Sur le campus bordelais, un étudiant de l’ESSCA bénéficiera-t-il de tout ce que peut avoir un étudiant parisien, angevin ou aixois ?
Soyons clairs, l’ESSCA est une seule et même école. Cela signifie que l’étudiant qui intègre l’ESSCA, que ce soit à Bordeaux, Strasbourg, Lyon, etc., bénéficiera des mêmes services. Au moins pendant les trois premières années du Programme Grande Ecole et les deux premières du Bachelor en Management International. Ensuite, il s’orientera vers des spécialisations qui là, peuvent être distinctes, différentes selon les campus.
La qualité du personnel enseignant est-elle identique sur tous les campus ?
Vous vous posez les mêmes questions que les accréditeurs ! En fait, l’ESSCA a une seule et même faculté. Encore une fois, nous sommes une seule école. Nous avons des professeurs titulaires qui vont être basés sur le campus, mais qui vont construire un programme qui peut être déployé sur plusieurs campus, ou même, par exemple, nous pouvons avoir un expert en la matière qui va créer une spécialisation , qui peuvent exister sur un autre campus. Le fait que nous maillons désormais l’ensemble du territoire français nous permet de bénéficier à Bordeaux, par exemple, d’un savoir-faire existant dans d’autres villes.
Vous êtes installé sur un nouveau campus, situé juste à côté de la Cité mondiale du vin, dans un quartier assez dynamique et en développement, mais vous allez déménager pour la rentrée 2023….
Exactement. A la rentrée 2023, nous déménageons rive droite, à Bastide-Niel. En effet, nous avons récupéré le mess des officiers de la Bastide-Niel, qui se trouve au centre de cette ancienne caserne. C’est le bâtiment qui surplombe la place d’Armes, le centre névralgique de la caserne. Et nous serons entourés de Darwin, mais aussi des locaux d’Ubisoft qui s’installeront tout près, de l’IAE qui est juste à côté, ainsi que de Sainte-Marie Bastide qui est un très bon lycée.
Ce mouvement est-il lié à des ambitions de développement importantes ?
Oui, nous avons des ambitions de développement importantes et cohérentes. Pourquoi dis-je cohérent ? Car en effet, le plan stratégique prévoit pour l’ESSCA d’avoir des campus répartis sur le territoire et en Europe, mais qui sont tous à taille humaine. Je ne suis ici que depuis peu de temps, mais je vois déjà l’intérêt de pouvoir être proche de mes étudiants, qui ne sont pas noyés dans une masse de plusieurs milliers d’étudiants.
Alors, si on fait un classement des campus de l’ESSCA, en termes d’effectifs, où se situe Bordeaux ?
Bordeaux a grandi un peu moins vite que Lyon. Alors en fait, vous avez Paris et Angers qui sont historiques, puis il y a Lyon et puis Bordeaux, mais aussi Aix-en-Provence, Strasbourg Budapest, Shanghai, bientôt Malaga, puis Luxembourg…
Votre ambition est de devenir le troisième campus en termes de taille ?
Il n’y a pas d’ambition d’avoir plus d’étudiants qu’un autre Campus. Cela n’aurait aucun sens. D’autre part, il y a une ambition d’exister localement et de développer des programmes et des spécialisations propres au Campus de Bordeaux, en cohérence avec les enjeux et les spécificités de ce territoire. Territoire qui ne se cantonne pas à Bordeaux d’ailleurs. J’étais récemment à Limoges, mais aussi La Rochelle, Toulouse, Pau, mais aussi Mont de Marsan, Bazas, Arcachon…
Tout de même, votre campus est à Bordeaux, avez-vous l’impression que cette ville grandit, ce qui n’existe pas forcément dans d’autres villes où l’ESSCA a des campus ?
Il se passe quelque chose à Bordeaux, c’est évident. D’abord, il y a, comme on peut le voir, tout ce qui se construit, ce qui est assez impressionnant. Vous arrivez à la gare, c’est évident. J’ai vu sur Linkedin que Bordeaux était cette année la deuxième ville après Paris où le plus d’entreprises se sont créées. Et c’est peut-être la spécificité de Bordeaux, c’est qu’il y a des entreprises qui se créent sans cesse. Alors, ce ne sont peut-être pas des grosses entreprises comparables à celles qu’il peut y avoir à Lyon, par contre, il y a un dynamisme qui n’est peut-être pas le même qu’ailleurs, et sur lequel, j’ai envie de parier.