Depuis la crise du COVID-19, (ou plutôt à cause de la crise), l’épargne des Français a atteint des niveaux records : livret A, assurance-vie, PER, immobilier, etc. tous les investissements ont enregistré des entrées record ces derniers mois. Des chiffres qui témoignent de l’inquiétude des Français pour l’avenir. Avec la hausse des taux d’intérêt et l’inflation attendues dans les prochains mois, ceux qui le peuvent doivent absolument continuer à épargner régulièrement pour se protéger, financer leurs projets ou préparer leur retraite. En investissant quelques centaines d’euros par mois, vous obtenez un capital important sur le long terme, surtout si vous choisissez un placement adapté…
L’assurance-vie, le choix de la flexibilité
L’assurance-vie est l’outil idéal pour commencer à se constituer un patrimoine en toute simplicité. C’est une véritable tirelire pour épargner, quand on veut, pour ce qu’on veut, avec possibilité de retrait quand on veut (dans 2 mois, dans 1 an, dans 5 ans, dans 15 ans, etc.). Contrairement aux idées reçues, l’assurance-vie n’est pas bloquée. L’enveloppe permet donc une épargne à long terme tout en conservant la possibilité de retirer le capital disponible en cas de besoin.
Si vous rachetez avant la fin des 8 ans du contrat, la fiscalité ne sera pas particulièrement douce (un impôt forfaitaire de 30%, mais uniquement sur le bénéfice du rachat). En revanche, lorsque le contrat a plus de 8 ans, les assurés bénéficient d’une réduction de 4 600 € (9 200 € pour un couple) qui porte sur les revenus soumis à l’impôt sur le revenu (mais pas de cotisations sociales), et éventuellement d’une réduction des taux de RI à 7,5 % (au lieu de 12,8 %). Lire aussi : Découvert bancaire : 7 astuces pour sortir du cercle vicieux.
L’assurance-vie permet d’investir dans presque tout : actifs garantis en euros, liquidités, obligations, actions (françaises et européennes, mais aussi internationales), immobilier (rock paper). Les véhicules disponibles sont très polyvalents et vous permettent d’adapter votre épargne à votre profil (et de la faire évoluer lorsque le profil change) pour atteindre des performances attractives sur le long terme.
L’assurance-vie convient à tous les budgets. En toute flexibilité, et pour quelques dizaines ou centaines d’euros chaque mois, vous pouvez progressivement vous constituer un capital. Vous pouvez augmenter le montant du paiement plus tard. Il faut privilégier les contrats d’assurance-vie sans frais d’entrée, avec un maximum de variété et d’accompagnement de qualité, et disponibles pour des plans de paiement assez bas et flexibles. Certains mois vous pourrez économiser beaucoup, et d’autres (par exemple septembre avec la rentrée et décembre avec les vacances) vous ne pourrez pas mettre de côté.
Exemple : Un couple verse 400 € par mois dans un contrat d’assurance-vie sans frais d’entrée, privilégiant une allocation équilibrée (actifs en euros, OPCVM*, SCPI*).
Au bout de 20 ans, le principal du contrat atteint 145 560 € (soit un rendement moyen de 4 %* par an), dont 96 000 € de versements et 49 560 € (soit 34 % du contrat) d’intérêts.
Actuellement, le couple peut retirer jusqu’à 26 000 € par an sans payer d’impôt sur le revenu (grâce à l’abattement de 9 200 €). Il choisit de retirer « seulement » 13 000 euros par an et ne paie donc que cinquante euros par mois de cotisations sociales, soit un revenu net de 1 000 euros par mois.
A noter qu’à ce rythme et en supposant que le rendement annuel soit toujours égal à 4%, le capital serait épuisé au bout de 14 ans.
En résumé : La fiche de l’assurance-vie
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Le PER, le levier de la defiscalisation au service de votre retraite
Créé en 2019 pour relancer le plan d’épargne retraite, le Plan d’Epargne Retraite (PER) est une enveloppe dont le fonctionnement est calqué sur celui de l’assurance-vie, afin de bénéficier des mêmes avantages financiers (fonds garantis en euros, actions et obligations, papier caillou , etc. Ceci pourrez vous intéresser : Cryptomonnaie : Ledger lance une levée de fonds de 110 millions de dollars.) .).
En termes de travail, de coût et de supports disponibles (donc de performances et de risques), les deux enveloppes sont identiques. 1€ économisé en PER doit donc offrir le même rendement qu’1€ économisé en assurance-vie.
L’intérêt principal du PER est l’avantage fiscal qu’il offre sur les versements. En effet, les versements effectués au cours d’une année pour ce produit sont déduits du revenu imposable.
La déduction du revenu imposable est limitée :
Bien entendu, cette enveloppe représente une contrainte forte : les sommes sont bloquées jusqu’à la retraite (sauf cas exceptionnel). Par conséquent, seuls les montants que vous êtes prêt à laisser bloqués jusqu’à la retraite doivent être saisis dans le PER.
Au moment du départ à la retraite, les sommes prélevées sont imposées pour partie sur le barème de l’impôt sur le revenu (la partie qui correspond aux versements) et pour partie sur un impôt forfaitaire (la partie qui correspond aux gains).
Si vous êtes prêt à bloquer des sommes jusqu’à la retraite, le PER représentera donc une solution plus rentable qu’une assurance-vie, grâce aux avantages. Au lieu de mettre 400€ dans un contrat d’assurance-vie, déposez 400€ + votre gain fiscal (170€ si vous êtes en TMI à 30%). Au final, vous versez 570 € dans le PER, mais vous bénéficiez d’une réduction d’impôt de 170 €. Votre effort d’épargne est donc identique. Par conséquent, 170 € sont fixés en plus et sans effort. Même si l’exit tax est plus élevée sur le PER, la rentabilité nette reste bien supérieure par rapport à l’assurance-vie (voir exemple ci-dessous).
Exemple : un couple paie 570 € par mois en PER sans frais d’entrée, privilégiant une allocation équilibrée (actifs en euros, OPCVM*, SCPI*). Il bénéficie chaque année d’une réduction d’impôt égale à son TMI (30%). C’est une véritable économie de 400 € par mois.
Au bout de 20 ans, le capital du contrat atteint 222 689 € (soit un rendement moyen de 4 %* par an), dont 143 640 € de versements et 79 050 € (soit 35 % du contrat) d’intérêts.
Pour bénéficier du même revenu après impôt que l’assurance-vie (1 000 € par mois, voir exemple précédent), le couple doit retirer 1 430 € (s’il est dans la tranche 30 %) ou 1 215 € (s’il est dans la tranche 11 %). , ce qui est possible étant donné que les revenus diminuent généralement à la retraite).
A ce rythme et en supposant que le rendement annuel soit toujours égal à 4 %, le capital s’épuiserait au bout de 17 ou 21 ans, soit 3 ou 7 ans de plus qu’une assurance-vie.
En résumé: La fiche du PER
Crédit – revenus fonciers – SCPI : le trio gagnant
Au lieu de payer 100, 400 ou 1000 euros d’assurance-vie ou PER, l’épargnant peut investir dans l’immobilier à crédit et utiliser sa capacité d’épargne pour rembourser le prêt. Intérêt? La possibilité d’épargner n’est pas la seule possibilité de rembourser le prêt. Dès la première année, grâce au prêt, vous obtenez des rendements très élevés, ainsi que des loyers provenant de l’achat à crédit. Ces loyers permettront également de compenser les mensualités.
Avec une capacité d’épargne de 400 € par mois, vous pouvez rembourser entre 600 € et 1 200 € par mois (selon le projet). Mécaniquement, vous économisez donc entre 2 et 3 fois plus qu’avec un placement financier sans emprunt. C’est exactement ce qu’on appelle « l’effet de levier ».
Un épargnant qui souhaite maximiser sa capacité d’épargne à long terme privilégiera donc l’investissement en crédit, à condition que :
Qui dit location immobilière en direct, dit recherche de locataires, entretien et gestion des biens, travaux, etc. Des contraintes qui freinent un grand nombre d’investisseurs qui privilégient la souplesse et la simplicité de l’assurance-vie (et même du PER).
En revanche, investir en SCPI à crédit ne nécessite aucune gestion. Les SCPI (sociétés foncières) sont dédiées à l’acquisition et à la gestion de biens locatifs. La gestion de ce bien est confiée à une société de gestion qui se charge de la location et de l’entretien pour le compte des copropriétaires (moyennant des frais de gestion). L’investisseur n’a qu’à percevoir les revenus ! Autre avantage, les SCPI permettent de mutualiser les risques et donc de réduire le risque du bail.
De nombreuses SCPI sont disponibles à crédit et il est important de choisir celle qui correspond le mieux à votre profil : une SCPI très diversifiée (bureaux, commerces, etc.), spécialisée dans le secteur de la santé, investie hors de France (notamment pour bénéficier d’une fiscalité plus souple système), ou simplement une SCPI qui génère un rendement élevé (le taux moyen de distribution des SCPI était de 4,45%* en 2021, mais certaines SCPI ont donné des rendements supérieurs à 5%*).
Et avec les SCPI, même le crédit est délégué : Meilleurtaux Placement propose une offre clé en main, sans acompte, sans frais de dossier ni domiciliation bancaire, une assurance facultative, une durée de prêt très longue (de 6 à 25 ans) et un large choix de SCPI.
Exemple : un couple contracte un crédit immobilier pour acheter 240 000 € de parts de la SCPI Pierval Santé à crédit. Dans l’hypothèse d’un rendement stable*, le couple envisage donc d’utiliser un revenu mensuel défiscalisé (TMI 30%) d’environ 900 € (hypothèse de taux de distribution 5%). Ces revenus permettront de compenser en partie les mensualités de 1 300 €. L’effort d’épargne réel s’élève donc à 400 € par mois.
Après 20 ans, le couple a remboursé le prêt. Par ailleurs, les parts de SCPI peuvent avoir été réévaluées. Dans l’hypothèse d’une augmentation de 10 %* (soit environ 0,5 % par an), le bien du couple est évalué à 264 000 €.
En supposant un rendement de 5 %* par an, le couple perçoit donc un revenu de 990 € par mois. Mais contrairement à l’assurance-vie ou au PER, tout est question de performance, le couple ne touche pas à son capital.
En résumé : La fiche de la SCPI à crédit
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* Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Les produits en unités de compte présentent un risque de perte en capital.
L’investissement en actions, obligations ou OPCVM représente un risque important de perte en capital et doit être considéré dans une perspective à long terme, représentant une faible part du patrimoine total. Contrairement aux fonds en euros, la valeur de ce support, qui reflète la valeur de l’actif sous-jacent, n’est pas garantie, mais est sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse, notamment en fonction de l’évolution des marchés financiers.
Comme tout investissement, l’immobilier comporte des risques :
– Baisse de la valeur de l’investissement. Le capital investi n’est pas garanti. Sa valeur évolue dans le temps, étroitement liée à l’état du bien immobilier. Cette situation suit des cycles successifs, avec des phases ascendantes et descendantes.
– Diminution des revenus locatifs. Dans un contexte économique moins favorable, la baisse des revenus locatifs versés aux partenaires est due à une baisse du taux d’occupation financier et/ou à une baisse du montant total des loyers payés par les locataires. Toutefois, cette baisse peut être atténuée par l’effet de mutualisation des risques dû à la diversification du portefeuille immobilier et locatif.
– Liquidité. L’immobilier n’étant pas un produit coté, il est moins liquide que les actifs financiers. Les conditions de vente (délai, prix) peuvent donc varier en fonction de l’évolution du marché immobilier.