Le système d’assurance maladie obligatoire pour la majorité des agents et personnels des trois services publics (Etat, collectivités territoriales et hospitalières) et de l’armée est géré depuis très longtemps, ce qui est spécifique, par différentes sociétés d’assurance mutuelle des fonctionnaires. Cette situation particulière explique la prédominance de ces mutuelles « historiques » parmi les agents du marché de l’assurance complémentaire santé individuelle.
Les garanties indispensables
Consultations, pharmacie, soins dentaires, frais d’optique, etc. A voir aussi : Assurance responsabilité professionnelle., jusqu’au ticket modérateur ou plus.
Les indemnités journalières versées après les 90 premiers jours de maladie (par année en cours) ou d’incapacité temporaire, lorsque la prise en charge financière de l’ensemble du traitement est interrompue ou réduite.
Les garanties ou options intéressantes
Tarifs différenciés beaucoup plus élevés à condition que les actes soient réalisés par un professionnel de santé membre du réseau de la santé (notamment dentaire et optique).
La possibilité de continuer à s’assurer après la retraite (et même à vie) avec le même contrat qu’avant sans augmentation dramatique des cotisations.
La réglementation
Les fonctionnaires et les militaires ne bénéficient d’aucun programme complémentaire de santé collective. Même chose pour les prestataires de services publics.
Selon les ministères de tutelle, les fonctionnaires et les prestataires de services publics ont la possibilité de choisir un prestataire de soins individuel préalablement désigné ou conventionné. Si nécessaire, il peut y avoir une participation financière, mais celle-ci est déterminée par chaque ministère et peut être symbolique : seulement quelques euros par an. Ils peuvent également opter pour une assurance santé individuelle classique, en toute autonomie, ou être couverts par une convention collective d’entreprise dont peut bénéficier leur conjoint (ou partenaire pacsé, ou colocataire).
Les points de vigilance
Une cotisation calculée selon l’indice des salaires bruts (avec ou sans bonus selon les mutuelles), qui est surtout intéressante pour les fonctionnaires qui partent à la retraite ou ceux qui sont en début de carrière, mais pas forcément pour les actifs qui gagnent assez bien leur vie (attaché d’ambassade, professeur d’université, chercheur, etc.).
Les garanties se positionnent généralement en milieu de gamme, ce qui peut poser problème pour certains articles spécifiques (orthodontie enfant, implants dentaires, etc.) traditionnellement chers, surtout si vous êtes géographiquement éloigné des praticiens du réseau.
La possibilité de payer une « contribution d’entretien » à faible coût qui efface les délais d’attente pour les garanties les plus chères (optique, dentaire, etc.) lorsque vous vous reconnectez, après avoir été séparé de la fonction par exemple pendant quelques années, avec des co-responsables.