Par Louis FabrePublié le 22/07/2022 à 15:45 Mis à jour le 22/07/2022 à 16:50
Dans le cadre du festival Quartiers d’été à Oloron, l’artiste peintre bordelaise Élisabeth Fieschi a inauguré son exposition « Macrogrammes » à la galerie Revol
Un rêve d’enfant devenu réalité. Se lançant dans la peinture il y a un peu plus de deux ans, Elisabeth Fieschi a finalement sauté le pas. Celle qui lui a permis de prendre un tournant, contrairement à son parcours professionnel d’avocate. « J’avais des images dans la tête tous les matins quand je me réveillais. Mais j’ai longtemps cru que cela resterait une idée d’enfant. Aujourd’hui, je suis fier de pouvoir peindre tous les jours. »
A six mois du début du Covid, l’envie devient trop forte pour la Bordelaise, qui décide de se lancer dans un nouveau challenge. Il s’inscrit aux Beaux-Arts de Bordeaux, dans un atelier grand format, et s’essaye à la colorisation. Le coup de foudre est immédiat : « Tout est sorti d’un coup ! » »
Une deuxième carrière

Une rencontre avec le peintre et illustrateur José Correa la convainc de se lancer dans cette nouvelle voie, une seconde carrière. « Nous nous sommes rencontrés plusieurs fois pour peindre ensemble. Sur le même sujet : Argent – Assurance habitation : les tarifs baissent. Il m’a donné plein d’astuces, de techniques. Cela m’a donné confiance. »
Inspirée par le travail de François Augérias, Elisabeth Fieschi travaille sa matière à la frontière entre l’abstrait et le surréaliste. L’exposition retrace son parcours artistique : de son travail sur feuille d’or à ses premiers « macrogrammes », où le visiteur peut voir apparaître des scènes de vie au sein de formes qui ressemblent à des sinogrammes. « Vous pouvez y lire ce que vous voulez », explique l’artiste. J’espère que chacun pourra y trouver son compte, d’où ma volonté de ne pas titrer les tableaux. »
La peinture évolue, la peinture aussi. Les couleurs apparaissent. A différents niveaux, des personnages apparaissent, après le passage d’une dizaine de couches de peinture différentes sur la toile. « J’adore cette forme de peinture brute. On a l’impression de créer une œuvre en relief. Dans mes œuvres, je cherche à établir un dialogue », poursuit-il. Un échange qu’Elisabeth Fieschi propose à l’oral, à partir de 15h00, ce samedi 23 juillet, à la galerie.