Sommaire
13-10 à 18h00 – La synthèse de la journée et les premières conclusions du Colloque présentées par Manal Bernoussi
Ci-dessous le discours de clôture présenté par Manal Bernoussi à la fin du Colloque international : Lire aussi : Modules éco-conçus : un échantillon de la Maison Bois Nath construite à Ernée.
« Nous avons commencé la journée avec l’intervention du ministre Benmoussa qui a insisté sur la nécessité de créer le bon environnement pour que nous puissions libérer l’énergie. L’établissement de la confiance entre les différents acteurs (gouvernement, société civile, entreprises, etc. -etc) est une partie importante pour y parvenir.
Rétablir la confiance dans les entreprises car qui dit libérer le pouvoir dit aussi s’autoriser à prendre des risques, autorisant ainsi l’erreur.
S’agissant du développement et de la formation des talents, le ministre a souligné l’importance de maintenir les filières d’excellence, notamment dans le secteur public, filières qui servent de transfert social… pour développer des filières d’excellence dès la première année du secondaire.
Nous avons eu des discussions très riches dans les panels, et il en ressort clairement la nécessité de :
À propos de l’approche de l’environnement pour attirer et retenir les talents :
13-10 à 17h35 – Déclaration de Manal Bernoussi
13-10 à 17h30 – Nadia Fassi Fehri – Présidente de Ponts Maroc
13-10 à 15h40 – Panel 3 : « Quelle approche territoriale pour attirer et garder les talents ? »
Les conférenciers analysent les tendances de l’attraction des talents aux niveaux national et régional en considérant d’abord les facteurs généraux d’attraction, souvent liés à la santé et à l’écosystème des talents. Ceci pourrez vous intéresser : Faits saillants de la séance extraordinaire de l’arrondissement de Saint-Léonard 4 août 2022 – Initiative.
Ainsi, d’autres pays peuvent accorder des bourses de recherche, aider à obtenir un visa basé sur un certain domaine de travail, fournir un système scolaire bon marché et fiable, etc.
L’attractivité se joue aussi au niveau régional (régions, villes). En effet, ils sont progressivement guidés pour définir une véritable stratégie globale de gestion des talents pour attirer et retenir localement les talents internationaux.
L’approche régionale est très importante car elle se concentre sur les individus et l’environnement dans lequel ils vivent. Dès lors, la beauté du pays dépend de ses villes et régions, qui peuvent devenir des lieux de talents.
13-10 à 15h25 – Déclaration de Ghita Lahlou – DG de l’école centrale de Casablanca
13-10 à 15h00 – Déclaration de Karim Bernoussi – PDG de Intelcia
13-10 à 13h30 – Panel 2 : « Quel rôle de l’ensemble des acteurs pour développer les talents (universités, écoles, entreprises…) ? »
Lors de cette table ronde, il s’agira de présenter les bons modèles pour développer des talents qui s’adaptent à l’évolution de l’économie et de la société marocaine et pour répondre aux besoins des entreprises et des citoyens marocains. Lire aussi : Bassins à poissons. La construction du centre de santé est en cours.
En effet, dans le monde VICA (volatile, instable, complexe et instable), le développement des talents est plus important que jamais pour la prospérité du Royaume et de l’entreprise, et un vecteur qui détermine sa concurrence.
En outre, différentes méthodes éducatives telles que l’enseignement supérieur, la formation professionnelle, ainsi que l’éducation par les pairs, la formation aux compétences non techniques et le développement des talents au sein des entreprises seront explorées.
13-10 à 12h20 – Déclaration de Abdellatif Zaghnoun- DG de l’Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’Etat
13-10 à 12h00 – En 2030, 9 entreprises sur 10 auront des difficultés à recruter des talents et à les retenir
Pour Mohamed Horani, « l’un des principaux enjeux en entreprise aujourd’hui est de savoir comment orienter les talents vers l’expertise plutôt que vers le management. Il faut travailler sur la motivation et la qualité de l’expertise, car on a perdu de très bons professionnels pour de très mauvais managers ».
Pour sa part, Zineb Sqalli, directeur général de BCG Casabanca, estime que l’entreprise marocaine est exposée à quatre problèmes :
– Il n’y a pas d’étude au Maroc sur le taux d’attraction après la crise du Covid-19 : « On sait que l’intérêt pour la migration s’est accru. Le Maroc est l’un des premiers pays où ce projet est de sortir à l’étranger qui est très fort. Après le Covid, c’est la grande tendance. »
– Flexibilité au travail, mais aussi temps de travail : « C’est un accord mondial. Au Maroc, seulement 10 % veulent du présentiel, 30 % préfèrent le télétravail (plus que la moyenne internationale). 70 % préfèrent deux à trois jours de télétravail C’est un changement profond dans le rapport entre l’entreprise et le manager au salarié. »
– Les salaires restent une question importante pour les travailleurs.
– Le processus de numérisation de COVID a accéléré le processus de tout type d’entreprise.
« En 2030, 9 entreprises sur 10 auront des difficultés à recruter et retenir ces talents. Le taux de décroissance des talents numériques au Maroc a doublé : il est à 50 % aujourd’hui ; il n’était plus il est encore à un taux très élevé de 20% », développe Zineb Sqalli.
Othmane El Ferdaous, ancien ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, et aujourd’hui VP Croissance d’ABA Technology, estime qu' »il ne faut pas voir le verre à moitié vide ».
« Si des disques marocains sont recherchés dans d’autres pays, c’est bien. Cela dit, ce que nous faisons, c’est comme si nous vendions à la source sans la changer. C’est aux entreprises marocaines de garder ces esprits. »
« C’est un événement de stress auquel on peut répondre par une politique de souveraineté intellectuelle. 56% des étudiants marocains en France changent leur titre de séjour en passeport français. A partir de là, ils sont libres de travailler où ils veulent. »
13-10 à 10h30 – Premier panel : “Talents, un levier clé de compétitivité et d’innovation pour les entreprises marocaines”
Comme les matières premières ou le capital, les ressources humaines font partie des ressources des politiques publiques. C’est un constat solide et largement partagé. Le capital humain est considéré comme essentiel pour la croissance à long terme, et les entreprises marocaines et internationales doivent plus que jamais trouver les moyens d’identifier, de recruter et de garder les bons talents, et de trouver les moyens de les garder.
Mais qu’est-ce que le talent ? Quelle est la différence entre les ressources humaines, qui sont omniprésentes, et les talents, qui sont rares ? Y a-t-il une différence de vision entre le secteur public et le secteur privé ?
De plus, il y a eu de profonds changements dus à la crise du Covid-19. Nous sommes dans une situation sans précédent de concurrence mondiale croissante. Les talents suggèrent une recherche de sens et remettent en question le schéma traditionnel de la stabilité de l’emploi. Aux États-Unis, on parle de la « Grande Emancipation ».
Quel est le statut de cet événement au Maroc ? Comment les entreprises s’adaptent-elles à cette nouvelle réalité ? Quelles sont vos recommandations pour trouver, embaucher et retenir les meilleurs talents ?
13-10 à 10h20 – Déclaration de Mohamed Horani, PDG de HPS
13-10 à 09h30 – Intervention de Chakib Benmoussa
« La création des conditions d’émergence des talents est au centre des changements qui doivent intervenir », a déclaré Chakib Benmoussa, ministre de l’Éducation publique, lors de la manifestation de la rencontre internationale de l’Amicale de Ponts Maroc, organisée ce jeudi 13 Octobre sur le site UM6P de Rabat et dédié aux talents.
Le niveau de développement économique humain est important dans la conception du nouveau modèle de développement, qui est basé sur la liberté de pouvoir dans la société ; une étape importante, selon lui, dans le développement des talents émergents.
« Pour libérer le pouvoir, il faut savoir préserver la liberté, créer la confiance en luttant contre les loyers, la corruption et les conflits d’intérêts », a affirmé le ministre.
« L’objectif 2035 du Nouveau Modèle de Développement est que le Maroc atteigne un niveau de confort et de prospérité qui le place dans le premier tiers des pays », explique Chakib Benmoussa. « Les talents, les compétences, dans ce cas, sont le but et les moyens d’atteindre ce niveau de confort et de prospérité. »
Chakib Benmoussa a également rappelé qu’il était important d’attirer les talents marocains à l’international, notamment dans la R&D et la formation de haut niveau, en créant une plateforme pour connecter tous les acteurs afin d’être des « passerelles » entre le Maroc et ce qui se passe dans le monde.
Il a également souligné l’importance de développer des filières spécialisées telles que les classes préparatoires, ce qui pour lui est un choix judicieux pour le Maroc depuis les années 1980. justice, et [est] un plan pour produire des talents.
« Nous avons aujourd’hui 10 000 élèves en classes préparatoires. Il faudra agrandir cette installation sans en altérer la qualité. Il est important de commencer par les écoles publiques mais aussi par les PPP, comme les initiatives OCP et TMSA. ”
« Il ne faut pas oublier que ce sont des systèmes fragiles qui nécessitent une attention pour maintenir le même niveau d’excellence, en travaillant sur la formation des enseignants et les questions de formation », a souligné le ministre de l’Education nationale.
« Le préscolaire est un autre projet important; elle a besoin non seulement d’un résumé, mais aussi d’assurer sa qualité », affirme-t-il.
« Au primaire, il faudra résoudre le problème de l’accumulation des retards d’apprentissage. C’est ce que nous faisons avec des actions expérimentales, qui ont montré que beaucoup de choses sont possibles si l’on s’éloigne des anciennes solutions. »
« A la fin de la sixième primaire, seuls 30% des élèves ont reçu l’enseignement qu’ils devraient avoir. Au niveau de la cinquième primaire, seuls 13% savent faire l’opération de division des nombres.
13-10 à 09h00 – Plénière d’ouverture
« Plus les organisations sont capables d’attirer, de développer et de retenir les talents, plus elles sont capables d’innover et de créer de la valeur. Dès lors, la question de la puissance humaine est placée au cœur du débat. Il représente la principale richesse de l’économie de la connaissance et une grande vague de développement », déclare Nadia Fassi-Fihri.
Il déclare : « La mobilisation des talents est un facteur clé pour atteindre divers objectifs en termes de développement humain et de croissance économique ».
« Une stratégie efficace est nécessaire pour attirer, retenir et soutenir les talents, répondant ainsi à la demande de compétences qualifiées, pratiques, expérimentées et innovantes, capables de contribuer à la création de valeur. Cela ne peut se faire sans la volonté d’accompagner et de soutenir, par la création de bassins de talents locaux, davantage de soutien à la formation et d’encouragement à l’entreprise. «