Opérations de chirurgie esthétique en Turquie : une Toulousaine…

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Malika, 50 ans, s’est envolée pour la Turquie en septembre pour subir deux opérations de chirurgie plastique. Ce qui devait être une opération de routine s’est transformé en cauchemar. Depuis, la Toulousaine a du mal à marcher et vit d’analgésiques pendant que ses cicatrices cicatrisent.

Avec des sanglots dans la voix, Malika, 50 ans, rassemble encore l’énergie pour parler de l’épreuve qui dure depuis des semaines. Cette Toulousaine, surnommée « Guerrière » par ses filles, a décidé de se rendre en Turquie en septembre dernier pour subir deux opérations de chirurgie plastique. « J’ai eu des implants mammaires il y a dix ans, il fallait que je les remplace. Je me suis dit que même si ça signifiait aller à la piscine tant que c’était pour rien, je voulais aussi faire une abdominoplastie », raconte cette maman, assistante professionnelle , d’une voix tremblante.

Pendant quatre ans, il épargne de son modeste salaire afin de récolter les près de 8 000 euros nécessaires. En attendant, il lit les avis sur Internet, compare les chirurgiens, recueille les témoignages d’anciens patients afin de choisir le meilleur pour intervenir sur son corps. Au total, 19 citations ont été faites. « J’ai vite vu les prix en Turquie et forcément c’était moins cher là-bas. Un proche m’a donné les coordonnées d’un chirurgien turc qui avait fait un miracle sur quelqu’un. Rassuré, j’y suis allé les yeux fermés », poursuit Toulousaine. Par conséquent, il laisse une caution et prend les billets pour Istanbul. Le 27 septembre, il s’est envolé pour la Turquie, où il a été emmené dans un hôtel puis dans une clinique.

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« C’est bien fait pour moi »

Comme prévu, il a été admis à la clinique le lendemain. Lorsque nous l’emmenons dans la pièce, l’anxiété et les doutes s’installent. « Ce n’était pas propre, je ne me sentais pas bien », raconte la mère de quatre enfants. Malika est mise sous sédation par le personnel et un médecin vient l’examiner. Après à peine une dizaine de minutes de consultation, le patient toulousain est envoyé au bloc opératoire sans mesure d’hygiène particulière. A voir aussi : Alimentation au quotidien : nos conseils indispensables pour devenir acteur de votre santé. A son réveil, il passe du rêve au cauchemar. « Je hurlais de douleur, j’avais l’impression qu’on me retournait. Les soignants m’ont fait marcher pour me relever alors que j’avais triplé de taille », avoue-t-elle, avant de fondre en larmes, l’empêchant de finir ses phrases. Après quelques minutes, Malika se ressaisit pour finir son histoire.

Après quatre jours de souffrances atroces, à se demander à chaque minute si elle vivait ses derniers instants, cette Toulousaine ne pense qu’à une chose : rentrer chez elle. « Ils ne m’ont rien donné, ils ne m’ont pas donné d’anticoagulants. J’ai presque dû crier pour demander des analgésiques. Personne n’a fait de tests pour voir ce qui n’allait pas », se souvient-elle. Alors il la ramène en avion à Toulouse en fauteuil roulant, dans son corps défiguré. Quand il descend de l’avion, les filles sont choquées. A peine arrivée, Malika demande à être conduite aux urgences. La hache tombe après plusieurs batteries d’examens. Sang nécrotique, points de suture mal faits, infection, eau dans les poumons… Il a passé quatre jours en réanimation puis a été envoyé en chirurgie plastique à Rangueil pendant dix jours. « Je suis tellement reconnaissante au personnel soignant de Toulouse, ils m’ont sauvée », dit-elle à travers un autre sanglot.

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Publié le 29/04/2022 à 20:28. , mise à jour le 29/04/2022 à…