Loyer, IPTU, nouveau Pinel… Ce qui change pour…

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Interdiction de mise en location pour certaines passoires thermiques, réduction du dispositif Pinel ou encore nouvelles conditions pour Ma Prime Rénov’… le début d’année s’annonce chargé pour le secteur du logement.

Que vous soyez locataire, propriétaire occupant ou bailleur, de nombreuses mutations immobilières sont susceptibles de vous intéresser. Sur le même sujet : La banque centrale de Norvège relève ses taux d’intérêt pour la cinquième fois en moins d’un an. Un aperçu de ce qui change en 2023.

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Fin de la taxe d’habitation, hausse de la taxe foncière

Bonne nouvelle pour certains, mauvaise nouvelle pour d’autres. Jusqu’ici la fin pour 80% des familles les plus modestes, la taxe d’habitation sur la résidence principale habitée la dernière année en 2022. Voir l’article : Facteurs ESG recherchés par les investisseurs institutionnels | Finances et investissement. Emmanuel Macron l’avait annoncé en 2017, l’exonération de cette taxe sera effective pour toutes les familles à partir de cette année-là. 2023.

Impôts : supprimer la taxe d’habitation, est-ce vraiment une bonne chose ?

Une bonne nouvelle en demi-teinte ? La suppression de la taxe d’habitation a privé les communes d’une de leurs principales sources de revenus. Du coup, les maires se tournent vers la taxe foncière pour renflouer les caisses, ce qui a largement contribué aux propriétaires fonciers : en 2023, la taxe foncière devrait augmenter d’au moins 7,1 %. Et la note pourrait s’avérer encore plus salée pour certains patrons. La mairie de Grenoble, par exemple, a déjà annoncé une augmentation de 15 à 25 % en 2023.

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Maintien du bouclier loyers jusqu’à l’été 2023

Pour les locataires, c’est un soulagement. Lire aussi : Investissement locatif : le palmarès des villes les plus attractives. Fin juillet, les députés ont adopté une loi instaurant le « bouclier des loyers ». Il est précisé que les hausses de loyers sont plafonnées à 3,5% jusqu’en juin 2023, « pour limiter l’impact d’une forte inflation sur les hausses de loyers et rendre prévisibles les dépenses des ménages pour leur logement ». »

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Logement : De combien mon propriétaire peut-il augmenter le loyer ?

Une bonne nouvelle, car l’inflation pourrait atteindre 7% début 2023. Pour certaines villes, les loyers sont déjà maîtrisés de toute façon. C’est le cas par exemple à Paris, Lille, Bordeaux, Lyon, et probablement bientôt à Marseille.

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Audit énergétique obligatoire pour la vente de certains biens

Instituée par la loi Climat et Résilience du 22 août 2021, l’obligation d’audit énergétique pour les maisons individuelles ou les immeubles entiers classés F ou G au DPE entrera en vigueur à compter du 1er avril 2023. Les vendeurs de ces biens doivent être indispensables pour entreprendre une audit pour pouvoir vendre. Cette obligation ne concerne pas les biens déjà sous promesse de vente avant le 1er avril 2023.

Augmentation de MaPrimeRénov’

C’est une annonce gouvernementale qui devrait satisfaire les propriétaires qui souhaitent faire des travaux de rénovation énergétique. Les plafonds de travaux finançables avec le dispositif d’aides publiques à la rénovation énergétique MaPrimeRénov’ seront relevés au 1er février 2023. Ainsi, 2,5 milliards d’euros seront alloués en 2023 aux Français qui réalisent certains travaux de rénovation. En revanche, à partir du 1er janvier 2023, « MaPrimeRénov » ne permettra plus de subventionner l’achat de chaudières à gaz, y compris celles à très haute performance énergétique », souligne le gouvernement « conformément à l’orientation progressivement réduite ». dépendance aux énergies fossiles ».

Doublement du déficit foncier

Début novembre, l’Assemblée nationale a voté le doublement du plafond du déficit immobilier dans le cadre des travaux de réforme énergétique. Précédemment fixé à 10 700 euros, le plafond a été relevé à 21 400 euros pour les contribuables qui constatent un déficit lié à des dépenses de travaux de rénovation énergétique permettant à un bien de passer de la classe E, F ou G à la classe A, B, C ou D, sous certaines conditions. Une majoration qui est en vigueur pour les 3 années suivant le début des travaux, et pour les dépenses payées entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2025.

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Interdiction de location des passoires thermiques

A partir du 1er janvier 2023, les logements les plus énergivores, c’est-à-dire ne plus louer plus de 450 kWh d’énergie finale par m² et par an, dit aussi « G+ », sauf travaux de rénovation énergétique.

Selon une étude de l’Observatoire national de la réforme énergétique (ONRE), « seulement » 140 000 logements loués par des particuliers dépassent aujourd’hui ce seuil et pourraient donc être exclus du parc s’ils ne sont pas restaurés. Toutefois, l’article 2 du décret n. 2021-19 du 11 janvier 2021 que cette interdiction ne s’applique pas « uniquement aux nouveaux contrats de location conclus à compter de cette date (1er janvier 2023) ».

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Un carnet du logement obligatoire pour certains biens

A partir du 1er janvier 2023, un livret d’information sur le logement entrera en vigueur. Ce document sera établi lors de la construction du bien ou lors de travaux de rénovation d’un logement existant ayant un impact significatif sur sa performance énergétique. Il servira ensuite à faciliter le suivi des travaux d’amélioration de la performance énergétique du logement réalisés par le propriétaire (occupant ou bailleur). Il doit comporter au minimum le Diagnostic de Performance Energétique (DPE), et, enfin, l’audit énergétique, dont l’entrée en vigueur a été repoussée au 1er avril 2023 faute d’entreprises et de personnels qualifiés pour les mettre en place. Ce document sera ensuite transmis lors de chaque vente et devra figurer dans l’acte de vente authentifié par ce notaire.

Le dispositif Pinel raboté

Actuellement, la réduction d’impôt pour les investisseurs qui s’engagent à louer pour une durée de 6 ans est de 12%, 18% pour une durée de 9 ans et 21% pour une durée de location de 12 ans. A partir du 1er janvier 2023, les investisseurs ne pourront bénéficier que de 10,5%, 15% et 17,5% pour les mêmes périodes.

Le dispositif Pinel, c’est quoi ?

Le dispositif d’investissement locatif Pinel est une solution de défiscalisation qui permet de bénéficier d’une réduction d’impôt en cas d’achat ou de construction d’un logement neuf dans un immeuble d’habitation communal, sous réserve d’un engagement de bail de plusieurs années. L’investisseur doit respecter des conditions concernant la situation du bien, les ressources du locataire et le loyer qu’il fixe notamment.

Jusqu’à fin 2022, le taux de réduction d’impôt pourrait être compris entre 12% et 21% du montant de l’acquisition et selon la durée de l’engagement (de 6 ans à 12 ans). Cet avantage est limité à un achat total de 300 000 euros et 5 500 euros par m2 habitable. La réduction d’impôt est au maximum de 6 000 euros par an.

Enfin, en 2024, les réductions d’impôts ne pourront être supérieures à 9%, 12% et 14% selon la durée du bail.

La taxe d’aménagement en hausse

La taxe d’aménagement, cette taxe à payer sur la construction d’une maison, d’un garage ou d’une piscine, va être revue. Il augmentera de 19% pour rattraper l’inflation. Après discussion, cette augmentation ne s’appliquera qu’aux piscines. Le forfait passe donc à 250 euros le mètre carré pour toute construction de piscine, contre 200 euros jusqu’à présent. Et désormais, ce forfait sera réactualisé chaque 1er janvier en fonction du dernier indice INSEE du coût de la construction.