Publié le 2 déc. 2 décembre 2022 à 17:49 2022 à 17:58
En hiver, lorsqu’il fait froid et sombre, la fatigue nous menace rapidement. Il est important de prendre soin de vous. Voici quelques conseils pour traverser l’hiver autant que possible et aussi en tirer du plaisir et du plaisir.
Parier sur les aliments du bonheur
Une étude récente montre qu’une alimentation riche en fibres et en probiotiques pendant quelques semaines réduit le niveau de stress. C’est du moins le résultat observé par une douzaine de femmes et d’hommes en bonne santé âgés de 18 à 59 ans, qui ont suivi le régime suivant pendant quatre semaines : chaque jour six à huit repas (environ 200 ml chacun) de fruits et légumes comme l’oignon, le poireau. , choux, pommes ou bananes – et cinq à huit types de céréales, deux à trois aliments fermentés (choucroute, kéfir de fruits, kimchi, kombucha, tempeh, etc. Voir l’article : Demain nous appartient 18 nov. 2022 – Épisode 1320 – Demain nous appartient.) et trois à quatre légumineuses chaque semaine. Bref, beaucoup de fibres, de prébiotiques et de probiotiques.
Nous constatons une réduction de 32 % du stress moyen perçu et une amélioration de la qualité du sommeil (Natural Medicine, octobre 2022). Ce que nous mangeons, en fait, est ce que les cellules digestives mangent et transforment en substances importantes telles que la sérotonine, « l’hormone du bonheur ».
Se préserver de la fatigue mentale
On se demandait pourquoi le penseur de Rodin était si fatigué. Maintenant, nous avons des réponses (Current Biology, août 2022) : parce que rester assis pendant de nombreuses heures, ils pensent « endommager » le cerveau. Selon les auteurs, une activité excessive conduit à l’accumulation de substances potentiellement toxiques, comme le glutamate, dans le cortex préfrontal. Sur le même sujet : Familles à la rue d’Indre-et-Loire : chaque nuit elles gardent l’espoir de dormir dans un refuge. C’est donc un changement d’activité, qui modifie notre contrôle sur nos décisions et nous pousse à privilégier des activités moins coûteuses pour le cerveau.
Ainsi, la fatigue mentale ne sera pas qu’une pensée mais un véritable signal d’alarme visant à préserver l’intégrité de notre fonctionnement cérébral, confirme Mathias Pessiglione, écrivain et chercheur à l’ICM de Paris. Conseil des chercheurs : un bon sommeil, qui « nettoie » les neurones et les synapses. Et évitez de prendre des décisions importantes après quelques heures de travail mental intense.
Boire du thé noir pour vivre plus vieux
Si les bienfaits du thé vert sont souvent vantés, celui du thé noir est moins étudié. Incroyable si vous savez qu’environ 25 000 tasses de cette boisson sont bues dans le monde chaque seconde. D’où l’intérêt de l’étude publiée par le National Institute of Health (NIH) : quelque 500 000 personnes âgées de 40 à 69 ans ont suivi dix ans de bonne consommation de thé noir. Ceci pourrez vous intéresser : Sonder les profondeurs du sommeil. Conclusion : le risque de mortalité toutes causes confondues est de 9 à 13 % inférieur chez ceux qui consomment au moins deux tasses de thé vert par jour.
Un autre effet est attribué à l’abondance de polyphénols, des antioxydants présents dans le thé. D’autres études antérieures ont également montré les effets du thé noir sur le vieillissement cérébral et les accidents vasculaires cérébraux.
Profiter des petits moments de la vie
Vous n’avez pas besoin d’un café pour lire et écrire votre avenir. Merci beaucoup, en ce moment, écraser la boisson, son odeur, l’amertume du goût ou la chaleur de la tasse suffisent. Prix Grandgousier 1997, Philippe Delerm en son temps vantait la Première Gorgée de Bière et autres petits délices où la logique cède la place au plaisir et à l’émotion.
Savoir vivre les petits moments de la vie donne du sens et est un gage de santé mentale, affirme Joshua Hicks, psychologue au département de psychologie de la Texas A&M University (Human Behavior, juillet 2022), qui a mené sept tests différents et plus détaillés. études sur l’importance de l’appréciation professionnelle. Chemin faisant, il délaisse les réseaux sociaux qui nous éloignent de ces instants précieux.
Faire des pauses… au quotidien !
Au travail, 65 % des Français ne prennent qu’une ou deux pauses par jour, hors repas, et elles ne durent qu’un quart d’heure en moyenne. Cela se compare à 25 % des Américains et des Britanniques et 33 % des Allemands qui en auraient plus de cinq !
C’est du moins ce qui ressort d’une récente enquête menée par Ipsos sur le stress quotidien auprès de 6 000 personnes âgées de 25 à 65 ans (USA, UK, France, Allemagne, Australie) pour la marque d’infusions bio Pukka Herbs. Une pause est pourtant un bon remède puisque 41% des Français déclarent se sentir plus détendus et apaisés après des vacances, 23% sont plus actifs et 21% y voient plus clair et ont retrouvé une énergie renouvelée. On le sait, le stress n’est pas très favorable à notre organisme tant qu’il s’installe avec le temps : hypertension artérielle, fatigue, asthme, colon irritable, système immunitaire…
Bien dormir pour plus altruisme
Des chercheurs de l’Université de Californie à Berkeley, dans une étude à grande échelle sur les effets de la privation de sommeil, ont constaté une réduction de 10 % du nombre de dons collectés le lendemain de l’heure d’été. C’était dans des états de mouvement (PLOS Biology, août 2022) ! Le manque de générosité qu’ils associent à la perte d’une heure de sommeil.
Dans la première expérience, à l’aide de questionnaires, ils ont montré qu’une diminution de la qualité du sommeil prédisait une diminution significative du désir d’aider les autres. Et dans la seconde, qui a été menée sur des volontaires suivis par imagerie cérébrale (fMRI), ils ont conclu que le déficit fonctionnait dans les zones du cerveau où s’effectuent en partie les interactions sociales et le plaisir. Selon eux, le manque de sommeil affecte la qualité de l’interaction entre la proximité sociale de la communauté et l’ensemble de la société, comme le montre l’effet de contribution.
Diminuer encore et encore le sel !
Malgré les mises en garde des autorités sanitaires, nous consommons toujours trop de sel. Le chlorure de sodium est un contributeur majeur aux maladies cardiaques. L’OMS estime un apport journalier à pas plus de 5 g/j, soit la moitié de ce que l’alimentation occidentale moderne nous incite à faire, avec son sel caché dans les provisions, les plats cuisinés, les fromages, les pains et biscuits à l’apéritif, la charcuterie…
Une étude récente a évalué l’impact d’une réduction de 1 g/j sur la population de la Chine, le plus gros consommateur de sel au monde. En un an, 4 millions de décès pourraient être évités en Chine d’ici 2030. Et réduire la consommation de sel de 3,2 g/j d’ici 2025 – l’objectif central de l’OMS – permettrait d’éviter 13 millions de crises cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux, dont 6 millions de décès. ça devrait être différent de nous.