Une « correction », selon les notaires de Loire-Atlantique, pour nuancer les conditions du marché foncier en Loire-Atlantique, entre 2022 et 2023.
Le vice-président du Département des notaires de Loire-Atlantique a dévoilé, jeudi 26 janvier 2023, l’état des ventes immobilières.
Ce n’est pas surprenant dans l’ensemble, avec « une forte vigueur » en Loire-Atlantique et un volume d’échanges « restant important pour toutes les régions », mais en légère baisse depuis quelques mois.
Il y a eu de nouveaux signes de baisse ces dernières semaines.
De manière générale, il y a eu 9 % de transactions en moins en 2022 par rapport à 2021 en Loire-Atlantique.
Sommaire
Alerte sur les permis de construire
Jean-Charles Veyrac a déclaré : « Ce qu’il faut noter, c’est l’effondrement des permis de construire dans la ville et dans la région nantaise, qui va ajouter à la tension sur le marché de l’ancien. Lorsque vous êtes dans le secteur actif, vous devez construire de nouvelles maisons, sinon vous ne pourrez pas accueillir les résidents nouvellement arrivés. Ceci pourrez vous intéresser : Au Texas, la sécheresse fait ressurgir des traces de dinosaures…. Cela met plus de pression sur le marché. On le sait depuis des années, mais c’est cassé. »
Cette baisse du volume des transactions sera-t-elle le début de l’éclatement d’une bulle immobilière ? « 2021 et 2022 ont été exceptionnels. Au lieu de cela, il faut comparer avec le volume de 2016 pour trouver l’équilibre, où l’on a observé + 45 % de ventes de ventes sur les maisons et + 30 % de volume sur les maisons, et – 13 % sur les constructions neuves. On ne parle pas de crise à ce moment-là. Aujourd’hui, on a plutôt tendance à revenir à la normale, à la correction du marché, ce qui est donc très utile. »
Evolution dans le Pays de Retz (sur un an) :
Révision des taux d’usure
Autre constat, plus récent : une baisse des prix a été constatée, mais « pas partout ». Ensuite, nous examinons les taux d’intérêt, qui ont toujours été bas. Voir l’article : Le Japon va bientôt tester un mini ascenseur spatial.
Aujourd’hui, nous obtenons des taux d’environ 3 %, ce qui est normal, mais il y a une évolution rapide. Les révisions trimestrielles des taux d’intérêt ont parfois été incompatibles avec une inflation soudaine. La réforme de l’Etat, avec la révision des taux d’intérêt tous les mois, mais mise en place sur une base mensuelle, devrait éliminer l’effet d’entonnoir qui conduit au désendettement.
Quel est l’effet de l’interdiction de location des appareils thermiques, ces maisons qui ne sont pas bonnes F ou G ?
« Peut-être que la baisse des prix est liée à l’effet technique dû aux conséquences juridiques, mais cela n’est pas pertinent pour notre ministère, car il n’y a pas beaucoup de logements en F et G, par rapport aux autres », a déclaré Maître. Veyrac.
Résidences semi-principales
« Il y a toujours l’arrivée de retraités, par exemple à Batsa, avec l’idée de résidences particulières, nuance Maître Veyrac. Les gens vont travailler à Nantes et à Paris et ont une résidence « lycée » sur notre littoral. le mouvement se développe trop, il entraîne des prix élevés.Les petites villes à la campagne sont aussi très bien, par exemple Saint-Philbert de Grand Lieu ou Machecoul Saint-Même. Lire aussi : Andres Valencia, le petit peintre qui a affolé le monde de l’art – Arts in ….Avant, on voyait des migrations économiques de la ville vers les simples campagnes. Aujourd’hui, nous avons augmenté ces parts de travail à la campagne. Avec toujours beaucoup de pression sur la ville de Nantes.
Ainsi, au final et dans la ville de Nantes, 37% des maisons avaient moins de 5 ans.
Concernant l’évolution du prix de vente moyen indiqué dans le tableau ci-dessous, il faut être sérieux : « En général, on est dans un marché qui est très chaud en nombre de ventes, de prix et de déplacements. Là ça se calme avec des niveaux normaux. Je peux dire que c’est une grosse augmentation, pas encore une vraie baisse de prix. »
Synthèse de la Chambre des Notaires de Loire-Atlantique :
Et l’avenir ?
Dans le Pays de Retz, la question s’est posée du développement des communes, « compte tenu de la nouvelle vision d’aménagement du territoire des communes autour de la ville, avec la fin de l’étalement et l’utilisation des espaces agricoles pour faire maisons », a déclaré Jean-Charles. Veyrac. L’artificialisation zéro net se pose donc comme une contrainte qui oblige les collectivités locales « qui doivent améliorer le développement de leur ville, en favorisant les petits collectifs. »
Cette stabilité nationale « entraînera inévitablement une diminution du volume de logements neufs et peut-être une augmentation des logements neufs par rapport aux logements neufs. »
Et les vieilles maisons ? « Ils peuvent augmenter si la population continue à venir dans nos régions. »
La maison à rénover, le bon plan ?
Les primo-accédants peuvent alors être pénalisés par la hausse des prix des terrains. « Auparavant, ils s’intéressaient à la construction de nouvelles maisons. Il existe une autre voie intéressante, qui consiste à acquérir des biens anciens avec des travaux de rénovation à faire, auxquels ils offrent une aide au prêt et des avantages fiscaux. Cela peut être un refuge pour eux à l’avenir, car certains «anciens» retournent en petits groupes pour retourner en ville. »
Mais il y a une autre chose qui se voit en parallèle : l’augmentation du nombre de dossiers d’assurance-vie. « Cela correspond à la demande, à la peur de la retraite et à la volonté de certains propriétaires de rester chez eux jusqu’au bout. »
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