Pour les prêts immobiliers, les banques peuvent octroyer des prêts jusqu’à un maximum de 3,8 %. C’est le nouveau taux d’usure. Les explications de Fanny Guinochet.
Le taux d’usure augmentera. Il s’agit du ratio de levier maximal auquel les banques peuvent vous prêter lors de l’achat d’une propriété. Sachant que ce taux inclut tous les frais tels que les commissions de courtage, l’assurance emprunteur, etc., les banques seront pénalisées si elles dépassent ce taux d’usure. Il est très réglementé : ce taux est fixé par la Banque de France.
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L’objectif est de protéger les individus et d’éviter qu’ils ne s’endettent trop. Mais depuis quelques semaines, cette usure est la cible des courtiers, des agents immobiliers, mais aussi des banquiers. Il est jugé trop faible, trop juste, pour permettre aux ménages d’accéder au crédit. La Banque de France accepte donc une hausse : mercredi 1er février, il passera de 3,57 % à 3,79 % pour un prêt de 20 ans et plus. Cela devrait permettre à davantage de personnes de voir leurs demandes de prêt acceptées par les banques. Ce devrait être une bouffée d’air frais pour de nombreux ménages.
Une éclaircie de courte durée
Autre nouveauté, ce taux est recalculé tous les mois, alors qu’auparavant il l’était tous les trois mois, provoquant des bourrages de fichiers. D’autant qu’avant de prêter, les banques elles-mêmes sont soumises à l’évolution de leurs coûts, qui augmentent très vite. Sur le même sujet : Le chien Shiba buveur qui a inspiré la crypto-monnaie Dogecoin est atteint de leucémie. Il y a donc un écart entre leurs coûts mensuels en hausse et leurs taux d’usure qui n’augmentent pas si rapidement.
Là, les banques devraient y voir plus clair avec des taux d’usure ajustés mensuellement, c’est-à-dire quasiment en temps réel, et ainsi être plus flexibles dans les prêts. En tout cas, dans ce contexte, la Banque de France décide de réajuster chaque mois le taux d’attrition. Mais attention, ce ne sera que temporaire, uniquement pour les six prochains mois.
Pas sûr que cela suffise : Entre inflation et incertitudes économiques, les banques examinent également la situation des acheteurs en plus du taux d’attrition. Néanmoins, les prix de l’immobilier tendent actuellement à baisser dans la plupart des villes. De ce fait, certains budgets un peu resserrés devraient pouvoir trouver des financements.