Morgan Stanley : jusqu’à 1 million de dollars d’amendes pour certains…

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Certains banquiers d’investissement utilisent leurs comptes de messagerie Whatsapp personnels pour discuter des affaires bancaires officielles. Cette pratique est strictement interdite, contrôlée et condamnable par les autorités américaines.

Plusieurs milliers à un million de dollars d’amende

Les banques d’investissement sont réputées pour les salaires exorbitants offerts à leurs employés, mais à l’inverse, elles n’hésitent pas à s’immiscer dans les revenus de leurs employés gênants en cas d’inconduite. Voir l’article : Crypto-monnaies, la dernière heure du jugement ?.

Morgan Stanley a ainsi infligé une amende à certains de ses employés pour avoir utilisé des messageries telles que WhatsApp à des fins professionnelles, rapporte jeudi le Financial Times.

Les amendes varient de quelques milliers de dollars à plus d’un million de dollars par employé et sont basées sur une variété de facteurs, y compris le nombre de messages envoyés, l’ancienneté dans l’entreprise ou les avertissements précédents, des personnes proches du dossier sont citées comme en disant.

Morgan Stanley n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire de Reuters.

Les sanctions ont été annoncées après que la banque a accepté de payer 200 millions de dollars à la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis en 2021 pour mettre fin à une enquête sur l’utilisation de messages non approuvés par certains employés de l’entreprise pour les communications.

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En effet, les autorités financières américaines exigent que les courtiers conservent des enregistrements de toutes les communications liées aux affaires.

Le président de la SEC de l’époque a rappelé au moment de l’annonce des sanctions que la correspondance officielle entre ces institutions financières et les communications professionnelles liées aux employés devaient être officiellement enregistrées depuis les années 1930 pour « préserver l’intégrité du marché ».

En effet, dans le cadre de ses enquêtes, la SEC veut pouvoir utiliser le partage d’informations entre employés pour identifier d’éventuelles violations de la loi, comme des délits d’initiés ou des cas de fraude, par exemple.

En utilisant leurs boîtes aux lettres personnelles, accéder à ces conversations devient plus compliqué. La SEC surveille de près pour s’assurer que vous avez accès à toutes les informations nécessaires à l’enquête.

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Des formations de sensibilisation proposée par les banques

En 2020, Morgan Stanley a déjà licencié deux dirigeants pour utilisation non autorisée de WhatsApp pour discuter de questions commerciales. Sur le même sujet : « Investissement locatif résidentiel : comment l’augmenter ? », Franck Le Tendre, Vice-Président des Opérations -…. D’autres commerçants de l’équipe des produits de base de Morgan Stanley ont également reçu des avertissements concernant l’utilisation de l’application de messagerie.

Mais cette banque n’est pas la seule impliquée : Credit Suisse et HSBC ont également licencié des banquiers impliqués dans ce type d’activité.

Morgan Stanley propose désormais des sessions de formation à ses employés pour clarifier quand ils doivent déplacer ces conversations sur des appareils personnels vers des canaux officiels, tels que les e-mails professionnels. Cela peut inclure des situations apparemment innocentes où des collègues échangent des informations sur le moment et le lieu de rencontre.

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Selon le Daily Mail, il leur a été expliqué qu’un simple message précisant l’heure ou le lieu de la rencontre pouvait entraîner des échanges plus profonds, qui devenaient alors juridiquement répréhensibles.

L’incident du SMS, qui a été révélé en septembre dernier, a conduit à une répression majeure de la part de la SEC. Les banques impliquées, dont Goldman Sachs et Bank of America, ont dû payer des amendes totalisant plus d’un milliard d’euros, sans compter le limogeage de certains cadres supérieurs, dont deux responsables de la division matières premières de Morgan Stanley.

De nombreuses banques exigent désormais que les employés prennent des captures d’écran ou des vidéos des messages liés au travail sur des appareils personnels, puis les transmettent au service approprié pour s’assurer que ces échanges sont cohérents.

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