Léon Trulin, de Lille, en Belgique, est le plus jeune espion belge abattu pendant la Première Guerre mondiale. Aujourd’hui encore, de nombreux hommages lui sont rendus.
Léon Truline. A la Citadelle, rue Léon-Trulin, Place Daubenton et Cimetière de l’Est. Son nom est estampillé dans tout Lille et peu de gens le connaissent. Et pourtant, c’est un héros de la Première Guerre mondiale.
Une blessure à profits
En 1914, au début de la guerre, Léon Trulin n’a que 17 ans. A voir aussi : Création d’entreprise : le pari fou de Bpifrance. Né en Belgique, le jeune homme a commencé à travailler dans des usines à l’âge de 13 ans pour subvenir aux besoins de sa famille.
Très vite, il a un accident de travail qui l’empêche de retourner à l’usine pendant 8 mois. Loin de considérer cette blessure comme une nuisance, il en profite pour lire et s’instruire. Lorsqu’il retourne au travail, il continue son chemin. Il étudie la dactylographie le soir et s’inscrit dans une école des beaux-arts.
Des missions de renseignements
Son éducation lui servira bien pendant la guerre. En 1915, il se rend en Angleterre avec le désir de rejoindre l’armée belge. Sur le même sujet : Bachelor en Management du Luxe : on vous dit tout !. C’est uniquement à cause de son apparence maladive que l’armée le rejette. Il est toujours chargé de tâches de renseignement.
Avec son système « Noël Lurtin », qu’il a créé avec l’aide de son ami Raymond Derain, il recueille des informations précieuses. Il permet aux soldats anglais d’en savoir plus sur la situation des soldats allemands à travers des photographies et des documents.
Fusillé par les Allemands
Son système fonctionne bien jusqu’à la nuit du 3 au 4 octobre 1915. Lui et Raymond Derain sont arrêtés à la frontière entre la Belgique et les Pays-Bas. A voir aussi : 5 fonctions d’un tampon encreur en entreprise – Actualités…. Le 12 octobre, il est transféré à la citadelle de Lille.
Le 8 novembre, il est abattu par les Allemands, à peine âgé de 18 ans. Avant de mourir, il écrivit une lettre à sa mère dans laquelle il « pardonnait à tous, ennemis et amis ». Ses complices ne seront pas fusillés.
Son arrestation était-elle simplement une coïncidence ? A-t-il été inculpé ? Le secret reste intact. Une chose est certaine, depuis qu’il a été abattu, il est devenu un « jeune homme célèbre ».
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