Les « trafic shows » remplaceront-ils les salons automobiles traditionnels ?

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Avec la baisse du nombre de visiteurs et les constructeurs abandonnant de plus en plus leurs stands, le traditionnel salon de l’auto est en difficulté… Tokyo a peut-être trouvé un défilé pour 2023, le transformant en un événement majeur de la mobilité. Une décision généralisable lors de notre prochain salon ?

Le format Salon tel que nous le connaissons est-il en train de mourir ? Il ne vous aura pas échappé que le traditionnel Salon de l’Auto a décliné ces dernières années. Bien sûr il y a le Covid : la pandémie a annulé la plupart des événements de ce type, et beaucoup pour l’occasion ont été convertis en éditions 100% numériques. Mais bien sûr, il y a un autre phénomène. Il y a une diminution de l’intérêt du public à se rendre à des événements aussi importants, qui coûtent plus cher et où davantage de modèles sont exposés. Auparavant, les salons de l’auto étaient une excellente occasion pour le public de venir voir ce qui était nouveau de ses propres yeux. Mieux encore, de nombreux acheteurs potentiels profitent de l’événement pour formaliser leur comportement d’achat.

Internet, la grande faucheuse

Parallèlement, avec l’avènement du numérique, les canaux d’information ont changé. Nous obtenons des informations sur Internet, sur vidéo, à la télévision. Même la presse à papier traditionnelle en a fait l’expérience. La quantité d’informations numériques contenues dans le nouveau modèle est telle que le besoin de voir la voiture sous forme physique est l’une des dernières étapes de l’achat. On estime que dans 98% des cas, le client a choisi le modèle lorsqu’il se rend pour la première fois chez le concessionnaire. * Internet a donc considérablement changé la façon dont les gens achètent des voitures et l’intérêt pour les salons automobiles. A voir aussi : Comment acheter une voiture pas chère en 2022 ?. Mais le parcours du consommateur n’est pas le seul à blâmer. Les bâtisseurs eux-mêmes se sont tenus à l’écart de ces grands rendez-vous. La dernière édition du Mondial de Paris s’est faite sans Citroën, Volkswagen, BMW ou Fiat ! Des avenirs qui semblent en péril, comme les salons historiques de Genève ou de Munich qui n’existent plus… D’autres sont en déclin, comme le nouveau salon de l’automobile de Los Angeles, ou celui de Tokyo prévu en octobre 2023.

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Muter pour mieux survivre

Ce dernier, en perte de vitesse au profit de nombreux salons automobiles chinois, tente aussi de se réinventer. Lors de la dernière édition de 2019, seuls Renault, Alpine, Mercedes-Benz et Smart étaient présents en tant que constructeurs étrangers. Sa présence est cependant moins critique qu’en Europe, puisque le marché japonais est dominé à plus de 70% par les constructeurs nationaux. Cette année-là, il a encore reçu 1 million de visiteurs. Mais pour accompagner son avenir, l’année prochaine aura lieu le grand salon de la mobilité. Le constructeur et la voiture ne seront plus les seuls maîtres du navire. Lire aussi : Premières photos volées de la nouvelle BMW M2. Accueillera des start-up, des prestataires de services, des fabricants de cycles, de scooters, de voiturettes ou de motos. L’objectif est de fédérer tous les acteurs de la mobilité sous une même bannière. Sans doute aussi pour pallier l’absence de plans d’usines automobiles traditionnelles. Ce phénomène peut-il être généralisé à d’autres Salons ? Réponse à Paris, en octobre 2024….

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