A l’approche des vacances, vous êtes peut-être tiraillé entre l’envie de voyager et le besoin de vous reposer. Une forme de tourisme combinant ces deux aspects a gagné en popularité ces dernières années, rapporte « CNN », qui s’intéresse au développement d’établissements mettant le repos au cœur de leur offre.
Publié le 17 décembre 2022 à 17h42 Lu 1 min.
Dans la ville qui ne dort jamais, ils ont ouvert des temples du sommeil. Le Park Hyatt de New York dispose désormais d’une « suite de sommeil réparatrice de 2 000 pieds carrés », tandis que Rosewood Hotels « a récemment lancé une gamme de séjours appelée » L’alchimie du sommeil « , visant à » promouvoir le repos « . » Le tourisme du sommeil, rapporte CNN, connaît une « popularité croissante » depuis plusieurs années, et l’intérêt pour ces établissements privilégiant le repos « a explosé depuis la pandémie, quand un grand nombre d’hôtels haut de gamme s’intéressent à une clientèle souffrant d’un manque de sommeil. « .
Alors que les vacances peuvent parfois être associées à « des repas moins sains et des couchers plus tardifs », explique Rebecca Robbins, spécialiste du sommeil interrogée par la chaîne américaine, « on assiste aujourd’hui à un énorme désordre dans notre façon de voir et de prioriser le sommeil et le bien-être . ». La crise sanitaire semble y être pour beaucoup : 40 % des 2 500 adultes qui ont participé à une étude récente du Journal of Clinical Sleep Medicine ont fait état d’une détérioration de la qualité de leur sommeil depuis le début de la pandémie.
L’industrie du tourisme et le secteur hôtelier, « qui concentraient auparavant leurs efforts sur des activités qui distrayaient plutôt les clients du sommeil », se sont donc adaptés à cette nouvelle demande.
Panoplie de séjours de luxe
L’hypnothérapeute Malminder Gill, cité par CNN, travaille avec un hôtel londonien pour proposer des séances de méditation dédiées aux clients souffrant de problèmes de sommeil, accompagnées de divers accessoires, notamment une « couverture lestée, une infusion de sommeil et une brume d’oreiller parfumée ».
A Genève, l’hôtel Mandarin Oriental « va encore plus loin en collaborant avec le CENAS, une clinique privée en Suisse proposant un programme de trois jours visant à étudier le sommeil des clients pour identifier d’éventuels troubles du sommeil ». Bref, si l’on en croit l’hôtellerie de luxe, une bonne nuit de sommeil n’a pas de prix, ou plutôt un prix très élevé. Lire aussi : Le Futuroscope vous endort désormais dans une base spatiale.