Louer sa résidence secondaire : les points d’attention

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Avant de mettre en location votre résidence secondaire, il est conseillé de contacter la Commune du lieu de résidence pour l’informer et également connaître les obligations à remplir. (Crédit photo : Fotolia)

Louer votre résidence secondaire quand vous ne l’occupez pas afin de couvrir les dépenses d’entretien est une bonne idée, mais attention, il est nécessaire de bien vous organiser, d’effectuer les bonnes démarches administratives et de bien anticiper le coût lié à la location.

Effectuer les démarches administratives

Avant de mettre en location votre résidence secondaire, il est conseillé de contacter la Commune du lieu de résidence pour l’informer et également connaître les obligations à remplir. Lire aussi : Trottinettes électriques : la conduite irresponsable décolle, selon une étude. Vous obtiendrez un numéro d’enregistrement qui devra figurer sur toutes vos annonces de location.

Pensez également à consulter les dispositions du règlement de copropriété, le cas échéant. Cela peut imposer des conditions voire interdire la location saisonnière.

S’organiser pour accueillir des locataires

Lorsque vous louez votre résidence secondaire, vous devez vous organiser pour que les locataires bénéficient du niveau de service, d’équipement et de confort qu’ils attendent. A voir aussi : Réforme de l’assurance-chômage : Nupes a déposé plainte auprès du Conseil constitutionnel.

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Vous devez donc vous assurer que les équipements (télévision, lave-vaisselle, etc.) sont suffisants et en état de marche et conserver vos effets personnels en lieu sûr. Il faudra également organiser pour l’accueil des locataires, la réponse à leurs demandes, le ménage, la gestion du linge de maison, etc. Vous pouvez faire appel à une personne de confiance sur place ou solliciter les services d’une agence ou d’un concierge… mais bien sûr cela a un coût.

Fixer le bon prix et choisir la bonne période

Il existe aujourd’hui de nombreux sites de location en ligne pour louer sa résidence secondaire (au prix de l’annonce) et trouver des locataires. Ces sites vous permettront également de vous faire une idée du prix des locations dans la région. Voir l’article : Trottinettes : L’accidentologie explose selon Garantifonden. Vous pouvez également contacter l’office de tourisme ou les agences immobilières locales. Ils pourront également vous donner des indications sur les périodes de location durant lesquelles la demande est la plus forte.

La fiscalité des revenus tirés de la location

La location d’une résidence secondaire est logiquement saisonnière et comprend la location du bien meublé. Les loyers perçus sont donc taxés selon le régime LMNP (Location Meublée Non Professionnelle). Si les revenus locatifs sont inférieurs à 72 600 € par an, vous pouvez opter pour le régime micro-BIC. Ils bénéficient donc d’une réduction de 50 %. De plus, si vous avez obtenu le classement de votre logement en meublé de tourisme, la réduction peut atteindre 71 %. A noter qu’avec ce régime fiscal, les charges et charges ne sont pas déductibles des loyers puisque ce régime permet déjà de bénéficier d’un abattement. Si vos charges sont supérieures à 50% des loyers, il peut être dans votre intérêt d’opter pour le régime actuel. Celle-ci ne permet pas de déduire des revenus locatifs les charges liées à l’exploitation du bien (honoraires d’agence, assurances, charges de copropriété, taxe foncière), les intérêts d’hypothèques, les réparations, l’entretien et les améliorations, l’achat du bien, les amortissements propriété et le mobilier qui la compose.

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La taxe et la surtaxe d’habitation

La suppression progressive de la taxe foncière ne concerne que les résidences principales. Les propriétaires de résidences secondaires restent assujettis à la taxe de séjour. Par ailleurs, les communes où règnent de fortes tensions sur le marché locatif sont autorisées à instituer une contribution logement pour les logements meublés non affectés à la résidence principale, dans la limite de 60 %.

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