Octobre rose : 1 cancer sur 3 pourrait être évité avec une alimentation saine, selon un oncologue à Dijon

Written By Sara Rosso

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« L’Octobre rose » a été officiellement annoncé dans le pays, pour promouvoir davantage le cancer du sein. L’Institut du Cancer de Bourgogne organise une rencontre le 14 octobre pour parler du lien entre alimentation et cancer. Nous sommes ici ce lundi avec Nicolas Lescut, oncologue de Dijon.

L’alimentation est-elle source de cancers en elle-même ou alors c’est un facteur aggravant parmi d’autres ?

Un peu des deux. Le cancer est une maladie grave. Vous avez des prédispositions qui peuvent être individuelles, génétiques. Vous disposez de contrôles environnementaux, vous pouvez donc faire des actions individuelles, notamment vis-à-vis des UV par exemple. Il existe également des politiques générales en place pour la sécurité liée à des aspects importants du travail. Ceci pourrez vous intéresser : Les nutriments, que cuisiner, pourquoi et comment ?. Ensuite, vous avez des choix de comportement. Le tabac est le plus populaire d’entre eux. Mais il y a aussi des aliments qui jouent un rôle important. On estime que près d’un tiers des cancers pourraient être évités si l’on avait des précautions alimentaires.

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Quelle serait ce type de prévention ? C’est dans la façon de manger, dans les quantités, certains aliments à éviter ?  

C’est un peu tout ça à la fois. La première chose, la chose dont nous nous souvenons et la meilleure qui vient de la recherche, c’est l’alcool, que vous devez utiliser correctement. Il existe aussi des activités physiques qui montrent un bénéfice incalculable. Et puis la nourriture. Voir l’article : Cuisine maçonnée en bois : 10 inspirations look sur Pinterest. C’est pourquoi nous sommes sur la défensive, nous insistons tous sur le caractère continu de la chose, mais pour qu’un message non seulement soit entendu, mais qu’il soit écouté, il faut qu’il soit expliqué. On peut dire aux gens « manger cinq fruits et légumes frais par jour », ils vont l’écouter, mais en pratique, il faut leur expliquer qu’on a des études qui ont montré manger, par exemple, quand on ajoute des vitamines. bons individus, on a une réduction de près de 30% du risque de cancer. Étonnamment, ce sont des hommes et non des femmes. Parce que les habitudes alimentaires des femmes et la supplémentation n’ont pas le même effet.

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L’alimentation est un sujet un peu sensible en ce moment avec l’inflation. Pensez-vous que cela va avoir un impact concret sur les nombres de cas de cancer dans les années à venir ?

Je pense qu’il y a une prise de conscience au niveau national. Ces dernières années, nous avons pris conscience de l’importance de ce que nous pouvons mettre dans notre assiette. A voir aussi : RAPPORT. Après avoir suivi une formation d’assistant de cuisine, ces réfugiés trouvent un emploi. Avec ce type de restauration, comme celle que nous organiserons, nous essaierons également de donner des conseils utiles aux gens pour mieux manger, mais en respectant le budget limité, en satisfaisant les lignes d’approvisionnement courtes et en étant heureux en même temps.

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Y a-t-il une différence entre le nombre de cancers parmi la population. Est-ce que, par exemple, les personnes les plus démunies, qui peuvent difficilement avoir accès à des aliments qui sont peut-être de meilleure qualité, ont davantage de cancers ?

Oui, cela a été révélé. Mais ce qui est difficile, ce sont les nombreux biais. Encore une fois, on est sur beaucoup et aussi, de manière générale, la population est plus exposée à la consommation de tabac, parfois à la consommation d’alcool fort, et parfois à une activité physique réduite. Donc, bien sûr, il est difficile de séparer les choses exactement, mais nous pensons qu’il pourrait y avoir un lien.