L’expérience menée à l’échelle du département est disponible sur le littoral. Objectif : désengorger les urgences. Manuel.
Par Stéphanie Hourdeau
Publié le 4 mars 22 à 18:55
mis à jour le 4 mars à 20:23
Avec le soutien de l’Agence régionale de santé (ARS) Pays de la Loire et des Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS), le Département expérimente depuis un an avec les centres de soins non programmés (CNSP).
Celle des Sables-d’Olonne est en place depuis le 1er mars. Il est situé rue Françoise-Dolto, à proximité immédiate du centre hospitalier de la Côte-de-Lumière.
Aménagement des Sables-d’Olonne proposé par le CPTS, présidé par le Docteur Hélène Bellanger-Urbanczyk. Le but de ce centre ?
116-117
« Répondre aux patients qui ont des problèmes de santé aigus et qui n’ont pas de médecin de premier recours qui puisse s’occuper d’eux. A voir aussi : Procès-verbal du Conseil des ministres du 10 novembre 2022.. »
Le centre fait donc appel à des médecins de ville capables de prodiguer les soins urgents nécessaires. Le temps médical est donc utilisé grâce à la disponibilité des médecins pour effectuer des quarts de travail. Et ils jouent le jeu. « Le planning des mois de mars et d’avril est déjà bien rempli », indique Hélène Bellanger-Urbanczyk, qui rappelle toutefois que le but n’est pas de se substituer aux urgences.
En cas de problème, le patient est invité à contacter son médecin traitant. Si le patient n’en a pas, ou si son médecin est incapable de répondre, il doit composer le numéro réglementaire : 116-117.
Une expérimentation
« Un opérateur et un médecin généraliste peuvent rassurer le patient, le conseiller et, selon le problème, l’orienter vers le centre de soins non programmés ou directement vers les urgences. Sur le même sujet : Temporel. Foudre, tonnerre, foudre, quelles règles suivre pour se protéger. »
Ce centre existe en fait pour fournir des soins immédiats et non des soins de suivi. Les patients qui veulent s’abstenir de renouveler une ordonnance !
Le centre des Sables-d’Olonne est le sixième à ouvrir dans le département, toujours en partenariat avec les hôpitaux. Pour l’instant, il est difficile d’évaluer « un tout nouveau modèle, une expérimentation en Vendée proposée par le CPTS. »
Les professionnels placent de grands espoirs dans ce modèle, espérant qu’il contribuera à désengorger les salles d’urgence. « Les soins sont remis à leur place. »
