Les rivières et les ruisseaux sont trop négligés

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Depuis longtemps, acteurs maritimes, plaisanciers, opérateurs portuaires et élus alertent sur la nécessité de nettoyer les voies navigables, et notamment les rivières, qui rejettent des millions de tonnes de déchets et d’embâcles à chaque épisode de fortes pluies.

Dans le seul département des Pyrénées-Orientales, trois rivières se jettent dans la mer, dans l’Aude, la rivière du même nom ainsi que la Berre qui se jette dans l’étang de Sigean. Et puis il y a le Rhône qui, avec le développement des courants océaniques, rejette en permanence ses déchets à la mer, qu’il s’agisse de matières toxiques, plastiques ou autres déchets physiques. Sans oublier les « jam », ces forêts mortes qui ne sont pas suffisamment ramassées et qui finissent inexorablement dans la mer.

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La visite de l’Aquarium de Canet, basée sur la symbolique d’une goutte d’eau au sommet du Canigou et se terminant par la Mare Nostrum, est éclairante si nécessaire de prudence scientifique. Car si cette fameuse goutte atteint un jour la mer, le mégot de cigarette, l’emballage d’une tablette de chocolat ou le bidon d’huile usagée aussi…

Pendant longtemps, on n’a pas parlé de stratégie du « pollueur-payeur », qui pourrait obliger les villes et les secteurs industriels à financer le nettoyage et la pollution. En revanche, l’attention est perceptible dans certaines communes et zones. C’est le cas, par exemple, à Prats-de-Mollo à Argelès, où des dizaines de bénévoles vont nettoyer le Tech, de la source à la mer.

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