« Tout doit changer pour que rien ne change. »
Tancrède Falconeri (Alain Delon) dans »Le Guépard » de Luchino Visconti.
Le Compte Final de Micheline (de la comptabilité) : Mise à jour 27.12.22 – OPÉRATION MAINTENANCE – 29 POINTS – « OK…. Un mois de trêve de douleur, on revient plein d’espoir et enfin ??… Bon c’est comme avant quoi. Noël se succède et ne cesse de se ressembler sur l’ASSE… Merci pour le super cadeau !!! Vous pouvez aller vous brosser pour les chèques cadeaux, je les ai distribués aux nécessiteux !! Ça t’apprendra à écouter ! »
Il peut arriver que des cadeaux de Noël vous surprennent (cela m’est encore arrivé récemment). Il arrive de moins en moins que ce soit le cas avec nos matchs des Verts.
Partir lundi à toute allure avec le Gros Lulu direction le Parc des Sports d’Annecy, et après un mois de Coupe du monde dans les yeux, on s’attendait à avoir les yeux qui piquent côté foot. Tant mieux pour ça, nous n’avons pas été déçus : les yeux étaient en effet grisés comme des œufs avec le danger de Lasserre.
En revanche, après ce mois de trêve, censé avoir servi à « laver les têtes », nos espoirs les plus secrets ont été vite déçus, et ce n’est pas par la pluie tombant sur le stade, comme si le temps avait décidé de se faire conforme à notre moral.
Quelle douche froide ! Constat : les têtes n’ont pas été lavées, ou avec la mauvaise lessive.
NON TOUA NON PLOUUUU, TOU N’A PAS CHANCHÉ
je vais le faire maintenant aussi !! Je vais « calibrer » mon inspiration sur la participation et la responsabilité des joueurs de l’ASSE. Autant dire que lire mes chroniques vous prendra de moins en moins de temps. A voir aussi : Quand contacter un plombier à Paris ?. Jusque-là, je m’en remets à mon agitation pour annoncer les débuts d’une juste colère.
J’ai intitulé cette chronique « Groundhog Day » parce que j’adore ce film de 1993, avec Bill Murray et Andie McDowell. Vous savez, c’est l’histoire de ce type qui se lève tous les matins en revivant la même journée encore et encore. Ce sentiment de déjà-vu hante maintenant mes rêves verts. Noël 2021, nous étions déjà derniers. En L1, bien sûr, mais enfin. Un an plus tard nous sommes derniers en L2… Rien ne change. Ascenseur incoercible pour l’échafaudage. Inévitable descente aux enfers.
Et pourtant, je croyais au bien-fondé de cette longue trêve. Je croyais au fait que Lolo et son équipe trouveraient des moyens de remettre tout le monde sur la bonne voie et sur la bonne voie. Eh bien fumez ! C’est la Belgique !!
Le jeu commence, et en moins de temps qu’il n’en faut à un lapin pour sécuriser sa progéniture, nous avons déjà encaissé un but ! Et avec le Gros Lulu, on se regarde comme des camarades (ou who-masters) regardant un tableau de Picasso, avec l’air de se demander s’il est bien exposé du bon côté ! Incroyable… mais vrai !
Et très vite, on a vu que les principaux défauts du début de saison catastrophique pour nos greens revenaient à toute allure, comme toute chasse naturelle : débuts de mi-temps désastreux, défense médiévale (que le transfert à 4 ne changera pas dans la fin). beaucoup), un gardien clownesque (comme George, mais en moins beau !), une ligne d’attaque famélique (PINTOR-OU-À-REASON…
Mon Dieu !!!… Pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font !!!). Mais pire encore, manque de caractère, d’investissement, de prise de conscience, d’efforts non coordonnés… manque de caractère entraînant une incapacité à renverser la situation sur le terrain d’une des équipes les plus faibles de notre championnat, alors même qu’il restait 88 minutes à faire alors.
Absence de réactions, collectives et individuelles, acceptation de la défaite. Et des enfants qu’on envoie au charbon et qu’on compte pour sortir leur cul des ronces ! Une équipe qui n’a rien à voir avec une *équipe*.
Au final, aucun point n’a été pris (une journée décidément sans fin) et un trou qui s’élargit avec ceux qui sont devant. Quand il s’agit de trouver la « satisfaction », autant chercher une aiguille dans un squat junkie. Pour faire plaisir à mon Sure Guy d’Aubrac, le toujours optimiste @BessiereHerve, je qualifierais tout de même de « correctes » les performances de BRIANÇON_ET_LUMIÈRES, BOUCHOUARI_POTTER et l’entrée du grand nouveau GRETA_CHARBO (dites-moi Gaétan s’il vous plait !!), que j’étais je trouve c’est intéressant (mais pourquoi si tard, Lolo ??!!). Dans une moindre mesure, ce qui peut être évoqué du fait de beaucoup trop d’intermittence (et malheureusement SANS spectacle) au trop diesel MOUEFFEK_LA_POLICE, et à LOBRY_WAN_KENOBI pour qui je réserve (probablement) une tendresse subjective.
LE CHANT DU CYGNE ou LES RAISINS DE LA COLÈRE
Mais pour l’ensemble du spectacle : c’est beaucoup trop peu. Sur le même sujet : Dénivelé PMR : règles à suivre.
Ici je suis fair play, je vous laisse le choix entre Platon qui met en mots les derniers instants de la vie de Socrate et le grand roman de John Steinbeck. Mais vraiment, on parlera surtout de C’EST_MON_FILS_MA_BATLLÈS. Et je vais prendre un TGV pour aller plus vite aux faits : pour moi, une énorme déception !!
Comme beaucoup d’entre vous, quand il est arrivé, j’étais gay comme un italien alors qu’il sait qu’il aura de l’amour et du vin. Fraîchement, on attendait de lui depuis longtemps, une image positive dans le club en tant que joueur et entraîneur, entraînant dans son sillage la réputation de « game maker ».
6 mois plus tard, je l’avoue, j’ai maintenant un œil visqueux sur lui comme un escargot dans une salière.
Attention, loin de moi l’idée de lui faire porter 100% de la responsabilité de la situation. Ni de remettre en cause ses qualités intrinsèques de stratège footballistique, ce qu’il a déjà prouvé avec des résultats (mais dans un contexte précis, avec certains joueurs…).
Mais après ce début de championnat cataclysmique, je l’attendais sur une autre caractéristique du manager sportif : la capacité à travailler le psychologique, à réveiller ce groupe amorphe. Il a fallu beaucoup de temps pour cela. Et là, la vérité brille comme un faisceau de projecteur dans une nuit sans lune : il ne sait pas comment.
Rien n’a changé dans l’attitude des joueurs. Son langage corporel en dit long sur son incompétence évidente et sur l’apparente incompréhension qui existe désormais entre lui et ses joueurs. Il y a ce goût amer et persistant dans la bouche quand il passe un coup de fil au groupe, plus personne ne semble décrocher le téléphone….
Il ne peut pas le faire, il ne peut plus le faire, et j’ai bien peur que ce soit un dernier rien à ce niveau.
Et en plus de ce vide apparent dans la dimension psychologique de sa gestion, on peut encore lui reprocher certains choix, ainsi que certains « dogmatismes » et autres entêtements suicidaires. Et là, je ne parle même pas (ou plus) du système du début de saison, clairement inadapté au matériel dont il disposait (pas de bons pistons notamment).
Par contre, je pointe clairement sa « persévérance » à faire confiance à certains joueurs qui n’ont pas le niveau, et souvent, curieusement, ceux qu’il a connus veulent Au sommet de la télécabine, bien sûr, se trouve notre ami LENNY_PINTOR_SUJET, qui ressemble à un bon joueur de football comme le roi Charles III ressemble à un déménageur de piano. Et ça, tout le monde le voit, depuis de nombreux matchs. Ça dure…
Mais on pourrait aussi parler de l’absence de GRETA_CHARBO dès le coup d’envoi, ou du moins dès le début de la 2ème mi-temps, même si je sais comme il est facile de juger l’Histoire après qu’il ait un repérage. Enfin, on peut craquer pour des enfants qui n’ont pas (encore) le niveau L2, c’est pratique et facile (en tête de liste MON_NAMRI_D’ENFANCE pour son énorme erreur, mais aussi le SIDIBÉ_BÉ ou FRANÇOISE_SABAN).
DES LEVIERS EN VITESSE ?
Mais la vraie question est de savoir qui décide de confier à ces enfants la responsabilité de sauver la situation ? Et qui ne trouve pas d’autres solutions ? Lire aussi : Les Sables-d’Olonne Vendée. Le projet sportif ARENA a pris du retard ! | Le reporter de sable.
Cela me fait me demander, pour être honnête. Et le trouillomètre que j’ai est nul, en proportion directe de la déception que je ressens après la confiance initiale (aveugle) que j’ai accordée à notre famille LOLO.
Malheureusement, j’ai bien peur qu’il ne puisse plus le faire, et sans aucun changement dans cette situation, la longue descente dans les Abysses continue…
Cependant, si nous voulons lutter – envers et contre tout – contre une catastrophe qui serait absolument mortelle, essayons de penser aux derniers leviers que nous pouvons activer pour, espérons-le, passer (au moins) une vitesse à la fin.
Le changement d’entraîneur face à l’électrochoc en fait partie (voir le chapitre précédent), même s’il n’est pas non plus une garantie absolue de résultats (voir le Duc de Savoie l’an dernier).
On peut imaginer (ou du moins l’espérer) que la situation est perçue comme *urgente* dans les bureaux des leaders d’opinion de l’ASSE, et que nous espérons également être *actifs*. Bref, on prie pour que le combat en l’État soit un tumulte (comme un teckel que je connais bien dit). Et que les actions vont bien au-delà des paroles récentes de l’Ami Soucasse, paroles aussi hermétiques qu’un sous-marin en plongée, basées sur la méthode de Coué Grand Veneur. Je parle bien sûr de la correction des effectifs à Amère Catho l’hiver.
Au-delà du coach, ce groupe mal construit et équilibré aura besoin de renforts pour combler de profondes lacunes techniques à certains postes, mais aussi mental et de caractère pour « réveiller » tous ces dormeurs. L’arrivée (rapide, mettons-nous d’accord…), GRETA_CHARBO va déjà dans le bon sens. Probablement un bon choix d’un point de vue footballistique, mais aussi au niveau de la mentalité et encore plus dans son expérience des matchs de Ligue 2.
Apparemment cela – publié – du côté de BRICE_DINNIS_APPIAH va aussi dans le bon sens.