« Mieux manger au cinéma » est une association qui milite pour une meilleure alimentation au quotidien. Des cantines scolaires aux grandes surfaces, en passant par les cantines d’entreprise, la question de l’alimentation est particulièrement importante. Cependant, la question du film n’est pas souvent abordée. L’association « Mieux manger au cinéma » veut changer la donne en organisant un concours pour lutter contre la malbouffe.
Les cinémas proposent majoritairement des produits au Nutri-Score très bas, mais cette alimentation n’est pas non plus respectueuse de l’environnement. L’association « Mieux manger au cinéma » s’attaque alors à cette industrie pour la faire se développer. Celui-ci est principalement composé d’acteurs du monde culinaire, du développement durable, mais aussi du cinéma. L’industrie agro-alimentaire est mise en avant : « La gamme confiserie présente presque exclusivement des produits souvent trop gras ou trop sucrés, dont on sait désormais qu’ils sont nocifs pour notre santé, tout en ne prenant pas en compte la transition bio dans les classes. . »
« Mieux manger au cinéma » a pour objectif de promouvoir une meilleure alimentation au cinéma, mais aussi dans les lieux culturels, et d’offrir à des personnalités du monde cinématographique, artistique et culinaire l’occasion de repenser l’alimentation. L’objectif est de créer un lien entre la culture et l’alimentation, mais aussi un espace d’échange et d’action. Pendant la pandémie, l’association a réfléchi à des moyens d’action, et l’idée d’un concours « Mieux manger au cinéma » a été la première.
Les objectifs de l’association sont multiples :
Le concours vise à faire évoluer l’offre alimentaire des cinémas, mais aussi à stimuler la créativité pour proposer des produits originaux afin d’inciter les entreprises à proposer une alimentation saine et sensible aux enjeux de la transition écologique. Le concours est ouvert à toutes les entreprises commerciales, issues de l’économie sociale et solidaire telles que les entreprises agricoles, artisanales et agroalimentaires. De jeunes professionnels peuvent également concourir et présenter un concept en cours de développement. Il existe trois catégories : customisation de produits existants, création, startup. Toutes les candidatures sont les bienvenues à condition qu’elles répondent aux critères suivants : les produits ne doivent pas contenir d’ingrédients controversés, être adaptés à la consommation dans les cinémas, être bons pour la planète, être créatifs et anti-gaspillage. Les produits seront soumis à l’avis d’un jury déjà sélectionné, présidé par l’actrice Laure Calamy et la chef Chloé Charles.