Les 7 et 8 janvier, à Lamotte-Beuvron, le Parc Equestre Fédéral a accueilli un stage pour cavaliers médaillés aux derniers Championnats de France Amateurs de saut d’obstacles, de concours complet et de dressage par équipes. Plongez dans ce grand rassemblement organisé par la Fédération Française d’Equitation.
Soixante-trois cavaliers amateurs se sont retrouvés pendant deux jours à Lamotte-Beuvron, dans le Loir-et-Chéri, sur un stage proposé par la Fédération Française d’Equitation. Cette histoire extraordinaire a récompensé de la 4e à la 6e place. médaillés dans trois disciplines olympiques du championnat de France amateur par équipe organisé au Haras de Jardy à Marnes-la-Coquette jusqu’en juin. Les 7 et 8 janvier, certains ont eu l’occasion de découvrir le Parc Equestre Fédéral et ses installations, tandis que d’autres sont revenus après avoir déjà suivi le stage les années précédentes ou les poneys et/ou clubs du Generali Open de France. .
Les différentes sessions du week-end étaient animées par quatre intervenants : Pascal Henry, entraîneur de saut d’obstacles et expert fédéral, Gilles Viricel, sélectionneur national poney et expert fédéral, Florence Lenzini, experte fédérale dressage et Rachel Bastady, cavalière internationale et assistante d’équipe. manager Jeunes en conduite scolaire. Les coureurs ont travaillé les bases techniques, ce qui leur a permis d’avoir un regard extérieur, des conseils et des astuces de travail pour la suite de l’hiver. Les groupes étaient répartis entre le grand manège piste 4 le samedi et le parcours de cross le dimanche. Ce stage a également donné lieu à un temps d’audition par la Fédération pour les licenciés amateurs. « En effet, samedi soir, tous les coureurs se sont réunis pour échanger sur divers sujets avec les équipes fédérales », détaille le communiqué de la FFE. « Ces deux jours, qui mêlaient sport, échanges et amusement au Parc Equestre Fédéral, ont été très appréciés des participants, malgré le temps parfois pluvieux. »
“Je n’en retire que du positif”, Hélène Negro
« Ce stage a été très enrichissant et l’organisation au top. Je ne peux en tirer que du positif », confie Hélène Negro, licenciée de l’écurie Ardennides Francart. « Cela nous permet de pousser plus haut notre projet de compétition et offre un cadre que nous n’avons peut-être pas chez nous. Cela renforce aussi l’équipe et nous offre un bon début de saison. Nous avons pu échanger sur les difficultés rencontrées et le travail a été adapté à nos chevaux. A la croix nous avons travaillé sur les combinaisons, les directions et les passages à gué. J’ai également apprécié les suggestions pour trouver des tuteurs près de chez moi afin que nous puissions avancer. Le débriefing du samedi soir était très intéressant, expliquant comment les cavaliers Pro travaillent dans de nombreux aspects tels que la nutrition, la prise en charge de la récupération des chevaux, leur organisation, etc. C’était notre première participation au championnat de France par équipe, alors entraînez-vous. Le Parc équestre fédéral représente notre jeunesse. Nous sommes allés ensemble au Generali Open de France et nous ne pensions pas avoir l’occasion d’y retourner quand nous sommes allés chez les amateurs. Nous participons à ces championnats cette année, ce qui est super si vous aimez partager une belle aventure ensemble. Être dans une équipe encourage le changement et cet esprit est bien entretenu sur le parcours », conclut le médaillé d’argent Amateur 4 Souvestre avec Eventing Team 877.
« C’était la première fois qu’on participait au stage et tout s’est bien passé », expliquent conjointement Julia Taurand, Noélie Barthes, Apolline Bernardot et Marie Tallec de Versailles CH. « Au début, Pascal Henry nous a demandé quelles difficultés nous avions et c’était le même problème de galop pour tout le monde, donc c’était facile de trouver le sujet de la séance ! Tout le monde a réussi à obtenir quelque chose de bien. Tous les chevaux ont bien exécuté les exercices, même les chevaux les moins expérimentés. Gagner un stage au Parc Equestre Fédéral nous encourage à participer à des championnats par équipes. C’est un super cadeau, bien plus cool que de gagner une couverture ! C’est un site que nous connaissons bien pour avoir déjà réalisé des championnats poneys et chevaux ou avoir l’opportunité de vivre une expérience d’entraînement avec le club.Ce stage permet d’avoir un regard extérieur avec les acteurs fédéraux.Nous connaissons nos chevaux et Pascal Henry nous a écouté et donné des conseils pour que nous puissions continuer à nous améliorer.Cela nous montre aussi que nous travaillons honnêtement chaque jour, ce qui nous permet d’approfondir certains points et d’ouvrir de nouvelles façons de travailler », ajoute l’équipe No Limit 6, médaillée de bronze CSO Amateurs 3 .
« A l’exception de Clémence, c’est une première pour nous », commencent Cécile Gabard, Clara Rousset et Clémence Chapelle, licenciée du Domaine équestre des Pins dans les Yvelines. « Tout s’est bien passé avec Rachel Bastody et c’est intéressant de bénéficier d’un regard parfois différent de celui de notre coach. Même si ça va dans le même sens, ça nous rappelle nos erreurs. Ça nous donne des pistes de travail. est une belle occasion de se motiver pour ces championnats par équipe à s’engager. A voir aussi : Découvrez l’Atout Nautic (SUP). Nos chevaux n’ont pas été impressionnés par ce lieu grand et spacieux. Ils ne sont pas stressés. Nous aimerions participer à nouveau à ces championnats. Il est également intéressant que cette pratique ait initié la communication avec la Fédération, ce qui n’est peut-être pas facile à organiser le reste du temps. C’est bien d’avoir ce temps pour poser des questions », conclut l’équipe du Domaine des Pins 1, médaillée d’argent amateur 3 dressage.
“Un œil extérieur, une façon différente de travailler”, Pascal Henry
« Comme d’habitude, j’ai décidé d’insister sur les bases », explique Pascal Henry, entraîneur de saut d’obstacles et expert fédéral. « Souvent, quand les coureurs viennent ici, ils sont un peu tendus. Par conséquent, nous devons tous nous détendre d’abord pour que chacun se sente presque chez lui et que tout se passe bien. Les coureurs ont eu deux séances avec moi le premier jour en se concentrant sur le galle, la cadence, l’amplitude, le placement et la précision du placement puis la position. On n’a pas travaillé sur des obstacles hauts, juste de la répétition pour bien mettre tout en place, pour combiner les exercices sur le plat et le travail vers le côté consécutif le deuxième jour. Voir l’article : Sandra Chambon, famille d’accueil à Monestiés – Le Tarn Libre. La première séance s’est déroulée dans les barres au sol. Quand tout s’est bien passé, les coureurs ont découvert une ligne avec des obstacles de 80 cm. Pour moi, deux points sont très utiles pour les coureurs sur cette piste. La première est que beaucoup d’entre eux ont découvert le parc équestre fédéral. Une autre est que les entraîneurs ont souvent la possibilité de rouler en même temps que leurs élèves, ce qui permet aux coureurs d’avoir un regard extérieur, une façon différente de travailler, et moi de changer de moniteur.
« C’est la première fois que je m’implique », explique Gilles Viricel, entraîneur national de poneys et expert fédéral. « Je connaissais déjà certains cavaliers et chevaux présents, notamment Sophie Souvestre du team Jablines. J’ai donc voulu voir comment évoluent les cavaliers et cavaliers médaillés amateurs. Ça change des poneys, même si le travail reste le même. Le samedi, nous avons fait des exercices de visualisation aux barres où de petites séquences se concentraient sur la technique de base, la rectitude et le mouvement vers l’avant. Dimanche, j’avais prévu une gymnastique sur la croix, autour du gué. Je pense que ce stage est une très bonne chose et montre que la Fédération s’engage auprès des amateurs. Au complet, c’est un carton plein avec neuf équipes sur les neuf invitées, c’est super ! Les cavaliers voient ainsi les moyens mis à leur disposition, et ceux qui découvrent les installations de Lamotte sont souvent surpris par leur qualité.
« Le premier jour nous a permis de travailler les mouvements de récupération et de les présenter le lendemain », décrit Florence Lenzini, experte fédérale en dressage. « Le but est d’avoir l’œil d’un juge pour qu’il sache à quoi s’attendre pour l’aider dans ses travaux d’hiver. C’est bien si vous pouvez accompagner ces conducteurs, les aider et leur donner des conseils de travail. Il y a de nouveaux couples. On voit beaucoup de cavaliers gagner avec un cheval, puis suivre un stage avec des jeunes chevaux, ce qui est bien. Certains des chevaux les plus expérimentés évoluent avec d’autres cavaliers, ce qui crée un renouveau dans la discipline. De plus, nous avons surveillé la bonne qualité des chevaux.
« J’ai adapté mon intervention pour chacun en fonction du niveau technique et de la difficulté rencontrée, pour donner des opportunités de travail pour certains exercices », conclut Rachel Bastody, assistante chef d’équipe junior en dressage. « Actuellement j’ai quelques élèves chez moi en Alsace, même si je préfère rester cavalier et compétiteur. C’est la première fois que je prends ce cours. C’est une bonne expérience et une chance de rencontrer des gens. Je prends encore beaucoup de cours moi-même, ce qui me permet de m’imaginer à la place des cavaliers et de les guider. C’est l’occasion pour les amateurs de participer à ce stage, qui se déroule dans un environnement formidable.
Cette année, il se tiendra du 27 au 29 à Marnes-la-Coquette à nouveau les championnats de France amateurs par équipes de saut d’obstacles et de dressage.