L’UE teste la résilience des banques face à une inflation et à des taux d’intérêt toujours élevés

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LONDRES (Reuters) – L’Autorité bancaire européenne (ABE) a lancé mardi un test de résistance pour tester la résilience des banques commerciales de l’UE face à une inflation prolongée et à des taux d’intérêt élevés à long terme, à deux jours de l’échéance. réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE), qui devrait se traduire par une nouvelle hausse du coût du crédit.

Ce test, qui est effectué tous les deux ans, doit tenir compte de l’évolution de l’environnement macroéconomique depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui a contribué à accélérer la hausse des prix en Europe à des niveaux sans précédent depuis des décennies, alors que les taux d’intérêt montaient à un rythme rapide pour freiner l’inflation.

Le test précédent, en 2021, s’est déroulé dans un contexte de taux d’intérêt « longs bas ».

Le nouveau test, le plus important à ce jour, repose sur la coupure par la Russie de ses dernières livraisons de gaz à l’Union européenne, ce qui déclencherait les prix de l’énergie et pousserait l’inflation dans le bloc à un maximum de 9,7 % contre un maximum de 10,6 % l’an dernier. Octobre. .

Les tests de résistance sont devenus une pratique courante pour les banques depuis leur renflouement après la crise financière mondiale de 2008.

Selon l’ABE, le nouveau test, développé avec l’aide de la BCE, couvre 70 banques de l’union, 20 de plus qu’en 2021, représentant 75% du total des actifs bancaires du bloc.

« Le test imagine un scénario défavorable lié à une hypothétique aggravation significative des tensions géopolitiques, accompagnée d’une hausse des prix des matières premières et d’une résurgence de l’épidémie de COVID-19 », écrit l’ABE dans un communiqué.

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Cela se traduirait par une baisse de 6 % du PIB, une montée en flèche du chômage, une chute des prix de l’immobilier, des pannes de gaz et une inflation et des taux d’intérêt constamment élevés sur une période de trois ans, jusqu’en 2025.

Les résultats par banque, qui ne mentionneront pas de réussite ou d’échec à ce test, seront publiés fin juillet.

Ce test contraste avec les perspectives actuelles de la BCE, qui table sur une baisse de l’inflation à 6,3 % cette année et à 3,4 % l’an prochain. La BCE prévoit également une accélération de la croissance économique, qui passerait de 0,5% cette année à 1,9% en 2023.

(Reportage de Huw Jones, avec Balazs Koranyi à Francfort ; version française de Claude Chendjou, édité par Blandine Hénault)