Les parlementaires peuvent apporter une contribution significative à la réalisation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle aux niveaux mondial, national et local, a déclaré jeudi à Rabat le coordinateur spécial pour les alliances et les fonds parlementaires de la division des partenariats et de la collaboration de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. nations. (FAO), Jean Léonard Touadi.
Intervenant lors d’une conférence parlementaire internationale sur « La souveraineté et la sécurité alimentaire, entre les enjeux de la conjoncture internationale et les enjeux de la sécurité stratégique », organisée par la Chambre des conseillers, M. Touadi a souligné le rôle clé des parlementaires dans l’établissement des faveurs. cadres juridiques et institutionnels, dans l’allocation des budgets appropriés et dans le suivi de l’action gouvernementale dans le secteur de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Au cours de la deuxième session de la conférence, axée sur « le rôle des parlements dans l’élaboration de nouvelles législations pour promouvoir la sécurité alimentaire », le responsable de l’ONU a indiqué que les indicateurs de sécurité alimentaire et de nutrition tendent à montrer une amélioration significative de la présence des forts. volonté politique. Ainsi, pour contrer l’impact de la pandémie sur le système alimentaire et permettre aux populations de se nourrir dignement, M. Touadi a souligné l’importance de légiférer à différents niveaux pour limiter les perturbations de la chaîne alimentaire.
Selon ce responsable de la FAO, plusieurs domaines sont à prendre en compte, comme la sécurité alimentaire et la prévention des pertes et pertes alimentaires, ou encore la régulation du commerce électronique des denrées alimentaires et la lutte contre la fraude alimentaire. « Une législation coordonnée facilite l’accès des familles les plus vulnérables à une alimentation adaptée », a-t-il ajouté.
La FAO a soutenu la création de plus de 45 alliances parlementaires en Afrique, en Asie, en Europe, en Amérique latine et dans les Caraïbes, a indiqué le responsable, notant qu’en conséquence, plus de 40 lois sur les questions de sécurité alimentaire, de nutrition et d’agriculture ont été adoptées. . développé et adopté.
Pour sa part, le président de la commission de l’agriculture, de l’environnement et des ressources naturelles du Parlement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Alexander Kwamena Afenyo-Markin, a salué les efforts déployés, sous et directives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. , pour le développement du Royaume et la garantie de la paix et de la sécurité, notamment alimentaire.
M. Afenyo-Markin, a rappelé que la sécurité alimentaire existe lorsque tous les êtres humains ont, à tout moment, la possibilité physique, sociale et économique d’obtenir une alimentation suffisante, saine et nutritive qui leur permet de subvenir à leurs besoins en compléments alimentaires pour mener une vie saine et active. , soulignant que la faim est un problème de développement fondamental.
La sécurité alimentaire, a souligné le responsable parlementaire, reste un défi pour le continent africain où de nombreux hommes, femmes et enfants souffrent de malnutrition aiguë.
De son côté, le président de l’Assemblée parlementaire de la Méditerranée, Gennaro Migliore, a souligné que de nombreux pays dans le monde sont actuellement confrontés à des défis de sécurité alimentaire, dus notamment aux répercussions de la pandémie de Covid-19. M. Migliore n’a pas manqué d’insister sur la nécessité d’assurer la stabilité et la sécurité alimentaires dans le monde, appelant à la création de nouveaux systèmes de protection alimentaire.
A cet égard, le responsable a appelé les parlementaires à mettre en œuvre des mesures législatives capables de résoudre ce problème urgent.
La Chambre des Conseils a organisé ce colloque au regard de l’importance actuelle de la question de la sécurité alimentaire dans le monde et en harmonie avec les Hautes Directives contenues dans le discours royal à l’occasion de l’ouverture de la 1ère session de l’actuelle législature an.
Dans ce discours, SM le Roi a appelé à « la création d’un système national intégré visant la réserve stratégique des besoins de base, notamment les produits alimentaires, sanitaires et énergétiques et l’actualisation continue des besoins nationaux dans ce domaine… ».