La présidente de l’association, Claudine Lindemann, est revenue lors de l’assemblée générale, sur les années 2020, 2021 et 2022.
L’assemblée générale des usagers des services de santé du Haut Nivernais-Vaux d’Yonne (USSHNVY) s’est tenue le vendredi 27 janvier, à l’ancienne poste, à Clamecy.
La présidente, Claudine Lindemann, est revenue sur les années 2020, 2021 et 2022, la dernière assemblée générale remonte en effet à 2019, conséquence de la crise du Covid.
En 2020, à la demande du personnel hospitalier, l’association a pu fournir des téléphones au service de gérontologie. Elle a cousu près de 600 robes à usage unique, avec l’aide de couturières bénévoles dans des associations ou chez des particuliers. D’autres soutiens ont été apportés, notamment aux personnes âgées pour les courses et les appels téléphoniques. Le 1er juillet, elle a participé à une journée de mobilisation pour la santé avec des soignants et des élus locaux. Plus d’une centaine de personnes y ont participé.
Un décès qui aurait pu être évité
L’année 2021 a été celle du décès d’une personne de 44 ans, victime d’un accident vasculaire cérébral, le 9 mars, et qui a attendu, en vain, à l’hôpital de Clamecy, l’hélicoptère annoncé par Dijon. Elle devait être transférée au service de neurologie du CHU de Dijon où il était prévu qu’elle subisse une intervention chirurgicale. A voir aussi : Gestion de l’épidémie de Covid : quels sont les risques Édouard Philippe. L’hélicoptère de Dijon n’est jamais arrivé et celui de Besançon a été annulé. La personne n’est arrivée à Dijon qu’à 2h45 du matin. Opérée à 5 heures du matin, elle n’a pas survécu.
L’association réclame donc la Nièvre, « un hélicoptère qui puisse voler de nuit et par tous les temps ».
L’association s’est félicitée du succès de Mobi-Santé, un service lancé en 2017 avec la Maison de santé et l’ancienne Communauté de communes qui permet aux patients ne pouvant pas se déplacer d’être transportés vers des médecins. Ce service, qui fonctionnait les mardis et vendredis, a bien fonctionné pendant la crise du Covid.
Ils regrettent la dissolution du Gisa 58
Après un état des lieux rapide du centre hospitalier (service des urgences, 36 lits médicalisés, 2 lits hospitaliers, 4 lits de surveillance continue) et de l’activité médico-sociale (avec 129 places en EHPAD), l’association s’est concentrée sur la fermeture des urgences en août. Lire aussi : Utilisation du crack : Manque de lieux de « Sortie de rue ». Les 14 et 15 août, alors que deux fêtes de l’eau se sont tenues à Clamecy et Coulanges-sur-Yonne, un sauteur est blessé.
Il a été transporté à l’hôpital d’Auxerre, il en ressort le lendemain après avoir passé un scanner, ce qui prouve que les urgences ouvertes 24h/24 sont encore nécessaires à Clamecy.
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Le dimanche 22 janvier, une femme est tombée sur le bord du canal. Elle s’est dite très satisfaite de la salle d’urgence de l’hôpital (où son poignet a été attelle) et de la pharmacie de garde. L’association a regretté la disparition de Gisa 58, qui a mis en place, il y a plusieurs années, une prise en charge de patients souvent isolés et sortis de l’hôpital. Six personnes ont été licenciées de cette structure.
Deux points positifs sont à noter. Dans le cas de Mobi-Santé, la demande augmentant, le Conseil Départemental a confié un nouveau véhicule à l’Espace social des vaux d’Yonne, gestionnaire du service. Le Centre Hospitalier de Clamecy a reçu la certification Haute Qualité Soins de la Haute Autorité de Santé (HAS).
Après l’acceptation du rapport moral et du rapport financier, le bureau a été renouvelé. Mais il faudra trouver un nouveau bureau rapidement en 2024, car les adhérents se disent : « vieillir ».
Bureau de l’USSHNVY. présidente, Claudine Lindemann ; vice-président, Robert Mory ; trésorière, Christiane Fry; secrétaire, Danielle Konieczny et assistante, Christiane Fry. Conseil d’administration : Claude Fonteneau.