Le MHSC VB accueille Narbonne, samedi (20 heures), pour tenter de reconquérir la victoire après quatre victoires d’affilée définies par un calendrier atypique marqué par de longs déplacements.
Pour MHSC VB, le calendrier est infernal. Durant les 44 jours entre novembre et décembre, les joueurs montpelliérains auront disputé 12 matchs, dont huit à l’extérieur. Et depuis ils sont allés à Nantes, Poitiers, Tourcoing et Chaumont en Ligue A. Sans oublier qu’ils ont parcouru l’Europe à Friedrichshafen en Allemagne, Novi Sad en Serbie et Jastrzebski en Pologne. « Dans l’organisation, c’est difficile parce qu’on va jouer seul sans entraînement, estime l’entraîneur Olivier Lecat. La période n’est pas facile. »
Le corps est fixe. Comme le capitaine Ezequiel Palacios contraint au repos ou Nicolas Le Goff qu’il faut sauver au plus vite : « Le rythme est soutenu, confirme l’international français. De mon côté, mon genou est dur. ça fait partie du boulot. C’est aussi le temps de jouer avec la Ligue des champions. J’essaie de voir le kiné tous les jours, de me reposer, de rester chez moi… »
Les kinés, un rôle primordial
Aux côtés des joueurs, les kinésithérapeutes ont un rôle important à jouer pour accompagner les joueurs dans cette période où sport et longs trajets s’enchaînent. « A la maison, nous avons créé un protocole de douche froide directement après le sport, avec des techniques de récupération musculaire comme des étirements, des massages, des ajustements ostéopathiques, détaille Francis Mombo, l’un des deux kinésithérapeutes de l’équipe et Romain Orfanotti. A l’extérieur, nous intervenons avant et après. » Des jeux pour s’assurer que les joueurs sont en bonne condition. On écoute aussi des joueurs avec des dispositions anatomiques différentes, par exemple, pour le libero, on travaille les mollets, les pieds, le psoas et le bas du dos. D’autres, ce sera plus sur le dos et épaules.
Trois axes à actionner
Sans l’intervention de professionnels, les joueurs savent qu’ils doivent contrôler le corps qui est leur principal outil de performance. Romain Orfanotti explique : « Il y a trois axes qu’ils peuvent mettre en œuvre. Tout d’abord, le sommeil, même s’il est difficile de bien dormir après un match ou lors d’un voyage.La nourriture est aussi un gros pilier. sur ce projet. Beaucoup prennent soin d’eux, sachant que les saisons sont longues.
Face à Narbonne, ce samedi (20h), les Montpelliérains bouclent leur marathon. Lire aussi : Givaudan veut favoriser le bien-être des seniors grâce au parfum. Ils auront désormais deux semaines pour préparer leur prochain match à Tours.