil est également vue comme un moyen de répondre aux tendance en ligne., tandis que la vente en magasin devrait pouvoir vous vendre un moyen de passer du temps ». Pour Yohann Petiot, l’évolution reflète en tout cas le concept « très flexible » d’un modèle « en changement permanent ».
Clientèle locale

Si Paris connaît à nouveau un afflux de touristes à proximité de l’épicentre de l’épidémie, les visiteurs asiatiques, notamment chinois, qui privilégient les achats détaxés dans les magasins, ne le sont pas. Partout dans le monde, les entrepreneurs ont estimé qu’« ils ne pouvaient pas seulement compter sur les touristes, mais devaient aussi se déplacer vers le centre-ville », explique Selvane Mohandas du Ménil, de l’Association internationale des grands magasins, l’IADS. L’enseigne Printemps a également dévoilé mi-mars une campagne de dépoussiérage massive, notamment à travers un nouveau visuel avec quatre nouvelles informations clients. Ici, il est vu par la communauté d’affaires locale. Sur le même sujet : Aroma-Zone : retrouver le sommeil profond grâce à un CBD. Le Printemps s’est également associé à un magasin bien connu spécialisé dans les activités de plein air, Le Vieux Campeur, et propose désormais une large gamme de services. « Depuis l’épidémie de Covid-19, nous avons constaté un vrai changement de comportement des consommateurs, ne plus venir en magasin pour se balader ou se promener. Le magasin et, pour les marques, pour fidéliser les clients. Acheter », a déclaré Yohann Petiot.